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Conférence de presse de la 21ème édition

Visuel-PriMed-2017
Le Visuel du PriMed 2017 créé par Christopher BARRAJA

Toutes les nouveautés de la 21ème édition du PriMed ont été dévoilées lors de la conférence de presse organisée Mardi 17 octobre 2017 à 9h30 à l’Hôtel de Région PACA.

Le PriMed, véritable Semaine audiovisuelle de la Méditerranée, a pour but de promouvoir et de récompenser des programmes dont la qualité et la créativité, aussi bien au niveau des contenus que dans les formes artistiques, sont privilégiées.

Le PriMed s’adresse au grand public mais aussi aux lycéens, à travers son programme d’éducation à la citoyenneté méditerranéenne. 2 500 jeunes de Provence Alpes Côte d’Azur et de Méditerranée vont prendre part à cette 21ème édition

Le PriMed c’est faire venir à Marseille, des professionnels de l’audiovisuel pour des rencontres avec le public.

Le PriMed, c’est aussi l’occasion de faire la fête avec les musiciens de Radio Babel

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>> LA SÉLECTION 2017
Quelques chiffres…
385 films reçus en provenance de 40 pays / 25 films sélectionnés en provenance de 11 pays
12 films projetés pour la première fois en France / 12 films réalisés ou co-réalisés par des femmes
Près de 30 heures de projection gratuites

Découvrez les membres du jury, le programme, la bande annonce et les grands événements de cette 21ème édition à la conférence de presse de mardi 17 Octobre.


 

En direct du PriMed

Les webdocumentaires sélectionnés au PriMed 2017

Retrouvez ici la liste des webdocumentaires sélectionnés à la phase finale du PriMed 2017.
►BORDERBLOB
►CHANTACIER
►LA VIA D’USCITA
►SANT’ELIA


BORDERBLOB
http://borderblob.com/

Réalisation et Production : Andrea KUNKL (Italie)

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« BorderBlob » naît d’une réflexion : les frontières produisent du spectacle. Et dans la nature même du spectacle, le thème traité crée un imaginaire. Les frontières réelles se couvrent ainsi d’un voile et une nouvelle réalité se dessine.
Créé en octobre 2015 et toujours en cours, « BorderBlob » est un collage d’histoires vraies. Lampedusa, Lesbos, Calais, la Mer Méditerranée, Ceuta, Tanger, Melilla, Idomeni, la Bulgarie, la Tunisie, Istanbul font partie des frontières franchies dans ce voyage…

Andrea KUNKL est né à Milan en 1980. Il vit actuellement à Rome.
Il a étudié la sociologie à l’Université Bicocca de Milan et il a suivi un master en photographie à la Nouvelle Académie des Beaux-arts de Milan.
Il travaille sur des projets qui touchent aux frontières, à la perception, à l’identité, à l’utopie… Il a à son actif plusieurs expositions, des collaborations avec des magazines, et il a écrit deux livres. Il est également enseignant.


CHANT ACIER
http://chantacier.fr/

Réalisation : François BON, Emmanuel ROY et Annabel ROUX (France)
Production : Pages & Images Productions, avec la participation de France Télévisions Nouvelles Ecritures (France)

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Ils sont sidérurgistes et disent de l’intérieur l’un des derniers grands sites sidérurgiques français – l’usine, leur usine. Abouchée à la mer, l’usine sidérurgique de Fos-sur-Mer transforme en acier le minerai reçu et le renvoie par la mer, dans un ballet incessant de bateaux.
Au départ, des ateliers d’écriture menés par François Bon avec les salariés de l’usine pour dire ce qu’il y a dans la tête quand on y travaille. Le beau et le risque. La fatalité et la révolte. Le quotidien et le corps. Filmer l’usine depuis les textes, et non pas depuis notre œil à nous avec la création d’un documentaire interactif qui nous immerge dans cette réalité violente et mouvante.
Cette expérience littéraire interactive est accompagnée d’un livre numérique sous la forme d’un abécédaire ainsi que d’une série d’entretiens avec de grands témoins, penseurs, artistes, qui nous livrent leur ressentis, comme une façon d’ouvrir le débat sur le devenir de « l’amplificateur à monde » dans nos sociétés.

