jouralep-site En direct du PriMed

UN JOUR À ALEP

24 minutes, 2017
Réalisation : Ali Al-IBRAHIM (Syrie)
Production : Feras FAYYAD, Aleppo Media Centre (Syrie)

Asphyxié par le siège inhumain et sans issue qu’impose le régime syrien, et après cinq mois ininterrompus de bombardements insensés, un groupe d’enfants vivant à Alep commence à peindre les murs de la ville.
Un geste de protestation et de résistance infime, pour oser rêver au retour de la vie dans une ville humiliée par les tirs et les bombes, au vu et au su des puissances internationales n’ayant rien tenté pour sauver des vies.
De part et d’autre de la ville, des couleurs apparaissent. De petites lueurs d’espoir germent dans la tête des milliers de personnes restées prisonnières, étouffant entre les ruines et les décombres.
Alors que les forces russes coupent l’approvisionnement en vivres et en médicaments, plus de 280 000 civils errent sans maison ni abri, à la recherche de raisons de continuer et de nouvelles sources d’espoir. Ce qui s’est passé à Alep ne sera jamais oublié.

 


Ali Al-Ibrahim est un journaliste syrien.
Il a obtenu un diplôme en médias et communication à l’Université de Damas.
Il a travaillé comme correspondant pour plusieurs quotidiens syriens et comme reporter pour des quotidiens du monde arabe tels que Al-Hayat, Al-Mouden, Aaraby Aljadeed et Elaph. Il a réalisé des reportages pour les chaînes Al-Araby TV et ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism Network).
Il a travaillé comme reporter pour Sky News Arabia en Syrie où il a réalisé des reportages sur la guerre en cours.

En direct du PriMed

KACHACH, AU-DESSUS DE ZAATARI

14 minutes, 2016
Réalisation : Bruno PIERETTI (France)
Production : Xavier THESNON-HILY et Bruno PIERETTI (France)

Dans le camp de réfugiés de Zaatari, les Syriens attendent la fin d’une guerre qui s’éternise. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : les Kachach. Ces éleveurs d’oiseaux font revivre une tradition dans ce camp que nul n’est censé quitter. Leurs oiseaux ramènent une part de rêve, en attendant la fin de l’exil.


Bruno PIERETTI essaie par le documentaire ou la fiction de poser un regard hétéroclite sur la guerre, la violence et ses conséquences.
Son premier documentaire, « Kachach, au-dessus de Zaatari », tente d’aborder de manière originale les douleurs de l’exil.

attention En direct du PriMed

ATTENTION !

51 minutes, 2016
Réalisation : Onur Bakır (Turquie) et Panagiotis Charamis (Grèce)
Production : Damla KIRKALI, Onur BAKIR (Turquie)

Onur, doctorant de 32 ans, fait face à un dilemme : soit il paye son exemption de service militaire, soit il fait ses six mois de service.
Pour prendre sa décision, il tourne sa caméra vers sa famille et ses amis qui lui donnent des réponses différentes sur les aspects éthiques et politiques du choix qu’il est sur le point de faire.
« Attention ! » est un film qui traite d’un sujet controversé sur le ton de l’humour, tout en ouvrant une fenêtre sur ce que pensent les Turcs de leurs propres forces armées, l’une des plus grandes au monde.

 


Onur BAKIR est un doctorant du département de philosophie de l’Université de Boğaziçi.
Ce premier documentaire, co-réalisé avec Panagiotis Charamis, a gagné le Prix du Meilleur Documentaire au 35ème Festival International du Film d’Istanbul en 2016.

Panagiotis CHARAMIS a suivi des études en cinéma à l’Université de Kent et ensuite à l’Université de Kingston. Depuis, il travaille comme réalisateur et directeur de la photographie de courts-métrages, documentaires et publicités.

En direct du PriMed

NÉ À DEIR YASSIN

63 minutes, 2016
Réalisation : Neta Shoshani (Israël)
Production : Rotem FARAN (Israël), Artline Films (France)

Le film raconte l’histoire de Deir Yassin, village arabe conquis après une bataille très controversée en 1948, et transformé en 1951 en hôpital psychiatrique appartenant au gouvernement israélien.
Aujourd’hui, on n’a pas accès à Deir Yassin ni aux photos répertoriées dans les archives de l’Armée de défense d’Israël.
C’est une tache sur le passé d’Israël, dont personne n’aime parler.
Le film présente le récit du point de vue israélien de l’histoire de Deir Yassin, aboutissant à un exode massif de résidents arabes et considéré comme le début du problème des réfugiés palestiniens.

