Blog

Archives

LA FIUMA – INCONTRI SUL PO E DINTORNI

la-fiuma

de Rossella SCHILLACI et Giancorrado BAROZZI

61 minutes, 2008

Résumé

Le Pô et ses affluents décrits à travers les récits des gens qui vivent sur les rives : de petites histoires où le temps semble arrêté; les contes des pêcheurs, leurs légendes et de la poésie récitées en dialecte lombarde ; des témoignages sur la vie à côté d’un fleuve et ses environs, au contact de la nature et de ses rythmes.

Biographie

Rossella SCHILLACI est née à Turin en 1973. Elle est diplômée du Granada Centre for Visual Anthropology de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Elle travaille actuellement aux Archives Ethnographiques et réalise des documentaires. Parmi ses derniers films: « Vjesh – Canto » (2007), lauréat du Prix Art, Patrimoine et Cultures de la 13ème édition du Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, « Pratica e Maestria » (2005), « Living beyond Borders » (2004), « Euro Blows over Stromboli » (2001), « Ascuntami » (2000).

Archives

FACES

faces

de Gerard MAXIMIN

75 minutes, 2008

Résumé

Des visages souriants ou grimaçants ont couvert les murs israéliens et palestiniens et nous avons eu l’impression pour un instant, trop court, que cette terre meurtrie s’était mise à rire.
C’est pour montrer qu’au-delà de ce qui les sépare, Palestiniens et Israéliens se ressemblent suffisamment pour pouvoir se comprendre que JR et Marco ont entrepris de réaliser, sans autorisation, la plus grande exposition d’art urbaine au monde.
Des hommes et des femmes israéliens et palestiniens, exerçant le même métier, ont ainsi accepté de pleurer, de rire, de crier, de grimacer devant l’objectif de JR. Les portraits réalisés ont été collés face à face, dans des formats gigantesques, des deux côtés du mur de séparation / barrière de sécurité et dans plusieurs villes palestiniennes et israéliennes. Une salutaire démonstration en images que l’art et le rire peuvent ensemble faire reculer les préjugés.

Biographie

Gérard MAXIMIN est un voyageur et un réalisateur qui a toujours essayé de porter l’attention sur les aspects sociologiques et politiques des sujets de ses œuvres. Il a suivi des jeunes des banlieues françaises qui ont reconstruit leur image et leur estime à travers la photographie, en s’exprimant à travers cet art. Il a travaillé pour l’émission Tracks de ARTE.
Il a réalisé les films suivants : « Faces », 2008, 75’ – « Braceros / Batey Zero », 2007, 26’ – « Africa in Central America – Belize », 2000, 26’ – « A mariachi on the line from Paris to Dakar », 2000, 26’.

Archives

THE CALL OF THE MOUNTAIN

call-of-the-mountain

de Stelios APOSTOLOPOULOS

52 minutes, 2009
Production :
Anemon Productions
Athènes, Grèce

‘The call of the mountain’ c’est l’histoire d’un homme qui abandonne femme et enfant à Athènes, après l’assassinat de son cousin dans les Montagnes Blanches de Crète. Yannis revient dans une petite communauté isolée où il se confronte à son passé. Il s’engage à honorer la mort de son cousin Helias, en reprenant son métier : dans les Montagnes Blanches, qui surplombent la mer Libyenne, être berger est une tradition mourante, entretenue par une poignée d’hommes.

Stelios APOSTOLOPOULOS est un caméraman. Depuis plus de quinze ans il tourne pour des programmes sur la nature et filme des images sous-marines. Il est collaborateur permanent du WWF et de Greenpeace.
Il est également membre fondateur de ANEMONA Productions à Athènes.
‘The call of the mountain’ est son premier long-métrage.

Archives

SEUTHÈS L’IMMORTEL, LES SECRETS D’UN ROI THRACE

seuthes

de Zlatina ROUSSEVA

52 minutes, 2009

En 2004, Gueorgui Kitov archéologue bulgare, fait la découverte spectaculaire de la tombe du roi Seuthès (IVème siècle avant J-C), un gigantesque mausolée avec de nombreux objets précieux. A l’entrée, l’archéologue déterre une magnifique tête en bronze, grandeur nature. Ce portrait du défunt, sa disposition, l’architecture exceptionnelle du tombeau posent plusieurs énigmes : la tête représente-t-elle le défunt ? Que signifient ces indices de rites funèbres ? Quels secrets a-t-on enfoui dans cette tombe ? Avec l’aide d’archéologues et d’historiens qui déchiffrent les vestiges laissés par ce roi, le film reconstitue le puzzle de la vie de Seuthès III.

