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CATEGORIE MULTIMEDIA DE LA MEDITERRANEE 2015

Retrouvez ici les webdocumentaires sélectionnés pour l’édition 2015.

4 STELLE HOTEL

www.4stellehotel.it

4stelle-hotel« 4Stelle Hotel » est un web-documentaire sur la vie dans un hôtel occupé, l’histoire d’une communauté auto-organisée qui se bat pour un avenir meilleur. Un immeuble multiethnique à la périphérie de Rome est habité par plus de 200 familles en provenance de 20 nations différentes. Elles ont créé une expérience sociale unique : elles essaient de vivre ensemble dans leurs diversités culturelles et linguistiques. Pour eux, avoir une maison est non seulement une nécessité, un refuge, mais un droit à réclamer et défendre.

Paolo PALERMO est né à Catane en 1985. Il a étudié à Rome à l’Ecole de cinéma documentaire Cesare Zavattini. Aujourd’hui il travaille comme réalisateur indépendant. Depuis 2012 il collabore avec l’Archive Audiovisuel du Mouvement Ouvrier et Démocratique à la réalisation de documentaires sur des thématiques sociales. Il travaille également comme chef opérateur sur des productions télévisuelles et cinématographiques.
Valerio MUSCELLA est né à Rome en 1985. Il est photographe et diplômé en psychologie.
Il a à son actif deux expériences dans le monde de la coopération internationale : une en Bolivie, et une en Albanie. Il collabore avec l’Archive Audiovisuel du Mouvement Ouvrier et Démocratique. Il travaille actuellement dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile et réfugiés politiques.

 

 

NOS ANCETRES SARRASINS

http://nos-ancetres-sarrasins.francetv.fr/

non-ancetres-sarasinsCe webdocumentaire construit un parcours original autour des traces matérielles ou immatérielles laissées en France par la civilisation arabo-islamique.
Si l’on s’en tient aux manuels scolaires, « Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers en 732 », et toute présence arabo-islamique sur le territoire français semble disparaître …  jusqu’à l’arrivée au XXe siècle des travailleurs immigrés du Maghreb !
Or des découvertes archéologiques récentes attestent de la présence arabo-musulmane sur le territoire dès le VIIIe siècle ! Ce passé sarrasin n’a pourtant pas pénétré le récit national français, beaucoup plus prolixe sur les Gaulois ou les Romains, les Francs et les Normands.
Mais ce patrimoine existe ! Un parcours dans l’astrolabe vous fera découvrir des vestiges archéologiques, des faits historiques ou encore des légendes… Tout un héritage arabo-islamique inédit ou peu connu, et auquel, tout compte fait, la France d’aujourd’hui doit beaucoup plus qu’on ne le pense !
« Nos ancêtres sarrasins » vous invite à faire votre propre enquête sur cet héritage.

Robert GENOUD débute sa carrière professionnelle comme chef opérateur de documentaires et reportages. Il est passé à la réalisation en 1989 pour le magazine culturel Dynamo (la Sept/FR3). Très engagé dans la cause africaine, il réalisera plusieurs documentaires et films qui relatent entre autres le génocide rwandais et la guerre au Congo.
Naji EL MIR est graphiste, typographe et animateur. Diplômé d’un BST en graphic design à l’Université libano-américaine, il détient également un baccalauréat en arts appliqués et un Master en design multimédia interactif de l’Université de la Sorbonne. Après huit années d’expérience professionnelle au sein de différentes agences de graphisme, il a lancé en 2013 son studio de design basé à Paris où il met en œuvre ses diverses compétences créatives dans l’industrie de la communication visuelle.

 

 

palestiniennesPALESTINIENNES, MERES PATRIE

www.cuej.info/mini-sites/l_obstination-et-l_esperance/

« Palestiniennes, mères patrie » est un web-documentaire qui présente les femmes palestiniennes en quatre générations :
– génération Facebook, incarnée par la jeunesse omniprésente dans les territoires palestiniens, qui rêve d’étranger et se crée une vie virtuelle en attendant que s’accomplissent les promesses de la vie ;
– génération Intifada, celle des femmes qui ont souvent fait des études mais peinent à trouver du travail ;
– génération Arafat, des femmes qui ont embrassé la cause de leur peuple au prix du sacrifice des leurs ;
– génération nakba, la plus ancienne, celle des femmes exilées en 1948, la clef de la maison familiale pour toujours dans la poche. Ces quatre générations sont racontées en portraits, témoignages, infographies et récits.

Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) – Université de Strasbourg
« Palestiniennes, mères patrie » a été réalisé par 27 étudiants du Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) – Université de Strasbourg, sous la responsabilité pédagogique de leurs enseignants pendant la délocalisation annuelle du fin de cursus du master journalisme qui a eu lieu en mai 2012 en Cisjordanie.
Pendant un mois, les étudiants sont en immersion complète dans un pays dont ils ne connaissent ni la culture ni la langue. En collaboration avec des étudiants des universités du pays d’accueil, ils ont une obligation de résultat : produire sur place des réalisations journalistiques qui sont présentées à nos partenaires avant le retour en France.
Le web-documentaire « Palestiniennes, mères patrie », est l’une de ces productions.

 

 

SYRIE, JOURNAUX INTIMES DE LA REVOLUTION

http://syria.arte.tv/

journaux-intimesA Alep, Majid filme une brigade de l’armée libre,
A Damas, Amer témoigne du siège de Daraya, banlieue stratégique,
En Turquie, Oussama incarne l’activisme politique des jeunes révolutionnaires,
Réfugiée au Liban, Joudi raconte les prisons d’Assad.
De jour comme de nuit, ils filment leurs vies bouleversées et nous parlent.
L’exaltation des débuts, l’espoir, les destructions, la mort, l’indifférence du monde.
La folie meurtrière du régime d’un côté, les radicaux fanatiques de l’autre.
Aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer l’horreur à laquelle ils sont aujourd’hui confrontés.
Depuis deux ans, ce web-documentaire les suit pas à pas dans leur combat pour la démocratie.

Caroline DONATI est journaliste, auteur et consultante, spécialiste du Moyen-‐Orient.
Correspondante permanente à Beyrouth entre 1994-2000, elle est l’auteur de « L’Exception syrienne : entre modernisation et résistance » (La Découverte, Paris, 2009).
Elle a longuement collaboré au site d’information en ligne, Mediapart, pour couvrir la question syrienne (2011-1013). En collaboration avec la réalisatrice Carine Lefebvre-Quennell (et des journalistes citoyens syriens), elle lance, en 2012, le web-documentaire « Syrie, journaux intimes de la révolution » (DKB Productions). Diffusé sur Arte et Mediapart depuis 2014 et alimenté en continu depuis, ce travail a été récompensé par de nombreux prix et dispose du soutien de Canal France International et de l’Union européenne. Elle développe en parallèle avec Oussama Chourbaji un réseau de journalistes citoyens syriens New Syrian Voices.
Suite à des études de théâtre, Carine Lefebvre-Quennell travaille sur des films de fiction en tant qu’assistante à la réalisation. En 1998, après un stage aux Ateliers Varan, elle commence la réalisation de films documentaires, tout en coachant des acteurs. Son premier documentaire (26′), « Alzheimer mon amour » est diffusé en 1999 dans « Envoyé Spécial ». A partir de 2001, sa longue collaboration avec Point du Jour donnera  naissance à 5 films 52′, tous diffusés sur France Télévisions ainsi que des web-tvs. Récemment, elle a animé un atelier écriture et cinéma à la Maison d’Arrêt des Hommes de Fleury Mérogis. Depuis fin 2012, elle travaille avec la journaliste Caroline Donati, et en collaboration avec des journalistes citoyens syriens, pour le web-documentaire « Syrie, journaux intimes de la révolution » (DKB productions), lauréat de nombreux prix, diffusé sur les sites d’Arte et de Mediapart.

 

 

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SPEED SISTERS

79 minutes, 2015
Réalisation : Amber FARES (Canada)
Production : SocDoc Studios LLC (Etats-Unis)

Avides d’adrénaline et de cylindrés, cinq Palestiniennes ont décidé de se joindre à ces compétitions masculines. Elles s’appellent Betty, Marah, Mona, Noor et Maysoon ont entre 22 et 32 ans, et en Palestine, on les surnomme les Speed Sisters. Premières femmes à participer à des courses automobiles, elles défient les hommes sur le circuit dans le but de décrocher le titre de la femme la plus rapide de Palestine, et de prouver aux yeux du monde que la femme est l’égale de l’homme.

