jouralep-site

UN JOUR À ALEP

24 minutes, 2017
Réalisation : Ali Al-IBRAHIM (Syrie)
Production : Feras FAYYAD, Aleppo Media Centre (Syrie)

Asphyxié par le siège inhumain et sans issue qu’impose le régime syrien, et après cinq mois ininterrompus de bombardements insensés, un groupe d’enfants vivant à Alep commence à peindre les murs de la ville.
Un geste de protestation et de résistance infime, pour oser rêver au retour de la vie dans une ville humiliée par les tirs et les bombes, au vu et au su des puissances internationales n’ayant rien tenté pour sauver des vies.
De part et d’autre de la ville, des couleurs apparaissent. De petites lueurs d’espoir germent dans la tête des milliers de personnes restées prisonnières, étouffant entre les ruines et les décombres.
Alors que les forces russes coupent l’approvisionnement en vivres et en médicaments, plus de 280 000 civils errent sans maison ni abri, à la recherche de raisons de continuer et de nouvelles sources d’espoir. Ce qui s’est passé à Alep ne sera jamais oublié.

 


Ali Al-Ibrahim est un journaliste syrien.
Il a obtenu un diplôme en médias et communication à l’Université de Damas.
Il a travaillé comme correspondant pour plusieurs quotidiens syriens et comme reporter pour des quotidiens du monde arabe tels que Al-Hayat, Al-Mouden, Aaraby Aljadeed et Elaph. Il a réalisé des reportages pour les chaînes Al-Araby TV et ARIJ (Arab Reporters for Investigative Journalism Network).
Il a travaillé comme reporter pour Sky News Arabia en Syrie où il a réalisé des reportages sur la guerre en cours.

photo du film

MY MOTHER, THE TOBACCO GROWER

21 minutes, 2016
Réalisation et Production : Stathis Galazoulas (Grèce)

Depuis son enfance, ma grand-mère Chrisoula a travaillé dans les champs de tabac.
En décembre 2014, avec mon frère, elle assiste à un spectacle sur l’histoire du tabac dans la ville de Agrinio. Un événement important qui permet aux habitants de se souvenir du passé de leur ville.


Stathis Galazoulas a obtenu un diplôme en photographie artistique et en réalisation cinématographique. Il a réalisé des documentaires diffusés sur la télévision publique grecque ERT (« The Other Man », 2014 ; « Niala, a Forgotten History Page », 2013). Il travaille comme assistant caméraman, directeur de la photographie et réalisateur.

KACHACH, AU-DESSUS DE ZAATARI

14 minutes, 2016
Réalisation : Bruno PIERETTI (France)
Production : Xavier THESNON-HILY et Bruno PIERETTI (France)

Dans le camp de réfugiés de Zaatari, les Syriens attendent la fin d’une guerre qui s’éternise. Parmi les exilés, une communauté s’est reformée : les Kachach. Ces éleveurs d’oiseaux font revivre une tradition dans ce camp que nul n’est censé quitter. Leurs oiseaux ramènent une part de rêve, en attendant la fin de l’exil.


Bruno PIERETTI essaie par le documentaire ou la fiction de poser un regard hétéroclite sur la guerre, la violence et ses conséquences.
Son premier documentaire, « Kachach, au-dessus de Zaatari », tente d’aborder de manière originale les douleurs de l’exil.

bolingo-site

BOLINGO. LA FORÊT DE L’AMOUR

29 minutes, 2016
Réalisation : Alejandro G. SALGADO (Espagne)
Production : La Maleta (Espagne)

« Bolingo. La forêt de l’amour » raconte le périple qu’ont entrepris plusieurs femmes depuis le coeur de l’Afrique jusqu’au Nord du Maroc, à la poursuite de leur « rêve européen ».
Certaines d’entre elles ont accouché dans le camp de Bolingo, ou dans d’autres camps construits à côté de la frontière entre le Maroc et l’Espagne.
Bolingo signifie « amour » en lingala, une langue parlée par un groupe de migrants congolais et qui donne toute son humanité au drame des migrants en Afrique du Nord. Ils ont créé ce camp où les migrantes peuvent vivre avec leurs enfants dans l’attente de traverser la frontière pour arriver en Europe.
« Bolingo. La forêt de l’amour » nous présente ces mères qui luttent pour leur survie et qui élèvent leurs enfants dans des conditions difficiles.

