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STRANGE FISH

53 minutes, 2018
Réalisation : Giulia BERTOLUZZI (Italie)
Production : Small Boss (Italie)

« Strange Fish » évoque la chanson « Strange Fruit » de Billie Holiday où, dans l’indifférence générale, la violence contre les Noirs est normalisée au point que « des corps noirs pendent des arbres » comme des fruits bizarres. Au sud de la Méditerranée, le sentiment est le même. Dans la ville tunisienne de Zarzis, sur la frontière libyenne, les pêcheurs partent chaque jour avec l’angoisse de trouver en mer un poisson étrange, le corps flottant d’un migrant mort. Mais « Strange Fish » ne s’arrête pas à ce drame et à l’indifférence qui l’entoure, il veut plutôt raconter la réaction profonde et humaine des héros anonymes de Zarzis. Depuis 15 ans, ces hommes de la mer ont aidé et sauvé des milliers de personnes. « Et si on les retrouve morts, on les
aide aussi, on les enterre », dit Chamseddine Marzoug.

Giulia BERTOLUZZI est journaliste et co-fondatrice de Nawart Press, plateforme de journalistes indépendants. En 2017, elle remporte le Media Migration Award pour le projet « Strange Fish ». En 2016/2017, elle co-écrit et co-réalise « Far Right: a new frightening normal”, un documentaire sur la montée des mouvements d’extrême droite en Europe, diffusé par Al Jazeera. En 2016, elle est nommée au Doc/IT Women Award au Festival de Venise pour « A Kurdish Women’s Dream ». En 2015, Rai Storia diffuse le projet itinérant « Railway Diaries: A Women’s World », un long reportage sur la Route de la Soie qui donne la voix aux femmes, exceptionnelles protagonistes de leur temps. En 2014, elle est lauréate du prix Morrione Ilaria Alpi avec son premier documentaire « A Submerged Story », une enquête sur le trafic d’objets archéologiques dans l’Égypte post-révolutionnaire.

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JE DANSERAI MALGRÉ TOUT !

58 minutes, 2016
Réalisation : Blandine DELCROIX (France)
Production : French Connection Films (France)

« Je danserai malgré tout ! » est une histoire de danse et de corps. Une histoire sur la liberté, guidée par Bahri et à ses côtés, Sandra, Selma et Ahmed.
Chacun est déterminé à transmettre des valeurs de liberté et d’indépendance en incitant les corps à s’ouvrir à la danse. Leur engagement consiste à offrir des outils pour construire une Tunisie ouverte et critique où chacun aurait sa place. Où chaque corps pourrait se sentir libre de s’exprimer.
Le discours s’efface alors devant les corps qui dansent. Des suspensions chorégraphiques pendant lesquelles les corps s’affranchissent des contraintes. Pour dire non à l’obscurantisme.

 


Formée à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble et titulaire de plusieurs troisièmes cycles universitaires en sciences sociales (urbanisme, développement culturel, psychanalyse), Blandine DELCROIX a débuté sa vie professionnelle dans la culture institutionnelle avant de se tourner vers la direction de production de spectacles vivants.
Elle a passé plus de 15 ans à concevoir et développer en Europe des créations, résidences et manifestations artistiques dans le champ de la danse, de la musique et du théâtre.
Parallèlement, elle a suivi une formation musicale classique qu’elle cultive jusqu’à aujourd’hui, de même que ses activités d’écriture : scénarios de fiction, de court-métrage et nouvelles.
Elle co-écrit actuellement son premier scénario de long-métrage de fiction en Tunisie.
En 2009, elle décide de partir au Caire pour participer à des actions de formation à la danse contemporaine. C’est le début d’une longue aventure qui continue aujourd’hui avec la réalisation de son film documentaire, sorte de point de convergence de ses multiples expériences.

SOLO En direct du PriMed

SOLO

29 minutes, 2016
Réalisation : Shelby BEN BRAHIM (Tunisie)
Production : Association Santé Sud (France), Picandcom (Tunisie)

De la maltraitance familiale à la maltraitance du personnel médical en passant par le jugement que subissent leurs enfants, « Solo » est un film documentaire qui présente la situation des mères célibataires en Tunisie. Il regroupe des témoignages poignants de ces femmes et des entretiens réalisés auprès des autorités (publiques ou religieuses), des acteurs de la vie associative, du monde médical ou universitaire.
Ce film a été réalisé en mars 2016 par Santé Sud, avec le soutien financier de l’Agence Française de Développement et de l’Union Européenne, dans le cadre d’un projet visant une meilleure insertion sociale et professionnelle des mères célibataires au Maghreb.

