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ARMANDO E LA POLITICA

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de Chiara MALTA

75 minutes, 2009

Un beau jour, le citoyen Berlusconi est entré dans les foyers italiens et est parvenu à franchir même les murs les plus impénétrables. Il a passé par exemple, ceux de mon foyer.
Jusqu’alors mon père, Armando, incarnait la fidélité suprême aux valeurs de la social-démocratie. Les voyages à l’Est avec les groupes du syndicat, les congrès du parti, les campagnes électorales, les batailles pour les droits des travailleurs étaient ses raisons de vivre. Quand le citoyen Berlusconi frappe à la porte des Italiens, Armando décide de lui ouvrir, et de changer radicalement son histoire…

Chiara MALTA est née à Rome en 1977. Diplômée du DAMS de Rome, en 2002 elle s’installe à Paris pour suivre les cours des Ateliers Varan, où elle réalise le film « privés » qui est le résultat de la récupération de matériaux en numérique, Super 8 : ce sont principalement des films de famille et de séquences animées. Elle travaille actuellement avec l’Associazione Home Movies/Archivio Nazionale del Film di Famiglia sur l’organisation d’événements, d’expositions, de publications sur le cinéma et l’utilisation d’archives privées du cinéma. Elle a également réalisé les films : « Je m’appelle Mouhamed » (2003), « En t’attendant » (2004), « Sur les montagnes Russes » (2005), « L’Isle » (2005) e « L’été a Zedelbeek » (2007) e « Armando e la Politica » (2008).

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PAROLES D’UN PRISONNIER FRANÇAIS DE L’ALN

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de Salim AGGAR

46 minutes, 2009
Production :
ENTV, Belvedere Production
Alger, Algérie

L’image de prisonniers français était très souvent évoquée dans le cinéma et la littérature algérienne, mais jusqu’à ce jour, aucun reportage ou documentaire algérien et même européen n’avait donné la parole à un de ces prisonniers français de la guerre. Dans un souci de vérité et d’écriture de l’histoire, nous sommes partis à la recherche d’un de ces témoins français d’une guerre qui n’a pas encore dit son dernier mot.
Ce témoin, c’est René Rouby, prisonnier du groupe d’Amirouche durant plus de 114 jours en 1958 dans la région de l’Akfadou. C’est le premier témoignage d’un prisonnier français de l’ALN (l’armée de libération nationale).

Salim AGGAR est né en 1968 à Alger. Diplômé en lettres françaises, il a passé plus de quinze ans de sa carrière dans la presse algérienne. Il a entre temps entamé une carrière de réalisateur depuis 1989. Il a rédigé plusieurs articles et thèses sur le cinéma algérien. Dans le cadre des documentaires sur la guerre d’Algérie, il a réalisé pour le compte de l’ENTV un documentaire intitulé ‘Paroles d’un prisonnier français de l’ALN’. Il prépare actuellement un documentaire sur la guerre d’Algérie au Cinéma ainsi qu’un livre sur le 7ème art algérien intitulé ‘La dernière caméra’.

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MON ONCLE DE KABYLIE

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de Chloé HUNZINGER

53 minutes, 2009

En 1948, venus d’un village kabyle, quatre petits garçons de huit ans, tous cousins, débarquent à Marseille pour mener leurs études en internat. Pendant quatorze ans, et durant toute la guerre d’Algérie, ils grandissent et s’instruisent en Métropole. Séparés de leurs familles. Soudés, inséparables.
Tout bascule lors de l’Indépendance, en 1962. Tandis que trois d’entre eux retournent vivre et travailler dans l’Algérie nouvelle, le quatrième, après un mariage avec une française et quelques douloureuses tergiversations, finit par choisir les valeurs de la République. Au fil des ans, il deviendra un « modèle d’intégration »…
Mais que se cache-t-il, derrière une intégration dite « réussie » ? A quel prix paye-t-on cette « assimilation » dans le pays d’accueil ? Est-il possible de faire le deuil de son pays natal ?