Amber FARES est une cinéaste canadienne d’origines libanaises.
Après le 11 Septembre, elle a quitté sa carrière dans le domaine du marketing pour approfondir ses connaissances sur la vie au Moyen-Orient. Suite à cette expérience, elle a co-fondé la société de production SocDoc Studios afin de produire des films qui explorent des thématiques sociales.
Son premier film en tant que réalisatrice, « Ghetto Town » (2009), a été montré dans de nombreux festivals. « Speed Sisters » est son premier long-métrage documentaire.

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PATIENCE, PATIENCE T’IRAS AU PARADIS !

85 minutes, 2015
Réalisation : Hadja LAHBIB (Belgique)
Production : Les Passeurs de Lumière, Clair-obscur Productions, RTBF, Arte (Belgique)

Dans les années 60, des milliers de Maghrébins vinrent en Belgique pour travailler. Parmi eux, des femmes qui ont un jour tout quitté pour suivre un homme sur une terre inconnue.
« Patience, patience, t’iras au paradis ! » c’est le refrain mille fois répété pour aider ces femmes à subir leur vie sans jamais se plaindre.
50 ans plus tard, c’est le goût de l’émancipation qui les gagne. Elles se révèlent incroyablement joyeuses, capables d’une autodérision profondément décomplexée. Ce film les accompagne dans leurs multiples découvertes, par la simplicité de leurs ballades, la chaleur de leur féminité et de leur humour…

Hadja LAHBIB
Journaliste, réalisatrice et présentatrice, Hadja LAHBIB est connue du grand public pour être l’un des visages de la RTBF. Elle présente le journal télévisé de la RTBF ainsi que deux émissions culturelles sur Arte Belgique. Longtemps envoyée spéciale aux quatre coins du globe, elle se consacre depuis quelques années à la culture et à la réalisation.
« Patience, patience, t’iras au paradis ! » est son troisième documentaire, après « Afghanistan. Le choix des femmes » (2007) et « Le cou et la tête » (2008).

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JE SUIS LE PEUPLE

111 minutes, 2014
Réalisation : Anna ROUSSILLON (France)
Production : Hautlesmains productions, Narratio Films (France)

En janvier 2011 en Egypte les manifestations anti-gouvernementales rassemblent des dizaines de milliers de personnes dans les rues du Caire, tandis que les villageois des campagnes du Sud suivent les évènements de la Place Tahrir via leurs écrans de télévision et les journaux. Du renversement de Moubarak à l’élection de Mohamed Morsi, le film suit ces bouleversements politiques du point de vue d’un village de la vallée de Louxor. Entre espoirs et déceptions, le changement se fait attendre.
Anna ROUSSILLON est née à Beyrouth en 1980 et a grandi au Caire, avant de partir vivre en France. Agrégée d’arabe, elle enseigne à Lyon, traduit des textes littéraires et participe à des émissions de radio, tout en travaillant sur divers projets cinématographiques liés à l’Egypte. « Je suis le peuple » est son premier long-métrage.

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IN THE SHADOW OF WAR

80 minutes, 2014
Réalisation : Sophia et Georgia SCOTT (Royaume-Uni)
Production : GroundTruth Production (Royaume-Uni), Dartmouth Films (Royaume-Uni), UpperGate Entertainment (Etats-Unis)

« In the shadow of war » est un voyage à travers les espoirs, les rêves et les craintes d’une nouvelle génération qui se trouve à vivre avec les effets d’une guerre terminée avant que la plupart d’entre eux soient nés. Le film montre l’esprit énergique de la Bosnie-Herzégovine, mais témoigne également de l’héritage d’un conflit brutal.

Sophia et Georgia SCOTT
Après une année à l’European Film College au Danemark, Sophia SCOTT a obtenu son diplôme en cinéma documentaire à la Newport Film School de l’Université du Pays de Galles. Elle a ensuite passé six années à Nairobi et a travaillé comme réalisatrice et productrice de documentaires pour les chaînes de télévision PBS et BBC, entre autres.

Après un diplôme de l’Université des Arts de Londres, Georgia SCOTT a réalisé avec sa soeur Sophia son premier film documentaire « Karibuni Lamu », tourné au Kenya.

Georgia et Sophia ont créé en 2012 la société de production GroundTruth Productions.

