footnote in a ballet story

A FOOTNOTE IN BALLET HISTORY ?

118 minutes, 2016
Réalisation : Hisham Abdel KHALEK (Egypte)
Production : So Freakantastik (France), H & O Productions LLC (Etats-Unis)

La création d’un corps de ballet classique en Egypte sous les auspices de l’Etat durant la Guerre Froide est au coeur d’une extraordinaire saga racontée ici par ses principaux pionniers. La danseuse étoile Magda Saleh et sa troupe de l’époque se remémorent un demi-siècle d’histoire, depuis la fondation de la première école nationale de ballet avec des professeurs russes à ses premiers triomphes, son déclin et enfin son renouveau actuel.


Hisham Abdel Khalek est un producteur, réalisateur et scénariste égyptien basé à Paris. Il a produit et réalisé des films, des pièces d’opéra et de théâtre. En 2002, il a participé en tant que directeur artistique à la représentation de l’opéra Aida à Doha, au Qatar, et sous les pyramides de Gizeh, en Egypte. Il a produit une série d’opéras et de concerts de musique classique en Egypte, en Syrie, à Dubaï, en France, aux Pays-Bas et dans d’autres pays.
Avec Olivier Delesse, il a créé en 2008 en France la société de production et de distribution So Freakantastik, et en 2014 à New York la société de production H&O Productions.

NÉ À DEIR YASSIN

63 minutes, 2016
Réalisation : Neta Shoshani (Israël)
Production : Rotem FARAN (Israël), Artline Films (France)

Le film raconte l’histoire de Deir Yassin, village arabe conquis après une bataille très controversée en 1948, et transformé en 1951 en hôpital psychiatrique appartenant au gouvernement israélien.
Aujourd’hui, on n’a pas accès à Deir Yassin ni aux photos répertoriées dans les archives de l’Armée de défense d’Israël.
C’est une tache sur le passé d’Israël, dont personne n’aime parler.
Le film présente le récit du point de vue israélien de l’histoire de Deir Yassin, aboutissant à un exode massif de résidents arabes et considéré comme le début du problème des réfugiés palestiniens.

 


Née en 1980 à Jérusalem, Neta SHOSHANI vit et travaille à Tel-Aviv.
Diplômée de l’École des beaux-arts de Bezalel (Jérusalem) en communication visuelle, elle a travaillé au sein de la radio de l’armée israélienne en tant que productrice et rédactrice au département de l’information.
Parmi ses films en tant que réalisatrice : « House Call » (3 documentaires, 2016), « Handa Handa 4 » (2013, 60 minutes) et « Between Her and Him » (2013, 60 minutes).

L'héritage de Franco

L’HÉRITAGE DE FRANCO, LES ENFANTS VOLÉS D’ESPAGNE

70 minutes, 2016
Réalisation : Inga BREMER (Allemagne)
Production : Soilfilms, BR Bayerischer Rundfunk, Arte (Allemagne)

Comment se construire, lorsqu’on s’est fait voler son identité et son passé ?
À la mort de son père adoptif, Alicia découvre qu’elle a été vendue à la naissance par sa mère biologique. Elle fait appel à Jaume, expert scientifique pour la police. Armé des prélèvements ADN de la jeune femme, Jaume parcourt l’Espagne sur les traces de ces enfants enlevés à des familles républicaines à l’époque franquiste – leur nombre est estimé à plus de 30 000, mais ce chiffre semble sous-évalué. Ce trafic s’est poursuivi jusque dans les années 1980, et a rapporté à certains de véritables fortunes.
Un documentaire sur une sordide affaire d’État encore taboue, et sur un combat contre la loi du silence.


Inga BREMER est née en Allemagne en 1980.
Après avoir voyagé à l’étranger, elle a commencé des études à l’école d’art dramatique de Cologne pour ensuite rejoindre l’Académie de cinéma de Baden-Wuerttemberg où elle est devenue réalisatrice en 2004.
Pour son film « Goodbye Kutti », elle a été nommée au Prix allemand des droits de l’homme en 2010. Après une année d’études à l’Ecole internationale de cinéma de Cuba, elle a réalisé le film « Perfect Girls », financé par MFG Baden-Wuerttemberg.
Inga fait partie des quatre fondateurs de la société de production Soilfilms, avec laquelle elle produit et réalise des documentaires, des publicités et des films de fiction.