Après des études supérieures, Chloé HUNZINGER s’est lancée dans l’écriture, en bifurquant plus tard vers le film documentaire. Après son premier documentaire ‘Les pionniers du paysage’ (1999), diffusé sur France 3 Alsace et sur Arte, elle a écrit et réalisé sept autres films : ‘Voyage dans l’entre-deux’, ‘L’été de Dehbia’ (2002), ‘Sortie d’usine’ (2003), le diptyque ‘Vieillir’ (2004 et 2005), ‘Vivre seul’ (2007), et récemment ‘Mon oncle de Kabylie’ (2010).
Dans ses documentaires, elle aborde des thématiques qui lui tiennent à cœur : la frontière, l’exil, l’émigration, l’entre-deux, la marge, la solitude, la mémoire…

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LES CHEMINS DE LA MÉMOIRE

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de José-Luis PENAFUERTE

91 minutes, 2009
Production :
Man’s Film Productions
Bruxelles, Belgique

Espagne, 1975 : mort du dictateur Franco, au terme de 40 ans d’un régime répressif qui a fait des centaines de milliers de victimes – orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés. Aujourd’hui, plus de 30 ans après, l’Espagne commence à lever le voile sur cette période, et à rendre justice aux victimes du franquisme. Pour la première fois, un film rend compte de ce processus de reconnaissance et de deuil, qui devrait permettre à l’Espagne de vivre en paix avec son terrible passé.

Né à Bruxelles en 1973, de nationalité belge et espagnole, José-Luis PEÑAFUERTE a passé son enfance à Bruxelles. En 1984, il suit ses parents exilés qui retournent en Espagne, leur terre natale, où il passera quelques années avant de regagner la Belgique.
Il a collaboré à la création du premier festival de cinéma hispanique à Bruxelles.
En 1993, il entre à l’IAD (école belge de cinéma), en section réalisation cinéma et documentaire. Son mémoire de fin d’études traite de l’évolution politique et artistique de l’industrie cinématographique espagnole.
En 2001, le réalisateur présente son premier documentaire de création, ‘Niños’, qui retrace l’exil des orphelins de la guerre civile espagnole. Son deuxième film, ‘Aguaviva’ (2005), s’intéresse à la question de l’immigration, à travers le cas d’un petit village espagnol vieillissant et déserté qui fait appel à des étrangers pour se repeupler et revivre. Avec son troisième film ‘Les Chemins de la Mémoire’ il continue à interroger le passé et le présent de l’Espagne, et à créer un pont entre ses deux cultures d’origine.

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DEAR ELENA FRANCIS

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de Josep ROVIRA

minutes, 2009

Il y a trois ans, le conseil municipal d’une ville près de Barcelone, a envoyé une équipe vider les chambres d’un vieil immeuble que la municipalité venait d’acheter. A la place des décombres, c’est un trésor qui a été retrouvé : une collection de milliers de vieilles lettres…
C’était la correspondance d’une émission radio présentée par Doña Elena Francis qui a vue le jour en 1947, au cours des années les plus difficiles de la dictature de Franco, pour finir en 1984. C’était l’émission la plus populaire de la radio espagnole.

Josep ROVIRA est né en 1957 à Barcelone. Depuis 1985 il travaille comme journaliste à la Televisió de Catalunya, où pendant dix ans, il a été le responsable de la section culturelle du département info. Comme réalisateur, il a à son actif: “Sensitive Material”, 2007; “Barcelona Agbar Tower”, 2005; “Cinema Dalí”, 2004; “Romanesque Routes”, 1997; “Dalí by Buñuel”, 1995; “Pavarotti Returns”, 1995; “The Last Dalí”; “The Voices of the Liceu”, 1989.

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THEMIS

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de Marco GASTINE

85 minutes, 2008

Un Grec sur dix se rend, au moins une fois par an, au tribunal pour une affaire le concernant. La salle d’audience est une miniature de la société, le petit théâtre où se jouent et se dénouent les conflits de tous les jours. Pour la première fois, une caméra pénètre dans la Cour de Première Instance d’Athènes et enregistre les procès « ordinaires », ces éloquents petits drames de la vie quotidienne.

Marco GASTINE est un réalisateur franco-grec, né à Paris en 1952, vivant à Athènes depuis 1978.
Après une brève carrière d’architecte, il s’oriente définitivement vers le cinéma, d’abord comme réalisateur et scénariste, puis également comme producteur.
Passionné par les histoires de vie, spécialement celles liées à l’immigration et à l’exil, il les collecte depuis des années et les raconte dans ses films, comme dans « Marseille, profil grec » (2004, documentaire sur les Grecs de Marseille), « Petites odyssées » (2006, série documentaire sur l’immigration en Grèce) ou « Exil en culottes courtes » (un documentaire en préparation sur les enfants grecs exilés dans les pays communistes pendant la guerre civile grecque).

