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TONI CATANY. LE TEMPS ET LES CHOSES

55 minutes, 2015
Réalisation : Cesc MULET (Espagne)
Production : La Periferica Produccions (Espagne), Corporación Radio Televisión Española (Espagne), Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals (Espagne)

Toni Catany est né à Llucmajor (Majorque) en 1942.
En 1967, il commence à travailler comme photographe puis réalise des reportages de voyage pour les publications La Vanguardia et Destino.
En 1972 a lieu sa première exposition. Elle sera suivie par plus de 200 autres, organisées partout dans le monde. Il est connu pour sa passion pour les paysages et les peuples de la Méditerranée.
Il est décédé à Barcelone en 2013.

Cesc MULET est né à Inca (Majorque) en 1957.
Il a travaillé dans le monde du cinéma à Madrid et Barcelone avant de créer sa propre société de production La Perifèrica Produccions à Palma de Majorque.
Depuis 1997 il réalise et produit des longs-métrages et des documentaires.
En tant que réalisateur, il a à son actif les films suivants : « Postcards & Memories », « Studium », « The Bishop, the architect and the baldachin. Gaudi in the Mallorca Cathedral », « Brother Juníper, the man that walked », « La ciutat esvaïda »…

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TISSEUSES DE RÊVES

52 minutes, 2015
Réalisation : Fatima Ithri IRHOUDANE (Maroc)
Production : AMC2 Productions (France), MPS (Maroc), Berbère TV (France), 2M (Maroc), TL7 (France), TV8 Mont Blanc (France)

Une poignée de femmes berbères du Moyen-Atlas marocain, tisseuses de tapis à leurs heures de nuit, s’interrogent sur leurs savoirs, leurs traditions, leurs vies et leur devenir. Elles nourrissent en elles quantité de rêves dont elles laissent parfois entrevoir les lumières.
Mères, filles, grand-mères, toutes travaillent dur aux tâches domestiques comme à la fabrication de tapis traditionnels. Dans une économie autarcique, elles restent sans autonomie financière, ni reconnaissance de leur talent. Elles veulent farouchement s’arracher à leur condition et offrir études et avenir à leurs enfants.
D’Essaouira, sur la côte atlantique, leur parviennent les nouvelles de femmes, semblables à elles, qui ont créé des coopératives de production d’huile d’Argan et changé leurs vies. Taaborth et Erkia partent en exploratrices et, éblouies, rapportent à leurs sœurs les images de ce premier voyage hors de leurs montagnes et un espoir.

Fatima Ithri IRHOUDANE est une réalisatrice et journaliste marocaine. Elle signe ses critiques de films sous le nom de Ghodane Afares. Passionnée par le cinéma et la démarche de Jean Rouch, elle signe avec « Tisseuses de Rêves » son premier film documentaire.

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CHŒURS EN EXIL

77 minutes, 2015
Réalisation : Nathalie ROSSETTI (Belgique, Italie) et Turi FINOCCHIARO (Belgique, Italie)
Production : Les Productions du Lagon (France), Borak Films (Belgique), Touch Films (Pologne)

Pour transmettre une tradition de chant ancestral, Aram et Virginia, un couple d’Arméniens de la diaspora, emmènent une troupe d’acteurs européens de l’Institut Grotowski de Wroclaw dans un voyage initiatique en Anatolie sur les lieux où autrefois cet art prospérait. Chemin faisant, leur questionnement fait réémerger la richesse d’une culture anéantie : le chant et le théâtre deviennent alors langue de création et de partage, souffle de vie.

 

Suite à des études universitaires au DAMS de Bologne complétées par une formation théâtrale avec Orazio Costa à Florence, Nathalie ROSSETTI travaille en tant qu’assistante de réalisation et consultante musicale sur plusieurs longs-métrages.
Avec la complicité de son mari Turi Finocchiaro, elle réalise plusieurs courts-métrages avant de se tourner vers le documentaire de création. Les sujets qui l’interpellent le plus touchent à l’Art, aux cultures menacées de disparition, à l’anthropologie et aux droits de l’homme.
En 2007, elle crée près de Naples le Faito Doc Festival, festival international de documentaires de création dont elle assure la direction artistique.