Années des plombs, une tragédie italienne

LES ANNÉES DE PLOMB, UNE TRAGÉDIE ITALIENNE

53 minutes, 2016
Réalisation : Nicolas GLIMOIS (France)
Production : Sunset Presse, avec la participation de France Télévisions (France)

De la fin des années 1960 aux années 1980, l’Italie a vécu au rythme des mobilisations sociales mais aussi des massacres, des assassinats et des rapts. Noire époque d’extrémismes de droite comme de gauche, d’accointances macabres et d’effroyables soupçons de complicités criminelles, à l’initiative de certains secteurs de l’appareil d’État (police, services secrets) et de puissances étrangères.
De l’explosion de la Piazza Fontana en décembre 1969 à Milan, au massacre de la gare de Bologne en août 1980, en passant par l’assassinat de l’ancien Président du Conseil, Aldo Moro, en mai 1978, la violence a frappé en Italie comme nulle part ailleurs en Europe de l’Ouest.
Une guerre civile à basse intensité et une plaie ouverte pour l’Italie, qui, 40 ans plus tard, peine encore à démêler l’écheveau des responsabilités.


Nicolas GLIMOIS est auteur, réalisateur et scénariste. Il est né en 1968 à Quimper.
Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, de l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims et il a obtenu un master en Médias à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris.
Lauréat du Prix Albert Londres en 1999 pour « Les Blanchisseuses de Magdalen », il a à son actif plusieurs documentaires et reportages, parmi lesquels : « L’Affaire des Poisons » (2011), « L’argent sale, le poison de la finance » (2012), « Paris 2014 : coulisses d’une élection » (2014), « Steve Jobs – Bill Gates : le hippie et le geek » (2014), « Les enfants du péché » (2015) et « Le Val-de-Grâce, l’hôpital de la République » (2015).

Algérie la Mecque des révolutionnaires

ALGER, LA MECQUE DES RÉVOLUTIONNAIRES(1962 – 1974)

56 minutes, 2016
Réalisation : Ben SALAMA (France, Algérie)
Production : Electron Libre Productions, Version Originale, Arte France (France)

Du début des années 1960 au milieu des années 1970, l’Algérie indépendante apporte un soutien important aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier.
Les Présidents successifs, Ahmed Ben Bella puis Houari Boumédiène, font d’Alger une terre d’accueil de militants en lutte contre l’oppression coloniale ou raciale.
Alger la Blanche devient Alger la Rouge. L’internationaliste Che Guevara y établit la base arrière pour ses activités de guerilla en Afrique. Le leader afro-américain Eldridge Cleaver en fait le centre de rayonnement international du Black Panther Party.
Alger est appelée, durant cette période, La Mecque des Révolutionnaires.

 


Auteur et réalisateur français d’origine algérienne, Ben SALAMA est arrivé en France à l’âge de 20 ans et a intégré l’IDHEC section réalisation en 1973. Jeune critique de cinéma pour le Film Français, il s’oriente très vite vers le journalisme où il travaille d’abord en indépendant durant de nombreuses années avant de rejoindre France 3.
Son travail d’auteur est en résonance avec son histoire personnelle, que ce soit l’histoire de ses parents immigrés en France ou la place de l’Islam tel qu’il l’a connu dans les années 60 en Algérie. Il en tire une série de réflexions et d’ouvrages comme « Au Nom de l’Islam : Enquête sur une religion instrumentalisée », paru en 2009 ; et de films comme « Une Histoire algérienne », produit pour France 5 en 2012.
Il a également réalisé ces autres documentaires : « Nasser, du rêve au désastre » (53 minutes, 2016); « 1954, la fin d’un monde » (52 minutes, 2013), en collaboration avec Benjamin Stora; « Naissance d’une nation » (52 minutes, 2013), en collaboration avec Thomas Marie.

syrie la guerre sielncieuse

SYRIE, LE CRI ÉTOUFFÉ

72 minutes, 2017
Réalisation : Manon LOIZEAU (France)
Co-auteur Annick COJEAN
Production : Magnéto Presse, avec la participation de France Télévisions (France)

