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GURS, HISTOIRE ET MÉMOIRE

56 minutes, 2018
Réalisation : Veronica SÁENZ GIMENEZ (Espagne)
Production : Fernando YARZA, Anabel BELTRÁN, Asociacion Fénix Aragón (Espagne)

Gurs est plus qu’un lieu. Situé en France près d’Oloron-Sainte-Marie, dans les Basses-Pyrénées
(actuellement Pyrénées-Atlantiques), ce camp de réfugiés a été construit pour héberger les personnes fuyant l’Espagne (Républicains espagnols, combattants des Brigades internationales) après la prise de pouvoir du général Franco. Il sera ensuite converti en camp d’internement. Le film « Gurs, histoire et mémoire » documente de façon émouvante l’histoire orale de ceux et celles qui sont passés par ce lieu, offre une reconnaissance à qui a souffert la brutalité, et nous appelle à ne pas oublier.

Verónica SÁENZ GIMENEZ a suivi un master en cinéma et technologie HD en ligne, et un master en écriture de scénario au CPA Salduie de Saragosse. Elle a travaillé sur des séries télévisuelles telles que « Cuéntame cómo pasó », « Los Serrano », « Doctor Mateo », « Con el culo alaire », « Bajo Sospecha », ainsi que sur les films « Truman » et « La mujer olvidada ». Elle a réalisé les courts-métrages « Abuelitos », « Y yo » sur l’intégration sociale des garçons et filles sourds, et « A vinos ». « Gurs, histoire et mémoire » est son premier documentaire.

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Foes(enemis) En direct du PriMed

AMIS ENNEMIS

51 minutes, 2017
Réalisation : Sead KRESEVLJAKOVIC et Emir ZUMBUL KAPETANOVIC (Bosnie-Herzégovine)
Production : Al Jazeera Balkans, Alhemija Film (Bosnie-Herzégovine)

Dane et Daut se sont rencontrés pour la première fois dans les années 90, pendant la guerre en Bosnie. Tous deux sont en première ligne lors de l’attaque de l’armée de la République serbe de Bosnie sur un village bosniaque, près de Srebrenica : Daut tire sur Dane, et pense l’avoir tué.  Bien après la guerre, en croisant son chemin par hasard, Daut apprend que Dane a survécu. C’est ici que leur amitié commence. Aujourd’hui, même si les cicatrices de la guerre sont profondes et ont laissé des traces dans la région de Srebrenica, Dane et Daut travaillent ensemble pour survivre, dans une situation économique difficile qui divise toujours la
Bosnie, deux décennies après la guerre.

Sead KREŠEVLJAKOVIĆ est né à Sarajevo en 1973. Entre 2007 et 2012, il a travaillé comme producteur et éditeur au sein du département documentaire de TV Sarajevo, tout en poursuivant sa carrière de producteur et réalisateur indépendant.
Depuis 2012, il travaille au département des programmes d’Al Jazeera Balkans en tant que producteur.
Emir ZUMBUL KAPETANOVIĆ est né en 1981 à Sarajevo, où il a suivi des études à l’Académie des arts du spectacle de Sarajevo. En 2008 il a créé sa société de production Alhemija Film, avec laquelle il réalise des films documentaires et expérimentaux.

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marenostro-site En direct du PriMed

MARE NOSTRO

55 minutes, 2016
Réalisation : Andrea Gadaleta Caldarola (Italie)
Production : Andrea GADALETA CALDAROLA, Rosanna RIZZI (Italie)

Molfetta, une ville au Sud de l’Italie surplombant la mer Adriatique.
Ici, la mer est non seulement l’arrière-plan de pittoresques paysages de carte postale, mais la pêche et le commerce maritime ont façonné au fil des siècles l’écosystème social et l’économie de la ville.
A travers les voix des pêcheurs, « Mare Nostro » tisse et rassemble les fragments et les souvenirs d’un lieu, le port de Molfetta.


Andrea GADALETA CALDAROLA est né en 1979. Il est réalisateur de documentaires et monteur.
Il travaille également comme formateur.
Il a à son actif trois films documentaires : « Mare nostro » (2016), « Destination de Dieu » (2014) et « Nomos » (2012).