Archives

PREMIÈRE PASSION

premiere-passion

de Philippe BARON

54 minutes, 2010
Production :
Vivement Lundi !
Rennes, France

Tourné en Palestine en 1912, ‘From the manger to the cross’ est le premier long-métrage inspiré des Evangiles.
Le temps d’une enquête qui nous mène à Jérusalem, Nantes et New York, ‘Première Passion’ exhume ce film et nous fait revivre l’épopée de son tournage dans la Palestine du début du 20e siècle.
En interrogeant cette première fresque cinématographique mettant en scène le Christ, ce documentaire nous embarque dans un voyage aux origines du cinéma, questionnant les relations de l’image et de la religion.

Philippe BARON est né en 1963 à Rennes. Il a suivi des études d’histoire et de journalisme. De 1987 à 1992 il a été pigiste au journal télévisé d’Antenne 2. De 1993 à 1998 il a travaillé pour les émissions de France 3 ‘Faut pas rêver’ et ‘Strip-tease’.
Parmi ses derniers documentaires : ‘Deux Papas à Manhattan’, 65 minutes, 2007 ; ‘Neuf récits d’avortements clandestins’, 54 minutes, 2005 ; ‘Rue des Mésanges’, 55 minutes, 2002 ; ‘Andréa, née à 35 ans’, 59 minutes, 2001 ; ‘Robic & Bobet, duel sur le Tour’, 60 minutes, 2000.

Archives

MATAR ES MI DESTINO

matar-es-mi-destino

de Giovanni MASSA

57 minutes, 2009

« Matar es mi destino » est l’histoire du dernier film du réalisateur palermitain Pino Mercanti, sorti en Espagne avec le titre ‘Matar es mi destino’ mais ailleurs comme ‘The Underground’ (1970). Il est le dernier des 22 films tournés par le réalisateur dont personne ne se souvient plus aujourd’hui.
Le documentaire présente des souvenirs de famille, une quête historique et anthropologique dans le cinéma italien des années 60 et une réflexion sur le thème de la mémoire personnelle et collective.

Giovanni MASSA est né à Palerme en 1954. Il a réalisé plusieurs documentaires et court-métrages. Depuis 1998 il dirige le festival Nanookfilmfest et depuis 2009 il est directeur artistique du festival Sole Luna. Parmi ses documentaires : ‘Tre lamette cento lire’ (2007), ‘Attenti al Cane’ (2004), ‘Tra cielo e mare’ (1999), ‘Via Detroit’ (1996), ‘Paesaggio con figura’ (1992).

Archives

LA MAIN ET LA VOIX

la-main-et-la-voix

de Anush HAMZEHIAN

54 minutes, 2009

Venu sans doute de l’Antiquité, le jeu de la morra retrouve aujourd’hui la lumière, après avoir été mis en sourdine au nom d’un certain ordre moral. Il implique deux (ou quatre) joueurs, qui lancent ensemble une main devant eux, en présentant 1, 2, 3, 4 ou 5 doigts, et crient en même temps le nombre que formera à leur avis la somme de leurs doigts et de ceux de l’adversaire. Un jeu très simple, mais aussi très rapide et intense, autour duquel se crée instantanément une tension toute particulière et fascinante.
Anush Hamzehian, originaire de Padoue et réalisateur d’un documentaire sur le sujet, vous propose une plongée dans le jeu de la morra, du Trentin au pays niçois, du Frioul à la Corse, en passant par la Sardaigne et les Marches. « Sei! Otto! Sette! Sette! Tre! Cinque! Morra! »

Anush HAMZEHIAN est né à Padoue, en Italie, en 1980. Après des études en communication, il a démarré sa carrière de réalisateur et monteur vidéo. Il a réalisé : ’24 ore con la civiltà occidentale’, court-métrage, 2001 ; ‘Le città continue’, 26 minutes, 2004 ; ‘La dolce tragedia di Martone’, 26 minutes, 2008 ; ‘La mano e la voce’, 52 minutes, 2009 ; ‘Appunti su Sorrentino’, 26 minutes, 2009.