C’est une plainte. Une plainte étouffée, mais assourdissante. Un cri silencieux dont les soubresauts déchirent les murs des prisons, des sous-sols, des antichambres de la mort. C’est le cri des femmes syriennes violées depuis six ans dans les geôles de Bachar al-Assad. Un crime organisé, réfléchi, car il est fondé sur l’un des tabous les mieux ancrés dans la société traditionnelle syrienne et il joue sur le silence des victimes, convaincues de risquer le rejet par leur propre famille, voire une condamnation à mort. Le viol comme arme de guerre en Syrie est aussi le crime le plus tu. C’est un moyen pour détruire non seulement la femme et son identité, mais aussi pour briser sa famille, son clan, et toute forme de résistance.
Comment en Syrie le corps de la femme est-il devenu territoire de guerre ? C’est la question que soulève ce film en donnant la parole à des femmes jusque-là emmurées dans la honte et le silence.

 


Manon LOIZEAU a travaillé comme journaliste pendant 8 ans en Russie, de 1994 à 2002, pour la BBC, Le Monde et pour Capa. Elle a commencé à réaliser des documentaires en 1997 à Moscou pour France 2, Arte, Canal +, ayant principalement pour sujet les droits de l’homme, des endroits interdits, ou des pays interdits tels que la Tchétchénie où elle a travaillé pendant plus de 10 ans. Après la Russie, elle a réalisé plusieurs films en Afghanistan, en Inde et au Pakistan.
Ces dernières années, elle a réalisé des films essayant de raconter l’espoir et le désespoir de l’Iran. Au fil des ans, elle a été animée par l’idée de raconter des histoires inédites, de faire entendre des voix que l’on interdit de parler – en Syrie, au Yémen et à nouveau en Tchétchénie.

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NÉ EN SYRIE

86 minutes, 2016
Réalisation : Hernán ZIN (Argentine)
Production : La Claqueta PC (Espagne), Contramedia Films (Espagne), Final Cut For Real (Danemark)

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, environ 9 millions de Syriens ont quitté leur terre. Parmi eux, la moitié sont des enfants.
Filmé en 4K et avec une bande originale composée par Gabriel Yared, le documentaire « Né en Syrie » suit le chemin de sept jeunes enfants pendant un an. À travers leur regard, nous partageons leur vie, depuis la fuite de Syrie, en passant par les camps de réfugiés au Moyen-Orient, jusqu’à leur arrivée vers la terre promise, l’Europe. Et puis nous continuons de les suivre pendant leurs six premiers mois en Europe… Ce film est un témoignage unique de l’expérience des réfugiés.

 


Hernán ZIN est né à Buenos Aires en 1971.
Après avoir suivi des études en relations internationales, il a passé ces vingt dernières années à voyager partout dans le monde, réalisant des documentaires et écrivant des articles et des livres.
Comme réalisateur, il a à son actif plusieurs films documentaires, parmi lesquels : « I want to be Messi » (2013), « Born in Gaza » (2014) et « 10 años con Bebe » (2016).

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IF I CLOSE MY EYES

54 minutes, 2016
Réalisation et Production : Francesca MANNOCCHI et Alessio ROMENZI (Italie)

Le Liban, avec ses 4 millions d’habitants, accueille environ 1,2 millions de réfugiés syriens. Des chiffres bien humiliants pour l’Europe qui, avec ses 500 millions d’habitants, est en perpétuelle bagarre pour en accueillir 1 million, et voit dans l’immigration une menace plutôt qu’une opportunité.
« If I close my eyes » nous parle de la vie des réfugiés syriens au Liban et surtout nous présente des histoires d’enfants que le système scolaire libanais ne peut pas accueillir. Près de 300 000 enfants – qui gardent le terrible souvenir de la guerre – seront exclus du système scolaire. Que vont-ils devenir ? Seront-ils obligés de travailler pour quelques dollars par jour, ou sera-t-on capable de leur offrir un avenir ? La génération des enfants réfugiés est en train de perdre l’un de ses droits fondamentaux : le droit à l’éducation et aux études.