Shelby BEN BRAHIM

Né en 1977 à Zarzis au Sud de la Tunisie, et passionné par l’image depuis son jeune âge, Shelby BEN BRAHIM est photographe de formation.
Il a commencé sa carrière en tant que graphiste chez Xelios North Africa, société leader dans le domaine d’authentification forte et de sécurité informatique, puis promu en tant que directeur artistique.
En 2013, en société avec Akram SAKJI, photographe et directeur de la photographie, ils créent l’agence de production audiovisuelle orientée communication Picandcom, basée à Sousse en Tunisie. La même année, il réalise son premier spot TV pour le compte de l’hôtel Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse.
Depuis la création de l’agence, Shelby BEN BRAHIM a réalisé et participé à la réalisation de plusieurs autres spots TV, vidéos d’entreprises et captations d’événements culturels.
En 2015, suite à l’attentat de Sousse, il a collaboré avec BBC News et France 3 pour la couverture médiatique et avec BBC Panorama pour la reconstitution de cet événement tragique. « Solo » est son premier documentaire en tant que réalisateur.

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LES DERNIERS NOMADES

54 minutes, 2016
Réalisation : Hamdi BEN AHMED (Tunisie)
Production : No Pasaran Production (Tunisie)

Coupée du monde, dans l’extrême Sud tunisien, sans papiers ni certificats de naissance, la tribu Rebayaa maintient le mode de vie nomade de ses ancêtres. « Les derniers nomades » nous fait voyager dans son quotidien et nous fait découvrir ses traditions, ses chants et sa musique. Mais doucement, au sein de la communauté, on se pose la question de la route à prendre vers le monde « civilisé ».

Hamdi BEN AHMED, jeune réalisateur tunisien, a réalisé son premier court-métrage « Métamorphose » en 2006. Subventionné ensuite en 2011 par le Ministère de la Culture Tunisien, il a réalisé son documentaire « Préhistoire de la Tunisie », un film qui a été sélectionné dans plusieurs festivals tels que les JCC, le FESPACO et le FOFA où il a remporté le prix du meilleur film documentaire arabe en 2012. Le documentaire « Les Derniers Nomades » est son premier long-métrage.

Archives

PriMed – LA MEDITERRANEE EN IMAGES

remise des prix primed 2013

Le palmarès 2013

GRAND PRIX FRANCE TELEVISIONS ENJEUX MEDITERRANEENS
Dance of Outlaws
de Mohamed El Aboudi (Maroc, Finlande)
Parrainé par France Télévisions (6000 euros)

PRIX MEMOIRE DE LA MEDITERRANEE
In Utero Srebrenica de Giuseppe Carrieri (Italie)
Parrainé par l’INA Institut National de l’Audiovisuel (5000 euros)

PRIX ART, PATRIMOINE ET CULTURES DE LA MEDITERRANEE
A House for Bernarda Alba de Lidia Peralta Garcia (Espagne)
Parrainé par la Ville de Marseille (5000 euros)

La conférence "Produire en Méditerranée"

PRIX REPORTAGE
Le Martyre des sept moines de Tibhirine de Malik Ait-Aoudia (Algérie) et Séverine Labat (France)
Parrainé par Radio France (5000 euros)

PRIX PREMIERE OEUVRE
Ich Liebe Dich de Emine Emel Balci (Turquie)
Parrainé par la Rai Radio Televisione Italiana (5000 euros)

PRIX COURT
Garbage de Burak Türten (Turquie)
Parrainé par Marseille Provence 2013 (2500 euros)

PRIX MULTIMEDIA
Dans les murs de la Casbah de Céline Dréan (France)
Parrainé par Orange (2500 euros)

PRIX MPM AVERROES JUNIOR
A House for Bernarda Alba de Lidia Peralta Garcia (Espagne)
Parrainé par MPM Marseille Provence Métropole (5000 euros)

PRIX SPECIAL DU JURY
Le thé ou l’électricité de Jérôme Le Maire (Belgique)
Parrainé par la CTC Collectivité Territoriale Corse (5000 euros)

Rémy Pflimlin et François Jacquel

MENTION SPECIALE ASBU
Troufions de Thierry Demaizière et Alban Teurlai (France)

