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DYING FOR EUROPE (L’EUROPE À EN MOURIR)

17 minutes, 2017
Réalisation : Nikos PILOS (Grèce)
Production : Nikos PILOS, Goethe-Institut Athen (Grèce)

Dans « Dying for Europe (L’Europe à en mourir) », le plus grand flux migratoire enregistré depuis la Seconde Guerre mondiale est révélé à travers des fragments d’histoires personnelles. Au fil d’une trilogie déchirante, ce film met en lumière la force et l’espoir de ceux qui, osant rêver d’une vie meilleure en Europe, sont prêts à sacrifier la leur.

Nikos PILOS
est un photojournaliste multiprimé.
Il vit actuellement entre Athènes et Belgrade. Il a beaucoup voyagé pour documenter la guerre, les catastrophes naturelles, la pauvreté, la lutte socio-économique et les changements culturels.
Il a couvert des événements historiques tels que le renversement de Ceauşescu en Roumanie, le conflit israélo palestinien, les conflits dans les Balkans et la guerre en Irak. Plus récemment, il a couvert les manifestations antigouvernementales en Turquie, la  montée du nationalisme en Europe et la crise actuelle des réfugiés. Ses travaux apparaissent régulièrement dans des journaux et des magazines internationaux comme le New York Times, le Stern Magazine, Die Zeit, NRC Handelsblad, Newsweek au Japon, Time, USA Today, Polka Magazine, Zreportage.com, ainsi que dans d’autres médias.

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STRANGE FISH

53 minutes, 2018
Réalisation : Giulia BERTOLUZZI (Italie)
Production : Small Boss (Italie)

« Strange Fish » évoque la chanson « Strange Fruit » de Billie Holiday où, dans l’indifférence générale, la violence contre les Noirs est normalisée au point que « des corps noirs pendent des arbres » comme des fruits bizarres. Au sud de la Méditerranée, le sentiment est le même. Dans la ville tunisienne de Zarzis, sur la frontière libyenne, les pêcheurs partent chaque jour avec l’angoisse de trouver en mer un poisson étrange, le corps flottant d’un migrant mort. Mais « Strange Fish » ne s’arrête pas à ce drame et à l’indifférence qui l’entoure, il veut plutôt raconter la réaction profonde et humaine des héros anonymes de Zarzis. Depuis 15 ans, ces hommes de la mer ont aidé et sauvé des milliers de personnes. « Et si on les retrouve morts, on les
aide aussi, on les enterre », dit Chamseddine Marzoug.

Giulia BERTOLUZZI est journaliste et co-fondatrice de Nawart Press, plateforme de journalistes indépendants. En 2017, elle remporte le Media Migration Award pour le projet « Strange Fish ». En 2016/2017, elle co-écrit et co-réalise « Far Right: a new frightening normal”, un documentaire sur la montée des mouvements d’extrême droite en Europe, diffusé par Al Jazeera. En 2016, elle est nommée au Doc/IT Women Award au Festival de Venise pour « A Kurdish Women’s Dream ». En 2015, Rai Storia diffuse le projet itinérant « Railway Diaries: A Women’s World », un long reportage sur la Route de la Soie qui donne la voix aux femmes, exceptionnelles protagonistes de leur temps. En 2014, elle est lauréate du prix Morrione Ilaria Alpi avec son premier documentaire « A Submerged Story », une enquête sur le trafic d’objets archéologiques dans l’Égypte post-révolutionnaire.

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LORO DI NAPOLI

69 minutes, 2015
Réalisation : Pierfrancesco LI DONNI (Italie)
Production : Own Air (Italie), Minollo Film (Italie)

À Naples, l’équipe de football Afro Napoli United est passée au niveau national, un rêve pour ses joueurs immigrés. Ils sont venus de Côte d’Ivoire, du Cap-Vert, du Sénégal et du Brésil, et n’ont pas de permis de séjour. Maxim est venu d’un pays en guerre. Adam, qui avait décroché de l’école, est gardien de but et barman. Apatride, Lello a laissé un fils derrière lui. Ils se débattent dans la jungle des lois italiennes sur l’immigration, aidés par leur coach, Antonio.

Pierfrancesco LI DONNI est né à Palerme en 1984.
Il a suivi des études d’histoire contemporaine et d’arts visuels à l’Université de Bologne.
En tant que réalisateur, il a à son actif trois documentaires : « Loro di Napoli » (2015), « Sempre vivi » (2013) et « Il secondo tempo » (2012).

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VOYAGE EN BARBARIE

71 minutes, 2014
Réalisation : Delphine DELOGET (France) et Cécile ALLEGRA (France)
Production : Memento, Public Sénat, avec la participation de France Télévisions (France)

Depuis 2009, un commerce d’êtres humains sévit en toute impunité dans la péninsule égyptienne du Sinaï. Les victimes, des Erythréens pour la plupart, y sont séquestrées et torturées jusqu’au paiement d’une rançon exorbitante. Robel, Germay, Filmon, Halefom ont survécu à ces camps de torture. A travers leur parole et leurs gestes livrés dans l’intimité de leurs chambres, le film retrace leur long voyage au coeur de la cruauté humaine. De Stockholm au Caire, où qu’il ait trouvé refuge, chaque survivant fait l’expérience d’un exil mental cauchemardesque que « Voyage en barbarie » cherche, pas à pas, à restituer.