 


Née en 1980 à Jérusalem, Neta SHOSHANI vit et travaille à Tel-Aviv.
Diplômée de l’École des beaux-arts de Bezalel (Jérusalem) en communication visuelle, elle a travaillé au sein de la radio de l’armée israélienne en tant que productrice et rédactrice au département de l’information.
Parmi ses films en tant que réalisatrice : « House Call » (3 documentaires, 2016), « Handa Handa 4 » (2013, 60 minutes) et « Between Her and Him » (2013, 60 minutes).

syrie la guerre sielncieuse En direct du PriMed

SYRIE, LE CRI ÉTOUFFÉ

72 minutes, 2017
Réalisation : Manon LOIZEAU (France)
Co-auteur Annick COJEAN
Production : Magnéto Presse, avec la participation de France Télévisions (France)

C’est une plainte. Une plainte étouffée, mais assourdissante. Un cri silencieux dont les soubresauts déchirent les murs des prisons, des sous-sols, des antichambres de la mort. C’est le cri des femmes syriennes violées depuis six ans dans les geôles de Bachar al-Assad. Un crime organisé, réfléchi, car il est fondé sur l’un des tabous les mieux ancrés dans la société traditionnelle syrienne et il joue sur le silence des victimes, convaincues de risquer le rejet par leur propre famille, voire une condamnation à mort. Le viol comme arme de guerre en Syrie est aussi le crime le plus tu. C’est un moyen pour détruire non seulement la femme et son identité, mais aussi pour briser sa famille, son clan, et toute forme de résistance.
Comment en Syrie le corps de la femme est-il devenu territoire de guerre ? C’est la question que soulève ce film en donnant la parole à des femmes jusque-là emmurées dans la honte et le silence.

 


Manon LOIZEAU a travaillé comme journaliste pendant 8 ans en Russie, de 1994 à 2002, pour la BBC, Le Monde et pour Capa. Elle a commencé à réaliser des documentaires en 1997 à Moscou pour France 2, Arte, Canal +, ayant principalement pour sujet les droits de l’homme, des endroits interdits, ou des pays interdits tels que la Tchétchénie où elle a travaillé pendant plus de 10 ans. Après la Russie, elle a réalisé plusieurs films en Afghanistan, en Inde et au Pakistan.
Ces dernières années, elle a réalisé des films essayant de raconter l’espoir et le désespoir de l’Iran. Au fil des ans, elle a été animée par l’idée de raconter des histoires inédites, de faire entendre des voix que l’on interdit de parler – en Syrie, au Yémen et à nouveau en Tchétchénie.

wheelsofwar-primed En direct du PriMed

WHEELS OF WAR

57 minutes, 2015
Réalisation : Rami KODEIH (Liban)
Production : Al Jazeera Documentary Channel (Qatar)

De 1975 à 1990, le Liban a été impliqué dans une guerre civile dévastatrice qui a coûté la vie à environ 200.000 personnes. Toute une génération de jeunes a combattu au nom de confessions religieuses différentes.
Dans le sillage de la guerre, plusieurs de ces jeunes miliciens ont trouvé la paix dans un lieu improbable. Le documentaire « Wheels of war » raconte leur histoire.

 

Rami KODEIH est né en 1983.
Il a suivi des études de réalisation cinématographique à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Son film de fin d’études « A Sheherazade Tale » a été sélectionné au Festival International du Court-métrage de Clermont-Ferrand en 2008 et il a été récompensé du Prix du meilleur film arabe au Festival du Court-métrage de Jordanie en 2007.
Il a ensuite écrit et réalisé son deuxième court-métrage « The mill » et plus récemment le documentaire « Wheels of war ».
Il réalise des documentaires pour la chaîne Al Jazeera et des films institutionnels pour plusieurs agences.

myownprivatewar-primed En direct du PriMed

MY OWN PRIVATE WAR

56 minutes, 2016
Réalisation : Lidija ZELOVIC (Pays-Bas, Serbie)
Production : Zelovic Productions (Pays-Bas), IKON (Pays-Bas)

 

Issue d’une famille serbe de Sarajevo émigrée aux Pays-Bas au début de la guerre civile en Yougoslavie, la cinéaste a suivi pendant des années, en tant que journaliste, le conflit et ses conséquences.
Aujourd’hui elle y revient dans une démarche personnelle, pour régler ses comptes avec le pays qui l’a vue naître. De retour en Bosnie, elle y rencontre un cousin qui était sniper pendant la guerre, un journaliste qui a suivi Mladic de près, ses proches qui, autour d’une table, parlent du passé et du présent…

Lidija ZELOVIC a étudié la littérature yougoslave à l’Université de Sarajevo et a travaillé comme présentatrice à la télévision jusqu’à l’éclatement de la guerre en 1992.
Emigrée aux Pays-Bas avec sa famille, elle étudie le cinéma à l’Université d’Amsterdam.
De 1996 à 2001, elle a été journaliste dans plusieurs pays en guerre. Elle a ensuite commencé à réaliser et produire des documentaires pour les chaînes des télévisions publiques néerlandaise, britannique et allemande.