Auteur, François BON : Après des études d’ingénieur (Arts et Métiers) inabouties, il travaille plusieurs années dans l’industrie, en France et à l’étranger, et publie son premier livre, « Sortie d’usine », aux éditions de Minuit en 1982. Il se consacrera dès lors à ses activités littéraires, publiant notamment « Rolling Stones, une biographie » (2002), ou « Daewoo » (2004). Dès 1993 il commence une recherche continue dans le domaine des ateliers d’écriture, qui le conduit à enseigner désormais l’écriture créative à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Présent dès 1997 sur Internet, son site www.tierslivre.net est une plateforme d’expérimentation reconnue pour la littérature sur le web. Dernier livre publié : « Fictions du corps, L’Atelier contemporain » (2016).

Réalisateur, Emmanuel ROY : Né en 1976, il a réalisé deux films très personnels : « La part du feu » (long-métrage documentaire sorti au cinéma en novembre 2013) et « Histoires d’œufs » (moyen-métrage documentaire, 2006). Il aime les projets atypiques et les belles collaborations, comme avec Blandine Grosjean pour « Nos chers paradis » (52’ diffusé sur ARTE en novembre 2015). Il termine actuellement un second documentaire interactif : « How to make a Ken Loach film » (produit par Upian et Sixteen Films pour ARTE). Il mène en parallèle différents types d’ateliers de création avec des étudiants, des jeunes de centres sociaux, des personnes détenues, en réinsertion et de divers horizons, au sein des Ateliers Varan à Paris et d’autres structures en région PACA.

Conception interactive, Annabel ROUX : Mouton à cinq pattes, Annabel Roux conçoit et scénarise des expériences et dispositifs interactifs pour le web et le web mobile depuis plus de quinze ans, et depuis près de trois ans collabore aux projets interactifs documentaires ou fictionnels de créateurs et producteurs de tous horizons (documentaire de société, spectacle vivant, musique). Elle développe également ses projets personnels autour des questions liées à la place des technologies dans notre quotidien et anime des ateliers d’écriture interactive avec le tlab.mars, collectif pluridisciplinaire marseillais.


LA VIA D’USCITA
http://www.report.rai.it/webdoc/la-via-d-uscita/

Réalisation : Milena GABANELLI avec l’équipe de l’émission Report de RAI 3 (Italie)
Production : RAI RadioTelevisione Italiana (Italie)

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Aujourd’hui nous sommes confrontés à la plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. La réponse de l’Europe a été la signature d’un accord avec la Turquie qui a eu comme effet la fermeture de la route des Balkans, pour empêcher ainsi aux réfugiés de rejoindre le Nord de l’Europe.
Le traité de Schengen vacille, de nombreux Etats européens construisent des barricades.
Le résultat est qu’aujourd’hui la seule voie ouverte est celle méditerranéenne, de la Libye à l’Italie, et le territoire italien est en train de devenir, avec la Grèce, la seule zone d’atterrissage. Pour éviter l’instabilité dans le pays, l’Italie doit faire face à cette vague migratoire et changer radicalement ses modalités d’accueil.
L’équipe de l’émission Report de Rai 3 a essayé de construire un projet, géré par l’Etat italien sous contrôle européen, où le drame se transforme en opportunité. On y a calculé les coûts et proposé les avantages. Ce projet, soumis au Commissaire européen et aux délégués des Etats membres de l’Europe du Nord, a reçu un accueil favorable.
L’enquête de Report est une contribution d’idées destinée au gouvernement italien.

Milena GABANELLI est une journaliste et présentatrice de la télévision italienne.
Elle travaille comme indépendante à la Rai pour des émissions d’investigation.
Elle a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans à Desio (province de Brianza), puis à Bologne, où elle est sortie diplômée du DAMS en présentant une thèse sur l’histoire du cinéma.
En 1982, elle rejoint la Rai et réalise des programmes d’actualité pour la troisième chaîne régionale.
L’émission Report, dont elle est réalisatrice et présentatrice, est diffusée pour la première fois en 1997 sur Rai 3 et présentée à l’époque par Giovanni Minoli. Au fil du temps cette émission devient le programme de journalisme d’investigation le plus connu en Italie et affronte principalement des thèmes à caractère économique, mais aussi des thèmes liés à la santé, la justice, l’inefficience des services publics et au crime organisé (écomafia, services secrets, etc.). L’émission a également fait l’objet de plaintes à cause des sujets sensibles traités. Le 28 novembre 2016 elle a présenté sa dernière émission.


