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NAMRUD (LE TRUBLION)

95 minutes, 2017
Réalisation : Fernando ROMERO-FORSTHUBER (Autriche, Espagne)
Production : Soleil Film (Autriche)

Né palestinien dans l’État d’Israël, Jowan Safadi est un musicien célèbre à travers tout le monde arabe. Il n’a pas peur de s’attaquer à des sujets tabous, ce qui lui a valu d’être au coeur de controverses à plusieurs reprises : après avoir fait l’objet d’une enquête de la police israélienne pour « incitation au terrorisme », sa dernière tournée en Jordanie s’est terminée par son arrestation par les autorités. A présent, un tout nouveau défi s’impose à Jowan : il doit assumer ses responsabilités paternelles depuis que son fils Don, âgé de 15 ans, a emménagé chez lui.

Fernando ROMERO-FORSTHUBER est né à Séville en 1983 d’un père espagnol et d’une mère autrichienne.
A l’âge de 17 ans, il part vivre à Vienne où il travaille dans le monde du cinéma. Deux ans après, il fait son premier voyageen Israël, où il collabore avec des musiciens palestiniens comme réalisateur et producteur de leurs clips vidéos. En Autriche, il fait carrière dans les domaines des vidéoclips, du cinéma et de la publicité.
Dernièrement il a travaillé sur des reportages pour les télévisions autrichiennes ORF et ATV, notamment en Syrie.

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HISTOIRES D’ISRAËL

53 minutes, 2017
Réalisation : William KAREL et Blanche FINGER (France)
Production : Roche Productions, Arte (France)

70 ans après la création de l’État hébreu, dix écrivains israéliens emblématiques (Amos Oz, David Grossman, Avraham B. Yehoshua…) dressent un état des lieux de leur pays : ses valeurs, ses craintes, ses contradictions. Ces hommes et ces femmes de lettres puisent leur inspiration dans le climat de tension permanente dans lequel ils vivent. Leurs œuvres se font l’écho de toutes les problématiques rencontrées par leur pays : le poids du passé, le projet sioniste, les Palestiniens, la religion, l’armée, les tensions sociales, les fractures territoriales…
Un portrait original et subjectif d’Israël, où la littérature permet de comprendre la géopolitique.

 

William KAREL a été photographe aux agences Gamma et Sygma (1973-1983). Une large partie de son œuvre est consacrée à l’histoire du XXe siècle. Il s’est notamment spécialisé dans la chronique des coulisses du pouvoir et les portraits de personnalités politiques (Barack Obama, Georges W. Bush, Margaret Thatcher, François Mitterrand, Nicolas Sarkozy) ou culturelles (Philip Roth pour la série American Masters de PBS). Il est, depuis 1984, le réalisateur d’une trentaine de documentaires sur l’histoire, la politique ou la culture, dont de nombreux primés. Parmi eux : « François Mitterrand, que reste-t-il de nos amours ? » (2015), « Jusqu’au dernier. La destruction des Juifs d’Europe » (2014), « Album(s) d’Auschwitz »(2011) co-réalisé avec Blanche Finger, « Barack Obama. Au cœur de la maison blanche » (2012), « Looking for Nicolas
Sarkozy » (2011), « Philip Roth, sans complexe » (2010). Observateur amusé et passionné de ses contemporains, il a reçu en 2003 le prix Europa Gold Prize pour l’ensemble de son œuvre.

Blanche FINGER est scénariste et réalisatrice. Elle a à son actif les documentaires « Jusqu’au dernier : la destruction des Juifs d’Europe » (2014), « Album(s) d’Auschwitz » (2011) co-réalisé avec William Karel, « Ethel Rosenberg, la dernière danse » (2003) et « La Rafle du Vel d’Hiv.. 50 ans après » (1992).

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NÉ À DEIR YASSIN

63 minutes, 2016
Réalisation : Neta Shoshani (Israël)
Production : Rotem FARAN (Israël), Artline Films (France)

Le film raconte l’histoire de Deir Yassin, village arabe conquis après une bataille très controversée en 1948, et transformé en 1951 en hôpital psychiatrique appartenant au gouvernement israélien.
Aujourd’hui, on n’a pas accès à Deir Yassin ni aux photos répertoriées dans les archives de l’Armée de défense d’Israël.
C’est une tache sur le passé d’Israël, dont personne n’aime parler.
Le film présente le récit du point de vue israélien de l’histoire de Deir Yassin, aboutissant à un exode massif de résidents arabes et considéré comme le début du problème des réfugiés palestiniens.

 


Née en 1980 à Jérusalem, Neta SHOSHANI vit et travaille à Tel-Aviv.
Diplômée de l’École des beaux-arts de Bezalel (Jérusalem) en communication visuelle, elle a travaillé au sein de la radio de l’armée israélienne en tant que productrice et rédactrice au département de l’information.
Parmi ses films en tant que réalisatrice : « House Call » (3 documentaires, 2016), « Handa Handa 4 » (2013, 60 minutes) et « Between Her and Him » (2013, 60 minutes).

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BLAGUES A PART

de Vanessa ROUSSELOT
54 minutes, 2010
Production : éO Productions / France

Le rire résiste-t-il à toute tragédie? Si oui, comment ? Vanessa Rousselot, jeune réalisatrice française, a eu très tôt l’intuition que le rire ne connaît pas de frontière. En 2005, elle sillonne la Palestine en quête de l’humour de son peuple. Sa démarche est simple : demander, à chaque nouvelle rencontre: « Connaissez-vous une blague palestinienne? » La première réponse déroute: « Notre situation tout entière est une blague ». Puis les langues se délient, la jovialité prend le dessus, les plaisanteries fusent…
Cibles favorites des Palestiniens : les Hébronites, habitants arabes d’Hébron (équivalent des blagues belges en France), et bien sûr les Israéliens. « Blagues à part » est une traversée émouvante des forces de survie au cœur d’un conflit. On y découvre l’humour d’un peuple, mais aussi sa grande tendresse…

Vanessa ROUSSELOT, diplômée de langue et d’histoire du monde arabe, a passé un an en Cisjordanie pour poursuivre ses études d’arabe. Elle est coauteur et interprète d’un duo humoristique intitulé « Duo des pâquerettes », et auteur de reportages pour la télévision. « Blagues à part » est son premier film.

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