Journaliste italienne, Francesca MANNOCCHI écrit pour divers magazines et émissions télévisées italiens et internationaux, notamment L’Espresso, Al Jazeera, MiddleEastEye, RAI 3 et SkyTg24. Son travail porte essentiellement sur les migrations et les zones de conflits. Ces dernières années, elle a travaillé en Tunisie, en Égypte, dans les Balkans, en Irak, en Libye, en Turquie et au Liban. En 2015 elle a remporté le Prix Franco Giustolisi pour une enquête sur le trafic de migrants et sur les prisons en Libye, et en 2016 le Prix Premiolino, prix italien du journalisme.

Alessio ROMENZI est un photographe italien qui a grandi dans un petit village des Apennins. Il a travaillé comme technicien en génie climatique et comme forgeron avant de s’installer au Moyen-Orient pour couvrir le printemps arabe dès ses débuts, en particulier en Égypte et en Libye. Il s’est par la suite intéressé à la Syrie. Son travail a été récompensé par l’UNICEF (Photo de l’année) et deux fois par le World Press Photo et le Picture of the Year International. Les photos d’Alessio sont régulièrement publiées dans les grands magazines internationaux et reprises par les organisations humanitaires internationales.

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CHILD MOTHER

90 minutes, 2016
Réalisation : Yael KIPPER et Ronen ZARETZKY (Israël)
Production : Turtles Films (Israël)

« Child Mother » raconte l’histoire de femmes âgées nées au Maroc et au Yémen, forcées de se marier alors qu’elles étaient encore des petites filles. Des souvenirs d’une enfance perdue. Quand elles n’avaient que 5, 6 ou 10 ans, leurs parents les ont arrachées à la cour de récréation pour les marier à des hommes plus âgés. Elles se souviennent de la violence et de la peur qu’elles ont subies, tombant enceintes à l’âge de 11 ou 12 ans, et devenant mères alors qu’elles étaient encore des enfants.

 


Yael KIPPER est née en 1969 en Israël. Elle a suivi des études à l’école d’art Camera Obscura de Tel-Aviv.
Depuis quinze ans, elle réalise et produit des documentaires, parmi lesquels « A talent for the land » (2014), « Displaced » (2008), « Shining stars » (2008), « The last fighters » (2006)…

Ronen Zaretzky a suivi des études à l’école d’art Camera Obscura de Tel-Aviv.
Il a été rédacteur en chef du quotidien Haaretz. Il est rédacteur en chef de l’émission d’investigation Uvda diffusée sur la chaîne Keshet TV / Channel 2. Il est également producteur et réalisateur. Parmi ses derniers documentaires : « A talent for the land » (2014), « Super women » (2013), « Displaced » (2008), « The last fighters » (2006)…

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Les statistiques sur les films reçus pour le PriMed…

Pour cette 21ème édition le PriMed a reçu 385 films en provenance de 40 pays.

Retrouvez ici toutes les statistiques sur les films inscrits.

Le PriMed est un des éventements les plus importants du pourtour méditerranéen. Ce festival a pour but de promouvoir et de récompenser des programmes dont la qualité et la créativité, aussi bien au niveau des contenus que dans les formes artistiques, sont privilégiées. L’inscription est ouverte à tous les organismes de télévision (publics ou privés), aux structures de production (publiques, privées, associatives), aux auteurs, réalisateurs, journalistes et documentaristes qui, par le biais de leurs œuvres et de leurs programmes, participent à une meilleure connaissance de la Méditerranée, de son histoire, de ses cultures et de ses traditions.

Toutes les statistiques sur les inscriptions au PriMed 2017

Nombre de films inscrits par catégorie
stat-inscriptions-films-primed-2017

 

ENJEUX MÉDITERRANÉENS

80

MÉMOIRE DE LA MÉDITERRANÉE

53

ART, PATRIMOINE ET CULTURES DE LA MÉDITERRANÉE

74

PREMIÈRE ŒUVRE

75

COURT MÉDITERRANÉEN

97

MULTIMÉDIA

6

TOT.

385

 

Nationalité des films inscrits
France

94

Italie

56

Espagne

34

Israël

25

Tunisie

21

Grèce

19

Maroc

19

Turquie

15

Allemagne

11

Croatie

11

Liban

11

Algérie

8

Belgique

7

Égypte

7

Palestine

7

Autres

40

Pour voir les statistiques des anciennes éditions >> Cliquez ici

Élaboration : Paola Lanfranchi / Franco Revelli ©CMCA toute reproduction interdite