SANT’ELIA. FRAGMENTS D’UN ESPACE QUOTIDIEN
http://webdoc.unica.it/santelia/index.php

Réalisation : Silvia ARU, Bruno CHIARAVALLOTI, Claudio JAMPAGLIA et Maurizio MEMOLI (Italie)
Production : Università di Cagliari, Prospekt Photographers (Italie)

santelia-site

Sant’Elia, un quartier de la banlieue de Cagliari, en Sardaigne.
Des femmes en racontent les mythes, les conflits, la fatigue et la fierté d’y vivre.
A l’arrière-plan des immeubles HLM, des terrains vagues, des nouveaux projets immobiliers et la mer.
Le web-documentaire, enrichi de six portraits des personnages-narrateurs, de contenus multimédias, de graphiques, de cartes, de galeries de photos, est le résultat de trois ans de recherche et de travail commun entre des chercheurs de l’Université de Cagliari, des cinéastes et un groupe de femmes du quartier.

Silvia Aru est géographe. Après son doctorat à l’Université de Trieste en Géohistoire et Géo-économie des régions frontalières, elle a acquis une expérience de recherche en Italie (Florence, Cagliari et Turin) et à l’étranger (Vancouver, Rio de Janeiro). En 2016 elle a remporté le prix Jeune Chercheur de la Société géographique italienne. Elle est actuellement chercheuse à l’Université de Sienne.

Bruno Chiaravalloti est anthropologue et réalisateur. Depuis 2000, il collabore avec des festivals de cinéma et il réalise des documentaires. En 2008, il a remporté un prix pour son documentaire « Una questione privata » et en 2011 il a remporté le prix Fai au Festival de Cinéma de Milan. En 2013, il a collaboré avec l’artiste Marinella Senatore sur un documentaire d’art participatif. En 2016 son documentaire « Our War », réalisé avec Claudio Jampaglia et Benedetta Argentieri, a été présenté au 73ème Festival du Cinéma de Venise.

Claudio Jampaglia est journaliste, auteur et producteur. Comme journaliste, il a collaboré avec différents journaux et magazines, radios et émissions télévisées. Il a publié plusieurs livres. Depuis 2010, avec l’agence Prospekt, il travaille comme auteur et producteur. En 2016 son documentaire « Our War », réalisé avec Bruno Chiaravalloti et Benedetta Argentieri, a été présenté au 73ème Festival du Cinéma de Venise.

Maurizio Memoli est professeur de géographie à la faculté d’architecture de l’Université de Cagliari. Membre du Conseil d’Administration de la Société géographique italienne, depuis 2008 il est membre de l’UMR GRED (Gouvernance, Risque, Environnement, Développement), département de recherche de l’Université de Montpellier 3 – Paul Valéry (France). Ses principaux thèmes de recherche concernent la géographie urbaine, les représentations et la production d’images de la ville, la politique et les mouvements urbains ainsi que les pratiques et les perceptions de l’espace. Il est le coordinateur scientifique du projet multimédia « Geo-telling ».

nessuno-ci-puo-giudicare En direct du PriMed

NESSUNO CI PUÒ GIUDICARE

83 minutes, 2016
Réalisation : Steve DELLA CASA et Chiara RONCHINI (Italie)
Production : Istituto Luce Cinecittà srl (Italie)

Dans l’Italie de l’après-guerre et du miracle économique, le cinéma continue d’être le passe-temps favori des Italiens, ainsi que le vrai miroir des changements en cours dans le pays.
Les films musicaux, avec comme protagonistes des chanteurs de la jeune génération, racontent cette Italie en pleine transformation.


Né en 1953 à Turin, Steve DELLA CASA est critique de cinéma italien et directeur artistique de plusieurs festivals. Il a aussi réalisé quelques documentaires (« Perché sono un Genio! Le Tante Vite di Lorenza Mazzetti », 2016; « Flaiano: il Meglio è Passato », 2010) et a joué des petits rôles dans quelques films.