 


Alejandro G. SALGADO est né en 1982. Il a suivi des études en médias et communication, et en histoire de l’art à l’Université de Séville. Il a complété sa formation avec une spécialisation en écriture de scénarios de longs-métrages de fiction à Barcelone. Depuis 2011, il travaille à la production et à la réalisation de nombreux films.
Comme réalisateur, il a à son actif le documentaire « Final de Trayecto » (2009), le court-métrage documentaire « Among tissues and dreams » (2010) et le documentaire « The disorder of the senses » (2013). Ce dernier a reçu plusieurs récompenses. Depuis 2014, il fait partie de la société de production La Maleta.

marenostro-site

MARE NOSTRO

55 minutes, 2016
Réalisation : Andrea Gadaleta Caldarola (Italie)
Production : Andrea GADALETA CALDAROLA, Rosanna RIZZI (Italie)

Molfetta, une ville au Sud de l’Italie surplombant la mer Adriatique.
Ici, la mer est non seulement l’arrière-plan de pittoresques paysages de carte postale, mais la pêche et le commerce maritime ont façonné au fil des siècles l’écosystème social et l’économie de la ville.
A travers les voix des pêcheurs, « Mare Nostro » tisse et rassemble les fragments et les souvenirs d’un lieu, le port de Molfetta.


Andrea GADALETA CALDAROLA est né en 1979. Il est réalisateur de documentaires et monteur.
Il travaille également comme formateur.
Il a à son actif trois films documentaires : « Mare nostro » (2016), « Destination de Dieu » (2014) et « Nomos » (2012).

GAZA SURF CLUB

87 minutes, 2016
Réalisation : Philip GNADT et Mickey YAMINE (Allemagne)
Production : Little Bridge Pictures (Allemagne)

Piégée dans « la plus grande prison à ciel ouvert au monde » et soumise à la loi de la guerre, la nouvelle génération est irrésistiblement attirée par les rivages. Révoltés par l’occupation et par l’impasse politique, les surfeurs de Gaza recouvrent, au coeur des vagues de la Méditerranée, leurs libertés personnelles.


Philip GNADT a étudié à l’Université des médias de Stuttgart. Il a obtenu son diplôme avec son film de fin d’études « Zwölf Seiten », lauréat du prix du public au festival Independent Days de Karlsruhe en 2010. Il travaille comme réalisateur.
Avec Mickey Yamine il suit le projet de « Gaza Surf Club » depuis 2012.

Mickey YAMINE a grandi au Caire avant de partir vivre en Allemagne à l’âge de 18 ans.
Il a étudié la production cinématographique à l’Université de cinéma de Babelsberg où il a obtenu son diplôme avec son film de fin d’études « Tropic of Bear ».
Avec Little Bridge Pictures, sa société de production basée à Berlin, il a récemment produit « Gaza Surf Club » (2016) et « The Last Compartment » (2016).

benvenuti-film

BENVENUTI

54 minutes, 2017
Réalisation : Laura Auriole (France) et Annalisa Lendaro (Italie)
Production : CNRS Images (France)

Lampedusa, un caillou de 20 km², une des frontières de l’Europe.
Une île italienne connue pour être la destination de milliers de migrants qui fuient les guerres et la misère, et qui chaque année risquent leur vie en traversant la Méditerranée.
Frontière pour les uns, paradis balnéaire pour d’autres : ses eaux turquoises, ses paysages paradisiaques, sa nonchalance en font une destination touristique prisée.
Entre ces mondes a priori étanches, qui ne font que s’effleurer, la vie sur l’île se doit de continuer.
Dans ce film, les habitants et ses visiteurs se confient et se mettent en scène, se dévoilent et se masquent. A demi-mot ou avec franc-parler, ils conduisent le spectateur à découvrir Lampedusa de l’intérieur, dans ses multiples contrastes et ses ambivalences. Naufrages et camps de rétention, dolce vita et pêche traditionnelle…
Voyage au cœur d’une île militarisée et splendide, théâtre et spectatrice d’une des tragédies de notre siècle.


Laura AURIOLE est née en 1981.
Diplômée en anthropologie (études africaines) et en lettres germaniques de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne, elle s’est d’abord investie dans le journalisme en Europe et en Afrique, avant de se spécialiser dans la réalisation de films documentaires, entre autres à l’Université de Bordeaux.
Aujourd’hui auteure et réalisatrice de films documentaires, sa démarche cinématographique se situe à l’entrecroisement des sciences sociales, de l’art et de la culture. En 2012 elle a réalisé son court-métrage de fin d’études, « Mémoires », sur la mémoire du passé négrier de la ville de Bordeaux. « Benvenuti » est son premier long-métrage documentaire.