Delphine DELOGET et Cécile ALLEGRA sont documentaristes pour ARTE, France 3, France 5… Le long-métrage « No London Today » de Delphine, primé dans de nombreux festivals, a été présenté au festival de Cannes par l’ACID. Lauréate de la villa Médicis hors les murs pour « Qui se souvient de Minik ? », primée par la fondation Beaumarchais pour son long-métrage de fiction « Finistère », Delphine a obtenu le prix qualité du CNC pour une fiction courte coproduite par France 3.
Cécile a travaillé comme grand reporter pour Le Monde. Son film  « Haïti, la blessure de l’âme » a été finaliste du prix Albert Londres et sélectionné dans divers festivals dont le Figra. Lauréate de ‘Brouillon d’un rêve’ de la SCAM pour « La Brigade », elle termine un livre (ed. Stock) sur la résurgence du travail des enfants en Europe, dans la lignée de son film « Une enfance au travail » diffusé sur France 3.

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EVAPORATING BORDERS

73 minutes, 2014
Réalisation : Iva RADIVOJEVIC (Croatie)
Production : Ivaasks Films (Etats-Unis)

« Evaporating Borders » développe un large essai visuel sur la politique restrictive de certains pays vis-à-vis des populations migrantes.
Guidé par l’œil curieux de la réalisatrice et de ses réflexions personnelles, le film dissèque l’expérience des demandeurs d’asile à Chypre. Par une série de vignettes, il tisse poétiquement les thèmes de la migration, la tolérance, l’identité et l’appartenance.

Iva RADIVOJEVIC est réalisatrice. Elle a passé ses premières années en Yougoslavie et à Chypre, avant de s’installer à New York.
Ses oeuvres explorent les thèmes de l’identité et de la migration.
Parmi les derniers documentaires qu’elle a réalisés : « Evaporating Borders » (2014), « Mixba » (2012), « Ben: in the mind’s eye » (2012), « We the people have found our voice » (2011) et « Nobody can predict the moment of revolution » (2011).

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TWO AT THE BORDER

30 minutes, 2013
Réalisation : Tuna KAPTAN (Allemagne, Turquie) et Felicitas SONVILLA (Autriche)
Production : HFF University of Television and Film Munich (Allemagne)

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Deux jeunes hommes, un Syrien et un Palestinien, font rentrer clandestinement des réfugiés sur le sol européen. Basés dans la ville turque d’Edirne, ils aident les clandestins à passer en Grèce. Tandis que la frontière turque est poreuse, celle grecque est plus contrôlée grâce au soutien européen: caméras thermographiques, barrières, navires des garde-côtes. Les jeunes regroupent, bougent, quelques fois ils y arrivent et quelques fois pas.

Tuna KAPTAN est né à Munich de parents turcs. Il a obtenu un diplôme d’études de théâtre, médias et langues romanes et il a travaillé sur des projets cinématographiques et théâtraux en Allemagne, Burkina Faso, Argentina et Turquie. Depuis 2010 il étudie la réalisation cinématographique à l’Université de Cinéma et Télévision de Munich.
Il a à son actif le court-métrage « Von Stein zu Stein » (2007) et les documentaires « Liebe, Respekt und mein Auto » (2009), « Bordo Mavi » (2011) et « Herr Siebzehnrübl » (2012).

Felicitas SONVILLA est née en 1988 à Vienne, en Autriche. Elle a obtenu un diplôme d’études de cinéma et médias en 2010. Elle a ensuite commencé à étudier la réalisation de films documentaires à l’Université de Cinéma et Télévision de Munich.
Elle a à son actif le court-métrage « Space Station » (2011).

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L’ESCALE

100 minutes, 2013
Réalisation : Kaveh BAKHTIARI (Suisse, Iran)
Production : Louise Productions (Suisse), Kaléo Films (France), Radio Télévision Suisse (Suisse)

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A Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré Iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants qui, comme lui, ont fait le choix de quitter leur pays.
Mais la Grèce n’est qu’une escale, tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux.
Ils se retrouvent donc coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin…

Kaveh BAKHTIARI
est né à Téhéran, et a grandi en Suisse où il est arrivé à l’âge de neuf ans. Après des études de cinéma à L’ECAL à Lausanne (1999-2003), il se fait remarquer avec un premier court-métrage de fiction, « La Valise » (2007) sélectionné et primé dans de nombreux festivals à travers le monde : Genève (Prix du meilleur court-métrage suisse), Regensburg (Prix du public), Trieste, Tampere, Edinburg, Sydney, Festroia, CineJove Valence, Ficfa Moncton, Badalona…
« L’Escale », sélectionné en 2013 à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs, est son premier long-métrage documentaire.

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