Chiara RONCHINI naît dans la campagne romaine.
Elle a travaillé dans les domaines de la coopération internationale, de la photographie, du design et du cinéma documentaire, entre Rome, Pristina et Barcelone.
Elle est aujourd’hui monteuse et travaille dans la post-production.
« Nessuno ci può giudicare » est son premier documentaire en tant que réalisatrice.

wastewreck-site En direct du PriMed

WASTE NO. 2 WRECK

9 minutes, 2016
Réalisation et Production : Jan IJÄS (Finlande)

« Waste no. 2 Wreck » a été tourné en 2014 et 2015 dans le cimetière des bateaux de réfugiés sur l’île italienne de Lampedusa. Ici, la valeur des ordures et des déchets peut changer de façon étonnante.


Né en 1975 en Finlande, l’artiste multimédia et cinéaste Jan IJÄS vit et travaille à Helsinki. Il réalise des films documentaires, de fiction et des films expérimentaux qui traitent de thèmes de société difficiles, comme la migration dans des sociétés étrangères et hostiles. Ses films ont été largement montrés à l’étranger dans des festivals, des musées et des galeries d’art.

jouralep-site En direct du PriMed

UN JOUR À ALEP

24 minutes, 2017
Réalisation : Ali Al-IBRAHIM (Syrie)
Production : Feras FAYYAD, Aleppo Media Centre (Syrie)

Asphyxié par le siège inhumain et sans issue qu’impose le régime syrien, et après cinq mois ininterrompus de bombardements insensés, un groupe d’enfants vivant à Alep commence à peindre les murs de la ville.
Un geste de protestation et de résistance infime, pour oser rêver au retour de la vie dans une ville humiliée par les tirs et les bombes, au vu et au su des puissances internationales n’ayant rien tenté pour sauver des vies.
De part et d’autre de la ville, des couleurs apparaissent. De petites lueurs d’espoir germent dans la tête des milliers de personnes restées prisonnières, étouffant entre les ruines et les décombres.
Alors que les forces russes coupent l’approvisionnement en vivres et en médicaments, plus de 280 000 civils errent sans maison ni abri, à la recherche de raisons de continuer et de nouvelles sources d’espoir. Ce qui s’est passé à Alep ne sera jamais oublié.

 


Ali Al-Ibrahim est un journaliste syrien.
Il a obtenu un diplôme en médias et communication à l’Université de Damas.
Il a travaillé comme correspondant pour plusieurs quotidiens syriens et comme reporter pour des quotidiens du monde arabe tels que Al-Hayat, Al-Mouden, Aaraby Aljadeed et Elaph. Il a réalisé des reportages pour les chaînes Al-Araby TV et ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism Network).
Il a travaillé comme reporter pour Sky News Arabia en Syrie où il a réalisé des reportages sur la guerre en cours.

photo du film En direct du PriMed

MY MOTHER, THE TOBACCO GROWER

21 minutes, 2016
Réalisation et Production : Stathis Galazoulas (Grèce)

Depuis son enfance, ma grand-mère Chrisoula a travaillé dans les champs de tabac.
En décembre 2014, avec mon frère, elle assiste à un spectacle sur l’histoire du tabac dans la ville de Agrinio. Un événement important qui permet aux habitants de se souvenir du passé de leur ville.


Stathis Galazoulas a obtenu un diplôme en photographie artistique et en réalisation cinématographique. Il a réalisé des documentaires diffusés sur la télévision publique grecque ERT (« The Other Man », 2014 ; « Niala, a Forgotten History Page », 2013). Il travaille comme assistant caméraman, directeur de la photographie et réalisateur.

En direct du PriMed

KACHACH, AU-DESSUS DE ZAATARI

14 minutes, 2016
Réalisation : Bruno PIERETTI (France)
Production : Xavier THESNON-HILY et Bruno PIERETTI (France)

Dans le camp de réfugiés de Zaatari, les Syriens attendent la fin d’une guerre qui s’éternise. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : les Kachach. Ces éleveurs d’oiseaux font revivre une tradition dans ce camp que nul n’est censé quitter. Leurs oiseaux ramènent une part de rêve, en attendant la fin de l’exil.


Bruno PIERETTI essaie par le documentaire ou la fiction de poser un regard hétéroclite sur la guerre, la violence et ses conséquences.
Son premier documentaire, « Kachach, au-dessus de Zaatari », tente d’aborder de manière originale les douleurs de l’exil.