Annalisa LENDARO est chercheuse au CNRS en sociologie politique.
Elle travaille notamment sur les phénomènes migratoires et les frontières. Au vu de l’actualité politique et migratoire, elle s’est orientée vers la production d’un savoir qui essaye de décloisonner la recherche scientifique pour permettre le débat dans et hors les enceintes de l’Université. Son CV se constitue principalement de publications et de communications à des congrès et journées d’étude. « Benvenuti » est son premier film documentaire.

attention

ATTENTION !

51 minutes, 2016
Réalisation : Onur Bakır (Turquie) et Panagiotis Charamis (Grèce)
Production : Damla KIRKALI, Onur BAKIR (Turquie)

Onur, doctorant de 32 ans, fait face à un dilemme : soit il paye son exemption de service militaire, soit il fait ses six mois de service.
Pour prendre sa décision, il tourne sa caméra vers sa famille et ses amis qui lui donnent des réponses différentes sur les aspects éthiques et politiques du choix qu’il est sur le point de faire.
« Attention ! » est un film qui traite d’un sujet controversé sur le ton de l’humour, tout en ouvrant une fenêtre sur ce que pensent les Turcs de leurs propres forces armées, l’une des plus grandes au monde.

 


Onur BAKIR est un doctorant du département de philosophie de l’Université de Boğaziçi.
Ce premier documentaire, co-réalisé avec Panagiotis Charamis, a gagné le Prix du Meilleur Documentaire au 35ème Festival International du Film d’Istanbul en 2016.

Panagiotis CHARAMIS a suivi des études en cinéma à l’Université de Kent et ensuite à l’Université de Kingston. Depuis, il travaille comme réalisateur et directeur de la photographie de courts-métrages, documentaires et publicités.

JE DANSERAI MALGRÉ TOUT !

58 minutes, 2016
Réalisation : Blandine DELCROIX (France)
Production : French Connection Films (France)

« Je danserai malgré tout ! » est une histoire de danse et de corps. Une histoire sur la liberté, guidée par Bahri et à ses côtés, Sandra, Selma et Ahmed.
Chacun est déterminé à transmettre des valeurs de liberté et d’indépendance en incitant les corps à s’ouvrir à la danse. Leur engagement consiste à offrir des outils pour construire une Tunisie ouverte et critique où chacun aurait sa place. Où chaque corps pourrait se sentir libre de s’exprimer.
Le discours s’efface alors devant les corps qui dansent. Des suspensions chorégraphiques pendant lesquelles les corps s’affranchissent des contraintes. Pour dire non à l’obscurantisme.

 


Formée à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble et titulaire de plusieurs troisièmes cycles universitaires en sciences sociales (urbanisme, développement culturel, psychanalyse), Blandine DELCROIX a débuté sa vie professionnelle dans la culture institutionnelle avant de se tourner vers la direction de production de spectacles vivants.
Elle a passé plus de 15 ans à concevoir et développer en Europe des créations, résidences et manifestations artistiques dans le champ de la danse, de la musique et du théâtre.
Parallèlement, elle a suivi une formation musicale classique qu’elle cultive jusqu’à aujourd’hui, de même que ses activités d’écriture : scénarios de fiction, de court-métrage et nouvelles.
Elle co-écrit actuellement son premier scénario de long-métrage de fiction en Tunisie.
En 2009, elle décide de partir au Caire pour participer à des actions de formation à la danse contemporaine. C’est le début d’une longue aventure qui continue aujourd’hui avec la réalisation de son film documentaire, sorte de point de convergence de ses multiples expériences.

Alalà

ALALÁ (JOIE)

77 minutes, 2016
Réalisation : Remedios MAlVÁREZ BAEZ (Espagne)
Production : Producciones Singulares (Espagne)

Alalá est un centre artistique pour enfants où le flamenco est utilisé comme outil d’expression pédagogique. Ce centre est né grâce aux efforts du célèbre guitariste Emilio Caracafé et d’autres artistes, qui nous présentent leur regard sur ce quartier gitan, où le flamenco peut offrir des opportunités et transformer la société.


Remedios Malvárez Baez est photographe professionnelle depuis 1989.
Autodidacte, elle a perfectionné sa formation à la photographie et au cinéma à Madrid, Barcelone et Londres.
En 2010, elle a créé à Séville la société de production Producciones Singulares.
Le court-métrage documentaire « Silence » est sa première création non commerciale. Il a été récompensé dans plusieurs festivals. « Alalá » est son premier long-métrage documentaire.