L'héritage de Franco En direct du PriMed

L’HÉRITAGE DE FRANCO, LES ENFANTS VOLÉS D’ESPAGNE

70 minutes, 2016
Réalisation : Inga BREMER (Allemagne)
Production : Soilfilms, BR Bayerischer Rundfunk, Arte (Allemagne)

Comment se construire, lorsqu’on s’est fait voler son identité et son passé ?
À la mort de son père adoptif, Alicia découvre qu’elle a été vendue à la naissance par sa mère biologique. Elle fait appel à Jaume, expert scientifique pour la police. Armé des prélèvements ADN de la jeune femme, Jaume parcourt l’Espagne sur les traces de ces enfants enlevés à des familles républicaines à l’époque franquiste – leur nombre est estimé à plus de 30 000, mais ce chiffre semble sous-évalué. Ce trafic s’est poursuivi jusque dans les années 1980, et a rapporté à certains de véritables fortunes.
Un documentaire sur une sordide affaire d’État encore taboue, et sur un combat contre la loi du silence.


Inga BREMER est née en Allemagne en 1980.
Après avoir voyagé à l’étranger, elle a commencé des études à l’école d’art dramatique de Cologne pour ensuite rejoindre l’Académie de cinéma de Baden-Wuerttemberg où elle est devenue réalisatrice en 2004.
Pour son film « Goodbye Kutti », elle a été nommée au Prix allemand des droits de l’homme en 2010. Après une année d’études à l’Ecole internationale de cinéma de Cuba, elle a réalisé le film « Perfect Girls », financé par MFG Baden-Wuerttemberg.
Inga fait partie des quatre fondateurs de la société de production Soilfilms, avec laquelle elle produit et réalise des documentaires, des publicités et des films de fiction.

Années des plombs, une tragédie italienne En direct du PriMed

LES ANNÉES DE PLOMB, UNE TRAGÉDIE ITALIENNE

53 minutes, 2016
Réalisation : Nicolas GLIMOIS (France)
Production : Sunset Presse, avec la participation de France Télévisions (France)

De la fin des années 1960 aux années 1980, l’Italie a vécu au rythme des mobilisations sociales mais aussi des massacres, des assassinats et des rapts. Noire époque d’extrémismes de droite comme de gauche, d’accointances macabres et d’effroyables soupçons de complicités criminelles, à l’initiative de certains secteurs de l’appareil d’État (police, services secrets) et de puissances étrangères.
De l’explosion de la Piazza Fontana en décembre 1969 à Milan, au massacre de la gare de Bologne en août 1980, en passant par l’assassinat de l’ancien Président du Conseil, Aldo Moro, en mai 1978, la violence a frappé en Italie comme nulle part ailleurs en Europe de l’Ouest.
Une guerre civile à basse intensité et une plaie ouverte pour l’Italie, qui, 40 ans plus tard, peine encore à démêler l’écheveau des responsabilités.


Nicolas GLIMOIS est auteur, réalisateur et scénariste. Il est né en 1968 à Quimper.
Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, de l’Ecole Supérieure de Commerce de Reims et il a obtenu un master en Médias à l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris.
Lauréat du Prix Albert Londres en 1999 pour « Les Blanchisseuses de Magdalen », il a à son actif plusieurs documentaires et reportages, parmi lesquels : « L’Affaire des Poisons » (2011), « L’argent sale, le poison de la finance » (2012), « Paris 2014 : coulisses d’une élection » (2014), « Steve Jobs – Bill Gates : le hippie et le geek » (2014), « Les enfants du péché » (2015) et « Le Val-de-Grâce, l’hôpital de la République » (2015).

Algérie la Mecque des révolutionnaires En direct du PriMed

ALGER, LA MECQUE DES RÉVOLUTIONNAIRES(1962 – 1974)

56 minutes, 2016
Réalisation : Ben SALAMA (France, Algérie)
Production : Electron Libre Productions, Version Originale, Arte France (France)

Du début des années 1960 au milieu des années 1970, l’Algérie indépendante apporte un soutien important aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier.
Les Présidents successifs, Ahmed Ben Bella puis Houari Boumédiène, font d’Alger une terre d’accueil de militants en lutte contre l’oppression coloniale ou raciale.
Alger la Blanche devient Alger la Rouge. L’internationaliste Che Guevara y établit la base arrière pour ses activités de guerilla en Afrique. Le leader afro-américain Eldridge Cleaver en fait le centre de rayonnement international du Black Panther Party.
Alger est appelée, durant cette période, La Mecque des Révolutionnaires.

 


Auteur et réalisateur français d’origine algérienne, Ben SALAMA est arrivé en France à l’âge de 20 ans et a intégré l’IDHEC section réalisation en 1973. Jeune critique de cinéma pour le Film Français, il s’oriente très vite vers le journalisme où il travaille d’abord en indépendant durant de nombreuses années avant de rejoindre France 3.
Son travail d’auteur est en résonance avec son histoire personnelle, que ce soit l’histoire de ses parents immigrés en France ou la place de l’Islam tel qu’il l’a connu dans les années 60 en Algérie. Il en tire une série de réflexions et d’ouvrages comme « Au Nom de l’Islam : Enquête sur une religion instrumentalisée », paru en 2009 ; et de films comme « Une Histoire algérienne », produit pour France 5 en 2012.
Il a également réalisé ces autres documentaires : « Nasser, du rêve au désastre » (53 minutes, 2016); « 1954, la fin d’un monde » (52 minutes, 2013), en collaboration avec Benjamin Stora; « Naissance d’une nation » (52 minutes, 2013), en collaboration avec Thomas Marie.