Après ses études, Turi FINOCCHIARO participe à de nombreuses coproductions internationales comme régisseur, directeur de production et producteur exécutif. Familiarisé aux réalités européennes, il crée EFC, un cabinet de consultant sur le développement de coproductions européennes (Media & Eurimages).
Avec sa société, Impronte Digitali, il produit ses premiers documentaires à Rome en 1998. De retour en Belgique en 2004, il se tourne alors vers la coréalisation, avec Nathalie Rossetti. En 2009, ils créent ensemble la société Borak Films.
Turi Finocchiaro a suivi les formations EAVE et EURODOC. Il assure la co-direction artistique du Faito Doc Festival, créé avec Nathalie Rossetti en 2007.

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ARABIC MOVIE

62 minutes, 2015
Réalisation : Eyal SAGUI BEZAWIE (Israël) et Sara TSIFRONI (Israël)
Production : Trabelsi Productions (Israël)

À l’époque où l’Égypte incarnait le pire ennemi d’Israël, on diffusait pourtant chaque semaine un film égyptien à la télévision israélienne.
Aujourd’hui encore, nombreux sont les Israéliens qui portent un regard nostalgique sur ce rituel du vendredi soir, au temps où la télévision ne comptait alors qu’une seule chaîne. Tout le monde regardait le film arabe de la semaine, mais qui s’est vraiment jamais demandé comment la chaîne officielle de la télévision israélienne parvenait à dépasser les frontières afin de se procurer ces films, et quelle était la raison de cette persistance à vouloir montrer des films réalisés par « l’ennemi » ?

Eyal Sagui Bezawie est un chercheur spécialisé dans le cinéma et la culture populaire égyptiens. Il a suivi des études de littérature arabe et d’histoire du Moyen Orient, et des études culturelles. Il est enseignant dans plusieurs écoles d’art et de cinéma.
Il travaille également comme auteur pour la télévision et comme rédacteur au sein du département art et culture du quotidien Haaretz. « Arabic Movie » est son premier film.

Sara TSIFRONI a étudié la sociologie et l’anthropologie à l’Université de Tel-Aviv.
Depuis 1992, elle travaille comme journaliste pour plusieurs quotidiens. Et depuis 1998 elle travaille comme documentariste et auteure sur des projets pour la télévision et des documentaires. « Arabic Movie » est son premier film.

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MY OWN PRIVATE WAR

56 minutes, 2016
Réalisation : Lidija ZELOVIC (Pays-Bas, Serbie)
Production : Zelovic Productions (Pays-Bas), IKON (Pays-Bas)

 

Issue d’une famille serbe de Sarajevo émigrée aux Pays-Bas au début de la guerre civile en Yougoslavie, la cinéaste a suivi pendant des années, en tant que journaliste, le conflit et ses conséquences.
Aujourd’hui elle y revient dans une démarche personnelle, pour régler ses comptes avec le pays qui l’a vue naître. De retour en Bosnie, elle y rencontre un cousin qui était sniper pendant la guerre, un journaliste qui a suivi Mladic de près, ses proches qui, autour d’une table, parlent du passé et du présent…

Lidija ZELOVIC a étudié la littérature yougoslave à l’Université de Sarajevo et a travaillé comme présentatrice à la télévision jusqu’à l’éclatement de la guerre en 1992.
Emigrée aux Pays-Bas avec sa famille, elle étudie le cinéma à l’Université d’Amsterdam.
De 1996 à 2001, elle a été journaliste dans plusieurs pays en guerre. Elle a ensuite commencé à réaliser et produire des documentaires pour les chaînes des télévisions publiques néerlandaise, britannique et allemande.

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LA FABULOSA CASABLANCA

80 minutes, 2016
Réalisation : Manuel HORRILLO (Espagne)
Production : MLK Producciones (Espagne), avec la participation de Canal Sur TV (Espagne)

« La fabulosa Casablanca » est une histoire de nostalgie, de glamour et d’une certaine amertume de ces Espagnols qui, répondant à l’appel d’un Eldorado en Afrique du Nord, contribuèrent à construire cette Californie atlantique, et qui en furent ensuite chassés… Par le truchement de Pedro Casablanc qui partage sa condition de Casablancais avec Manuel Horrillo, grâce à l’écrivain de théâtre Cándido Carrasco et à l’acteur Jean Reno, nous parcourons ce moment du XXème siècle à travers des souvenirs personnels et des témoignages sur l’actuelle Casablanca. Nous assistons aussi aux répétitions d’une oeuvre théâtrale rappelant le conflit colonial qui mit fin à la convivencia entre Européens et Marocains dans les années 1950-1970.