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THE GROCER

52 minutes, 2013
Réalisation : Dimitris KOUTSIABASAKOS (Grèce)
Production : KinoLab (Grèce)

THE GROCER

Depuis 1980, accompagné de sa femme Sophia, Nikos Anastasiou, épicier ambulant grec, emprunte le même chemin.
Une fois par semaine, ils partent de la ville de Trikala pour se rendre dans les villages abandonnés des monts du Pinde, au nord de la Grèce, un itinéraire de 75 km en voiture.
Au cours des dernières années, leurs deux fils, Kostas et Thimios, les aident.
Le documentaire suit leur voyage pendant les quatre saisons de l’année.

Dimitris Koutsiabasakos est né en 1967. Il a étudié la réalisation cinématographique et télévisuelle à l’Institut National de la Cinématographie V.G.I.K. de Moscou.
Il a réalisé de nombreux documentaires, séries, court-métrages et long-métrages.
Parmi ses dernières œuvres : « Hercules, Acheloos and My Granny » (1997, documentaire, 30 minutes), « Hill 33 » (1998, 43 minutes), « The Guardian’s Son » (2006, 98 minutes), « The Grocer » (2013, documentaire, 81 et 52 minutes) et « Becoming an actor » (2014, documentaire, 61 minutes).

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THE DREAM OF SHAHRAZAD

107 minutes, 2014
Réalisation : François VERSTER (Afrique du Sud)
Production : Undercurrent Film & Television (Afrique du Sud), Fireworx Media (Afrique du Sud), Middlewest Films (Egypte), Melia Films (France)

« The dream of Shahrazad » est un documentaire qui présente les récents événements politiques dans le Maghreb et au Moyen-Orient au sein d’un héritage historique et culturel plus large : celui de la célèbre collection de contes des Mille et Une Nuits.
En utilisant la métaphore de Shahrazad – la princesse qui sauve des vies en racontant des histoires dans la nuit – et filmé avant, pendant et après les Printemps Arabes, le documentaire tisse une toile faite de musique, politique et narration pour explorer les moyens à travers lesquels la créativité et l’engagement politique s’expriment face à l’oppression.
Une série de personnages qui puisent leur inspiration dans les Nuits et, comme Shahrazad, mettent la créativité au service de son utilisation politique…

François VERSTER
D’origine sud-africaine, François VERSTER est écrivain, musicien et cinéaste.
Il a travaillé pour l’industrie du cinéma de New York et du Royaume-Uni.
Ses films se caractérisent par des approches créatives et d’observation à des questions sociales : « Sea Point Days » (2009), « The mothers’ house » (2006), « A lion’s trail » (2002) et « When the war is over » (2002), entre autres. Il enseigne le cinéma documentaire dans plusieurs universités.

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PIRATES OF SALÉ

78 minutes, 2014
Réalisation : Rosa ROGERS (Royaume-Uni) et Merieme ADDOU (Maroc)
Production : Redbird Productions (Royaume-Uni)

Sur l’ancienne côte marocaine des pirates, dans la ville de Salé, une nouvelle génération de pirates embarque dans l’expérience du premier cirque professionnel du Maroc. Le Cirque Shems’y se situe à côté des bidonvilles les plus pauvres, et des centaines d’adolescents s’y rendent chaque année pour les auditions, à la recherche d’un avenir différent.
Le documentaire « Pirates of Salé » suit quatre jeunes marocains qui apprennent à vivre de façon autonome, à s’exprimer librement, à défier la tradition et qui embrassent un concept qui leur était totalement étranger : la liberté artistique.

Rosa ROGERS a réalisé de nombreux documentaires pour des chaînes telles que Channel 4 et BBC, entre autres. Parmi ses films : « The Greatest Show on Earth », sur l’histoire d’un danseur sourd qui participe au Carnaval de Rio; « Dragon People », le voyage d’un jeune photographe dans la Chine d’aujourd’hui; « Back to Bombay », dans lequel une femme anglaise d’origine indienne part pour la première fois en Inde à la rencontre de sa famille; « Bangladesh – Who will Pay ? »; « Pirates of Salé », sur le Cirque Shems’y; et « Casablanca Calling » sur les premières «femmes imams» du Maroc.

Née au Maroc, Merieme ADDOU a étudié le droit à l’Université Mohammed V. Elle vit et travaille à Rabat comme correspondante pour la Radio D-W. Elle est également productrice au sein de la société de production marocaine Camino Media. Elle a travaillé comme correspondante pour Kuwait TV et Al Jazeera International, et comme productrice pour ADTV, Qatar TV, BBC 2 (« The Changing Face of Islam »), BBC Radio 4, Time Magazine, the Financial Times, BBC World, SABC, National Geographic Magazine, Fox News, CNN, et Bloomberg. Elle a produit un documentaire pour la télévision nationale marocaine sur Orson Welles et sa relation avec la ville de Essaouira.
« Pirates of Salé » est son premier documentaire en tant que réalisatrice.