Archives

NOS LIEUX INTERDITS

nos-lieux-interdis

de Leïla KILANI

104 minutes, 2008

En 2004, le Roi du Maroc met en place une Commission pour l’Equité et la Réconciliation pour enquêter sur la violence d’Etat durant les années de plomb.
Le film accompagne durant trois ans, quatre familles en quête de vérité : militant, jeune militaire rebelle ou simple citoyenne, eux-mêmes ou les membres de leur famille ont été emprisonnés dans différents lieux disséminés sur l’ensemble du territoire marocain.
Chaque personnage tente de « savoir », de donner du « sens », de faire le deuil. Mais quarante ans plus tard, le secret d’Etat finit par dévoiler l’existence d’un autre secret, plus intime, le secret de famille. Chacun éprouve alors la nécessité de reconstruire cette histoire et de retrouver les Pères, doublement enlevés par la disparition et par le secret. Il faut trier entre les silences, mensonges et tabous sédimentés dans et hors de la famille, depuis quarante ans…

Archives

LA CHINE EST ENCORE LOIN

chine-loin

de Malek BENSMAÏL

120 minutes, 2008

Résumé

Le 1er novembre 1954, près de Ghassira, un petit village perdu dans les Aurès, un couple d’instituteurs français et un Caïd algérien sont les premières victimes civiles d’une guerre de sept ans qui mènera à l’indépendance de l’Algérie.
Plus de cinquante ans après, Malek Bensmaïl revient dans ce village Chaoui, devenu « le berceau de la révolution algérienne », pour y filmer au fil des saisons ses habitants, entre présent et mémoire, mais aussi son école et ses enfants.
Entre présent et mémoire, c’est une réalité algérienne émouvante et complexe, sans fard ni masque, foisonnante et contradictoire, qui se dévoile. ——– SORTIE AU CINEMA : 28 avril 2010 ——– site internet : www.lachineestencoreloin.com

Biographie

Malek BENSMAÏL est né en 1966 à Constantine, en Algérie. En 1988, il quitte Constantine pour Paris, afin d’y poursuivre des études de cinéma. Diplômé de l’Ecole Supérieur d’Etudes Cinématographiques, il a ensuite effectué un stage à Saint-Pétersbourg.
Il consacre sa filmographie au documentaire de création entièrement engagé sur son pays, et développe une écriture spécifique sur la question de l’appartenance et de l’identité. Il garde une volonté à enregistrer la mémoire contemporaine de son pays, et faire du documentaire un enjeu de démocratie. A son actif plusieurs films dont les derniers sont : « La Chine est encore loin », « Le Grand Jeu », « Aliénations », « Algérie(s) ».

Archives

BUCAREST, LA MÉMOIRE PERDUE

bucarest

de Albert SOLé

89 minutes, 2008

Résumé

« Bucarest, la mémoire perdue » est un documentaire qui retrace la recherche personnelle que mène Albert, journaliste né en 1962 en exil, sur ses racines. Son père, l’homme politique Jordi Solé Tura, contraint à quitter l’Espagne dans les années 1960 en raison de son militantisme antifranquiste, connaît un nouvel exil intérieur, et cette fois-ci, sans possibilité de retour… à présent il lutte contre la maladie d’Alzheimer.
A travers cette histoire personnelle, sont abordés des sujets plus vastes, le thème de la clandestinité, les derniers jours de la Dictature et la Transition démocratique espagnole, et surtout l’enfance atypique d’un fils de progressistes qui décidèrent de vivre en accord avec leurs idées. Alors que Jordi perd sa mémoire, Albert essaie de la récupérer.

Biographie

Albert Solé est né à Bucarest (Roumanie) en 1962. Il possède les nationalités hongroise, française et espagnole. Diplômé en sciences de l’information, il a aussi suivi plusieurs cours de communication audiovisuelle. Après avoir été journaliste de presse écrite, il a travaillé à la télévision espagnole. Depuis 2000 il réalise des films documentaires, parmi lesquels : « Histoire d’eau », « El Cordobés, le dernier calife », « Le Rêve de l’eau », la série documentaire « Confidence en prison », « Dans la peau d’un violeur ».