PRIX A LA DIFFUSION attribués par :

TV5 Monde
Guerre d’Algérie, la déchirure de Gabriel Le Bomin et Benjamin STORA (France)

France 3 Corse ViaStella
Italy, Love it, or leave it de Gustav Hofer et Luca Ragazzi (Italie)

Rai Tre
Five broken Cameras de Emad Burnat (Territoires palestiniens) et Guy Davidi (Israël)

C’est en présence de Rémy Pflimlin, Président de France Télévisions, et pour la première fois à Marseille, de la plupart des Présidents des télévisions méditerranéennes, réunis à l’invitation du CMCA et de France Télévisions, que s’est déroulée la 17ième édition du PriMed, Festival de la Méditerranée en images

La conférence-débat avec la participation des présidents des télévisions méditerranéennes
Le 1er sommet des présidents des télévisions méditerranéennes

 
 
 

 
 
 
 

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Le PriMed 2013 en vidéo :

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MAUDIT SOIT LE PHOSPHATE

MAUDIT SOIT LE PHOSPHATE
85 minutes, 2012
Réalisation : Samy TLILI (Tunisie)
Production : Nomadis Images (Tunisie)

maudit-le-phosphate

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Le 5 janvier 2008, un sit-in organisé par un groupe de jeunes chômeurs en face de l’hôtel de ville de Redeyef, dans le Sud-Ouest de la Tunisie, marque le début d’un mouvement de dissidence civile, qui a duré six mois. 21 ans après le coup d’Etat médical qui l’a porté au pouvoir, le général Ben Ali est confronté à son premier soulèvement populaire.
Leurs noms sont Moudhaffer, Bechir, Adnene, Leila, Adel ou Haroun. Ce sont des enseignants, des chômeurs, des jeunes dans le désespoir. Certains sont dans les rues pour crier leur colère, d’autres pour soutenir ces jeunes gens. Ils se sont réunis dans un mouvement populaire sans précédent dans l’histoire contemporaine de la Tunisie, « la révolte pour la dignité ».
L’équation dans ce bassin minier est simple et absurde : le phosphate est produit par une région qui en subit toutes les mauvaises conséquences (écologiques et autres), sans en recevoir aucun avantage.
Quatre ans plus tard, que reste-t-il de cette aventure humaine ? Des âmes brisées et des plaies toujours ouvertes, mais aussi de la fierté et de la dignité.

Né en 1985 à Kairouan (Tunisie), Samy TLILI est un jeune réalisateur tunisien. Il est aussi enseignant à l’Université de Sousse. Il a à son actif trois courts-métrages. « Maudit soit le phosphate » est son premier long-métrage documentaire.

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TUNISIE, LES NAUFRAGES DE LA REVOLUTION

TUNISIE, LES NAUFRAGES DE LA REVOLUTION de Alexandra DENIAU, François RENAUT et Christophe KENCK

45 minutes, 2011

Production : France Télévisions – France 2 Envoyé Spécial / France

Des milliers de tunisiens qui émigrent clandestinement vers l’Europe, des centaines de milliers d’immigrés qui fuient la guerre en Libye. L’Europe doit-elle redouter l’arrivée massive de clandestins ? Carnet de route en France et en Tunisie à bord de l’un des rafiots surchargés mettant le cap sur l’île italienne de Lampedusa.

Pourquoi certains Tunisiens fuient-ils leur pays ? Pourquoi ne croient-ils pas aux promesses de leur révolution après 23 ans de dictature ?

Alexandra DENIAU est née en 1975. Elle a obtenu une maîtrise en sciences de l’information et de la communication en 1998. Depuis 1999 elle travaille pour la télévision: Arte Info, Canal +, I-Télé, Capa, et depuis septembre 2008 elle est reporter pour l’émission Envoyé Spécial de France 2.
François RENAUT est journaliste et caméraman. Après des études de lettres et de journalisme, il entame sa carrière comme journaliste reporter d’images pour plusieurs chaînes de télévision. Depuis 2010 il travaille pour France 2 et l’émission Dimanche + de Canal +.
Christophe KENCK est journaliste reporter d’images et grand reporter. Il a travaillé pour plusieurs chaînes de télévision françaises. Depuis janvier 2008, il travaille notamment pour France 2 sur les émissions Compléments d’Enquête, Envoyé Spécial, Stade 2 et sur les journaux d’actualité.

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