En direct du PriMed

IN THE SHADOW OF WAR

80 minutes, 2014
Réalisation : Sophia et Georgia SCOTT (Royaume-Uni)
Production : GroundTruth Production (Royaume-Uni), Dartmouth Films (Royaume-Uni), UpperGate Entertainment (Etats-Unis)

« In the shadow of war » est un voyage à travers les espoirs, les rêves et les craintes d’une nouvelle génération qui se trouve à vivre avec les effets d’une guerre terminée avant que la plupart d’entre eux soient nés. Le film montre l’esprit énergique de la Bosnie-Herzégovine, mais témoigne également de l’héritage d’un conflit brutal.

Sophia et Georgia SCOTT
Après une année à l’European Film College au Danemark, Sophia SCOTT a obtenu son diplôme en cinéma documentaire à la Newport Film School de l’Université du Pays de Galles. Elle a ensuite passé six années à Nairobi et a travaillé comme réalisatrice et productrice de documentaires pour les chaînes de télévision PBS et BBC, entre autres.

Après un diplôme de l’Université des Arts de Londres, Georgia SCOTT a réalisé avec sa soeur Sophia son premier film documentaire « Karibuni Lamu », tourné au Kenya.

Georgia et Sophia ont créé en 2012 la société de production GroundTruth Productions.

En direct du PriMed

THE DIVISION OF CYPRUS

47 minutes, 2012
Réalisation : Andreas APOSTOLIDIS (Grèce) et Yuri AVEROF (Grèce)
Production : Anemon Productions (Grèce)

___

Chypre obtient son indépendance de la Grande-Bretagne en 1960. En 1963-64 l’ile fait face à une flambée de violence communautaire. En 1974, c’est le coup d’Etat militaire gréco-chypriote qui renverse le gouvernement légitime. 40 ans après le problème humanitaire, social et politique n’est pas encore résolu.

Andreas APOSTOLIDIS et Yuri AVEROF
Le premier né à Athènes en 1953 est romancier et réalisateur. Le second a étudié l’anthropologie et la sociologie à l’Université de Lausanne.
Producteur de nombreux documentaire, Yuri AVEROF a réalisé en 2001 les documentaires « Banquet of the Dead » et « Earthquake ».
Andreas APOSTOLIDIS vient qu’en à lui d’achever les films « A Place Without People » sur la conservation de la faune sauvage en Afrique et « Twice a Stranger » sur l’échange de populations au 20ème siècle
Ils ont tous les deux réalisé de nombreux épisodes pour la série « Reportage Sans Frontières », une émission d’actualité diffusée chaque semaine sur la télévision publique grecque mais aussi pour 1821″, une série de documentaires sur la guerre d’indépendance grecque.

REVENIR A LA LISTE

En direct du PriMed

SARAJEVO, DES ENFANTS DANS LA GUERRE

53 minutes, 2014
Réalisation : Virginie LINHART (France)
Production : Cinétévé (France)

___

Vanja, Adnan, Nadja, Nijaz ou Sejla avaient 9, 8, 2, 12 ou 13 ans lorsque la guerre a débuté à Sarajevo en 1992. Grièvement blessés, ils ont pu être envoyés en France pour être soignés. Ils y ont passé plusieurs années au cours desquelles ils vont enregistrer des messages à l’attention de leurs familles prisonnières du siège de Sarajevo. Vingt ans plus tard, ils regardent ces images oubliées et se souviennent de leur histoire.

Virginie LINHART, née en 1966 à Montreuil, est une réalisatrice française de documentaires politiques, historiques et sociologiques.
Elle est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et docteur en sociologie politique de l’Institut Politiques de Paris.
Parmi ses derniers documentaires : « Sarajevo, des enfants dans la guerre », « Ce qu’ils savaient, les Alliés face à la shoah », « L’été 1981. Le rose et le noir », « Juin 1940. Le piège du Massilia », « Après les camps, la vie… » et « Écologie, ces catastrophes qui ébranlèrent le monde ».

REVENIR A LA LISTE