Manuel HORRILLO

Né à Casablanca en 1959, Manuel HORRILLO est réalisateur et documentaliste espagnol.
Il a travaillé sur de nombreux longs-métrages en tant que réalisateur d’effets spéciaux numériques et a obtenu deux fois le prix Goya dans cette catégorie.
Il est également le réalisateur du documentaire « Rif 1921 » (2008).

FEDERICA MONTSENY, L’INDOMPTABLE

52 minutes, 2016
Réalisation : Jean-Michel RODRIGO (France)
Production : Marmitafilms (France), avec la participation de France Télévisions (France) et France 3 Midi-Pyrénées (France)

Dirigeante anarchiste, Federica Montseny est élue ministre de la Seconde République espagnole en 1936. Pendant son mandat, elle tente d’instaurer un système de santé pour tous, ose des projets de lois sur la contraception, le contrôle des naissances, les droits des mères célibataires, des prostituées… Elle impose le droit à l’avortement quarante ans avant Simone Veil en France.
Après la Guerre d’Espagne, elle prend le chemin de l’exil vers Toulouse où elle poursuivra sans relâche son combat en faveur des idées libertaires, des « mujeres libres » et de l’éducation.

Jean-Michel RODRIGO

Passionné par les cultures indiennes et métisses, Jean-Michel RODRIGO signe de nombreux reportages et documentaires sur les Andes, les bidonvilles, les mines. Il y est question de coca, de guérillas, d’organisations sociales, de résistance. Plus tard, il se tourne vers l’Afrique, y rencontre des paysans bien décidés à prendre leur sort en main… et filme « Les greniers de l’argent ». Dans la foulée, il réalise « La guerre des cotons » qui met en évidence l’injustice des règles économiques internationales favorisant une poignée de « farmers » américains au détriment de la survie de vingt millions de cotonniers africains. Dans la même veine, en guise de plongée dans le tourbillon de la mondialisation, il tourne « Le business des fleurs » ou encore « Du sucre et des fleurs dans nos moteurs ».

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BERLUSCONI ET LA MAFIA. SCANDALES À L’ITALIENNE

56 minutes, 2015
Réalisation : Olivier TOSCER (France)
Production : Cinétévé (France) avec la participation de France 3 (France)

Février 1986. Les Français découvrent un homme d’affaires au sourire charmeur et à l’aplomb inébranlable : un certain Silvio Berlusconi. En Italie, il est déjà le roi de la télévision privée. A Paris, le président socialiste François Mitterrand vient de lui confier les rênes d’une nouvelle chaîne de télévision qu’il espère à sa main : La Cinq.
Mais à l’époque déjà, la réussite du milliardaire italien est controversée et on le soupçonne d’être lié à la mafia sicilienne.
Au cœur de la comédie du pouvoir et dans les arrière-cuisines de l’argent sale, ce film raconte comment la protection et l’argent noir de Cosa Nostra planent sur tout le parcours de Silvio Berlusconi, depuis ses débuts dans l’immobilier à Milan jusqu’à sa réussite en politique, en passant par son triomphe dans la télévision commerciale.
Déroulant un scénario digne d’un véritable thriller et s’appuyant sur des témoignages de première main, puisés auprès du premier cercle de Silvio Berlusconi mais également des magistrats antimafia les plus éminents, le film raconte aussi comment l’homme le plus puissant d’Italie a toujours réussi à passer aux travers des mailles du filet judiciaire.