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L’ACCADEMIA DELLA FOLLIA

52 minutes, 2014
Réalisation : Anush HAMZEHIAN (Italie)
Production : Point du Jour, France Télévisions (France)

Comment se passe la vie des fous quand ils ne sont pas internés ?
C’est pour répondre à cette question qu’Anush Hamzehian a tourné dans la ville de Trieste où les fous vivent en liberté depuis que l’hôpital psychiatrique a fermé ses portes en 1978. On surnomme même Trieste ‘Le Hollywood des fous’ car on y trouve une troupe de comédiens mondialement connue, L’Académie de la folie, qui monte deux spectacles par an dans le plus prestigieux théâtre de la ville. Les comédiens de cette compagnie singulière, Claudio, Dario, Donatella, Charlie, Pino… sont les personnages forts de ce film.

Anush HAMZEHIAN est né à Padoue, en Italie, en 1980.
Après des études en communication, il a démarré sa carrière de réalisateur et monteur vidéo. Il a réalisé : « Le città continue » (26 minutes, 2004), « La dolce tragedia di Martone » (26 minutes, 2008), « Appunti su Sorrentino » (26 minutes, 2009), « La mano e la voce » (52 minutes, 2009), prix Art, Patrimoine et Cultures de la Méditerranée de l’édition 2010 du PriMed – Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, « Le jardin des merveilles » (52 minutes, 2011), « Les Enfants de l’Odyssée » (52 minutes, 2012), « L’Accademia della Follia » (52 minutes, 2014) et « Je préfère aller en enfer » (40 minutes, 2014).

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L’HÉRITAGE DU SILENCE

52 minutes, 2015
Réalisation : Anna BENJAMIN (France) et Guillaume CLERE (France)
Production : Découpages, Toute l’Histoire (France)

Armen, Dogukan, Yasar et Nazli sont turcs et kurdes. Mais une découverte tardive a bouleversé leur existence : ils sont aussi arméniens.
En 1915, leurs parents ou leurs grands-parents ont survécu au génocide en dissimulant leur véritable identité. Certains ont été sauvés par des familles turques et kurdes, d’autres se sont cachés. Tous ont été assimilés, convertis à l’islam et oubliés.
Aujourd’hui, après un siècle de peur et de silence, cette histoire ressurgit. Depuis dix ans, les Turcs sont de plus en plus nombreux à découvrir ce secret familial et à revendiquer haut et fort l’héritage arménien de leurs ancêtres. Alors que les Arméniens du monde entier s’apprêtent à commémorer en avril 2015 le centenaire du génocide, « L’Héritage du Silence » donne un visage à ces descendants d’Arméniens islamisés, qui seraient plus d’un million aujourd’hui en Turquie.
Ce documentaire accompagne Armen, Dogukan, Yasar et Nazli dans leur combat et à travers un voyage intérieur à travers l’histoire qui leur a été racontée et celle qui leur a été cachée.

Diplomée en 2012 de l’école de journalisme de Strasbourg (Cuej), Anna BENJAMIN réalise le documentaire « L’Héritage du Silence » après avoir travaillé dans de nombreuses rédactions comme LeMonde.fr, TF1 News, le site de TF1 et de LCI, Rue89 ou encore LesInrocks. Co-auteur de deux webdocumentaires, « Palestiniennes, Mères Patrie » et « Etudiants en Temps de Guerre », elle se consacre aujourd’hui entièrement à la réalisation de longs formats.

Guillaume CLERE est né à Singapour, a grandi entre le Portugal, la France et le Liban, puis a fait une partie de ses études en Amérique Latine. Il a toujours été fasciné par les questions d’identité. Durant sa formation de journaliste reporter d’images à l’école de journalisme de Strasbourg (Cuej), il co-réalise le documentaire transmédia « I Goth My World », diffusé sur Arte, LeMonde.fr et LesInrocks en octobre 2012. Il travaille pendant deux ans comme JRI permanent et enquêteur pour l’émission État de santé sur LCP. Il a aussi été chef-opérateur pour « Renaître à Bahia », un documentaire de 52 minutes diffusé sur KTO.