BERLUSCONI_archiveBerlusconi©AlbertoRovari-Rosebud2 En direct du PriMed

BERLUSCONI ET LA MAFIA. SCANDALES À L’ITALIENNE

56 minutes, 2015
Réalisation : Olivier TOSCER (France)
Production : Cinétévé (France) avec la participation de France 3 (France)

Février 1986. Les Français découvrent un homme d’affaires au sourire charmeur et à l’aplomb inébranlable : un certain Silvio Berlusconi. En Italie, il est déjà le roi de la télévision privée. A Paris, le président socialiste François Mitterrand vient de lui confier les rênes d’une nouvelle chaîne de télévision qu’il espère à sa main : La Cinq.
Mais à l’époque déjà, la réussite du milliardaire italien est controversée et on le soupçonne d’être lié à la mafia sicilienne.
Au cœur de la comédie du pouvoir et dans les arrière-cuisines de l’argent sale, ce film raconte comment la protection et l’argent noir de Cosa Nostra planent sur tout le parcours de Silvio Berlusconi, depuis ses débuts dans l’immobilier à Milan jusqu’à sa réussite en politique, en passant par son triomphe dans la télévision commerciale.
Déroulant un scénario digne d’un véritable thriller et s’appuyant sur des témoignages de première main, puisés auprès du premier cercle de Silvio Berlusconi mais également des magistrats antimafia les plus éminents, le film raconte aussi comment l’homme le plus puissant d’Italie a toujours réussi à passer aux travers des mailles du filet judiciaire.

Olivier TOSCER

Né en 1967, Olivier TOSCER a écrit et réalisé six films documentaires pour différentes chaînes : en novembre 2015, « Djihad 2.0 » pour LCP-Assemblée Nationale; en août 2015, « Berlusconi & la mafia, scandales à l’italienne » pour France 3, RTBF, RTS; en septembre 2013, « Crise grecque : une faillite européenne » diffusé dans les « Docs Interdits » sur France 3, est salué par l’ensemble de la presse; en 2010, suite à plusieurs enquêtes sur la corruption régnant en Polynésie Française, il co-réalise pour Canal Plus son premier film : « JPK, l’homme qui faisait trembler Tahiti »; pendant l’année 2011, il écrit et tourne pour Arte « Les millions perdus de l’Europe », un film sur la corruption dans l’Union Européenne; en juin 2012, pour France 2, il co-écrit et co-réalise le premier film français sur le trading haute fréquence : « Finance Folle : l’attaque des robots-traders ».
Olivier TOSCER a, par ailleurs, publié quatre livres dont le premier, « Argent public, fortunes privées », publié chez Denoël en 2002 puis dans la collection Folio Documents l’année suivante, est au programme de plusieurs formations universitaires.
Il collabore également à L’Obs depuis 1999. D’abord en charge des enquêtes économiques et financières, il se consacre aujourd’hui principalement aux problématiques du terrorisme et de la grande criminalité.

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IN THE SHADOW OF WAR

80 minutes, 2014
Réalisation : Sophia et Georgia SCOTT (Royaume-Uni)
Production : GroundTruth Production (Royaume-Uni), Dartmouth Films (Royaume-Uni), UpperGate Entertainment (Etats-Unis)

« In the shadow of war » est un voyage à travers les espoirs, les rêves et les craintes d’une nouvelle génération qui se trouve à vivre avec les effets d’une guerre terminée avant que la plupart d’entre eux soient nés. Le film montre l’esprit énergique de la Bosnie-Herzégovine, mais témoigne également de l’héritage d’un conflit brutal.

Sophia et Georgia SCOTT
Après une année à l’European Film College au Danemark, Sophia SCOTT a obtenu son diplôme en cinéma documentaire à la Newport Film School de l’Université du Pays de Galles. Elle a ensuite passé six années à Nairobi et a travaillé comme réalisatrice et productrice de documentaires pour les chaînes de télévision PBS et BBC, entre autres.

Après un diplôme de l’Université des Arts de Londres, Georgia SCOTT a réalisé avec sa soeur Sophia son premier film documentaire « Karibuni Lamu », tourné au Kenya.

Georgia et Sophia ont créé en 2012 la société de production GroundTruth Productions.