Olivier TOSCER

Né en 1967, Olivier TOSCER a écrit et réalisé six films documentaires pour différentes chaînes : en novembre 2015, « Djihad 2.0 » pour LCP-Assemblée Nationale; en août 2015, « Berlusconi & la mafia, scandales à l’italienne » pour France 3, RTBF, RTS; en septembre 2013, « Crise grecque : une faillite européenne » diffusé dans les « Docs Interdits » sur France 3, est salué par l’ensemble de la presse; en 2010, suite à plusieurs enquêtes sur la corruption régnant en Polynésie Française, il co-réalise pour Canal Plus son premier film : « JPK, l’homme qui faisait trembler Tahiti »; pendant l’année 2011, il écrit et tourne pour Arte « Les millions perdus de l’Europe », un film sur la corruption dans l’Union Européenne; en juin 2012, pour France 2, il co-écrit et co-réalise le premier film français sur le trading haute fréquence : « Finance Folle : l’attaque des robots-traders ».
Olivier TOSCER a, par ailleurs, publié quatre livres dont le premier, « Argent public, fortunes privées », publié chez Denoël en 2002 puis dans la collection Folio Documents l’année suivante, est au programme de plusieurs formations universitaires.
Il collabore également à L’Obs depuis 1999. D’abord en charge des enquêtes économiques et financières, il se consacre aujourd’hui principalement aux problématiques du terrorisme et de la grande criminalité.

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NAPOLISLAM

75 minutes, 2015
Réalisation : Ernesto PAGANO (Italie)
Production : Ladoc (Italie), Isola Film (Italie)

Un beau jour, Naples se réveille et découvre qu’elle est devenue islamique. Une caméra traverse la ville et rentre dans la vie de dix personnes qui se sont converties à l’Islam : un chômeur, une fille amoureuse, unnapolislam,film rappeur, un père de famille… Autant de personnes différentes qui ont trouvé dans le Coran une réponse à l’injustice sociale, à la consommation effrénée, au blackout de l’espoir. Mais la religion qu’elles ont choisie n’est pas seulement une foi : c’est un système de règles qui vient d’une culture lointaine. Comment la concilier avec sa propre culture ? Entre pâtisseries halal et prières dans la rue, leur histoire quotidienne jette une lumière nouvelle, tour à tour amusée et amère, sur Naples et sur notre société.

Ernesto PAGANO est né en 1981. Il a étudié l’Islam à l’Université L’Orientale de Naples.
Il est journaliste, traducteur de l’arabe et documentariste.
Il a vécu au Caire pendant trois ans où il a travaillé comme correspondant pour de nombreux quotidiens et magazines italiens, et comme traducteur de l’arabe. En Egypte il a réalisé un court-métrage sur les chauffeurs de taxi, « Cairo Taxi Drivers » (2009), ainsi que les deux documentaires « Nasser mon Amour » (2011) et « Lontano da Tahrir » (2012).
Depuis son retour en Italie, il collabore avec l’émission « Report » de Rai Tre et réalise des enquêtes pour les chaînes Arte, National Geographic Channel et La7.

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LA GRANJA DEL PAS

82 minutes, 2015
Réalisation : Silvia MUNT (Espagne)
Production : Intent Produccions (Espagne), Corporació Catalana de Mitjans Audiovisuals (Espagne)

La Granja del Pas est le lieu qui abrite la PAH, la Plateforme des victimes du crédit hypothécaire de Sabadell, une ville du Nord-Est de l’Espagne.
Le documentaire nous présente son fonctionnement mais surtout l’histoire des personnes qui font partie de la Plateforme.
L’instabilité créée par la récession économique actuelle affecte les gens dans leur vie quotidienne. Le documentaire nous montre les contradictions profondes d’une société qui a touché le fond, sa nécessité de repenser l’avenir et son désir intense de liberté.

Silvia MUNT est actrice, réalisatrice et metteur en scène de cinéma et de théâtre.
Elle a joué dans plus d’une cinquantaine de films et elle a reçu le prix Goya pour son rôle dans « Alas de Mariposa » (1991).
En 1998, elle a commencé à tourner des films, parmi lesquels « Pretextos » (2008) et le documentaire « Elena Dimitrievna Dianokova Gala » (2003).
Elle a été récompensée d’un deuxième prix Goya pour la réalisation de « Laila » (1999), son premier court-métrage documentaire.
Elle a écrit et réalisé une dizaine de films pour la télévision.