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RACHEL

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de Simone BITTON

100 minutes, 2008

Le film enquête sur la mort de la pacifiste américaine Rachel Corrie, 22 ans, écrasée par un bulldozer israélien en mars 2003 alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction de maisons palestiniennes. A travers le destin tragique de Rachel, qui tenait un journal de voyage sous forme d’e-mails qu’elle envoyait à sa famille et à ses amis aux Etats-Unis, le film médite sur les thèmes de l’idéalisme, de l’engagement, de l’utopie politique. La Palestine est ici réalité et métaphore, un tombeau pour une enfant d’aujourd’hui.

Simone BITTON est née au Maroc en 1955. Elle a vécu à Rabat, à Jérusalem et à Paris. De double nationalité (française et israélienne), elle ne désespère pas de retrouver également sa citoyenneté marocaine. Diplômée de l’IDHEC, elle a réalisé une quinzaine de films documentaires, du film d’archives historiques à l’enquête intime, en passant par les portraits d’écrivains, de musiciens ou de personnages politiques. Tout son travail témoigne d’un engagement humain et professionnel pour une meilleure compréhension de l’actualité, de l’histoire et des cultures d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

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LES DAMNÉS DE LA MER

de Jawad RHALIB

71 minutes, 2008

Par milliers, les pêcheurs marocains d’Essaouira, de Safi, d’Agadir s’exilent vers le sud à Dakhla dans le Sahara pour tenter une bonne pêche, qui s’avère souvent infernale. En arrière plan, le mouvement incessant de chalutiers étrangers traînant derrière eux la mort de tout un écosystème. En avant plan, la poésie, la truculence et le désespoir de portraits de petits pêcheurs privés de leur seul moyen de subsistance par un vol manifeste. Qui se partage la faute de cette mise à mort annoncée ?

Jawad RHALIB est né en 1965 au Maroc. Après des études de communication en Belgique, il se forme à la réalisation à la Radio Télévision Marocaine puis au journalisme lors d’un master Européen. Il tourne depuis 1997 et a à son actif plus d’une dizaine de films, dont les derniers sont: « Bruler, disaient-ils ou les raisons de la colère » (2004-2005), « Tuberculose – Sida, l’équation sud africaine » (2005-2006), « El Ejido, la loi du profit » (2007), « Les damnés de la mer » (2008).

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COME UN UOMO SULLA TERRA

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de Andrea SEGRE, Dagmawi YIMER et Riccardo BIADENE

60 minutes, 2008

Résumé

Dag étudiait le droit à Addis-Abeba, en Ethiopie. En raison de la forte répression politique dans son pays, il décide d’émigrer. En 2005 il traverse le désert entre le Soudan et la Libye. En Libye, il est confronté, non seulement à la violence des passeurs qui gèrent le parcours de la Méditerranée, mais aussi et surtout aux abus de la police libyenne, qui opère des arrestations aveugles et des expulsions dans des conditions inhumaines. Survivant du piège libyen, Dag est arrivé par mer en Italie, à Rome, où il fréquente l’école Asinitas Onlus, point de rencontre de nombreux immigrés africains. Il décide de recueillir les souvenirs de leur terrible voyage à travers la Libye, et essaye de briser la chape de plomb qui pèse sur ces événements dramatiques qui ont lieu dans le pays du colonel Kadhafi.

Biographie

Andrea SEGRE est né en 1976. Il a suivi des études en sociologie de la communication à l’Université de Bologne. Depuis plusieurs années, il s’engage dans la coopération internationale et dans des projets interculturels en Italie, Europe de l’Est, Méditerranée et Afrique de l’Ouest. Il a écrit et réalisé plusieurs documentaires: « Lo sterminio dei popoli zingari » (1997); « Berlino 1989-1999, il muro nella testa » (1999); « Pescatori a Chioggia » (2001); « A metà, storie tra Italia e Albania » (2001) ; « Marghera Canale Nord »; « Dio era Musicista » (2004); « A Sud di Lampedusa » (2006) ; « la Mal’Ombra » (2007).

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THE INVISIBLE

invisible

de Gil KARNI

70 minutes, 2010
Production :
Gil KARNI
Holon, Israël

Ce film témoigne de 12 ans passés à Al Naim, mi-village, mi-campement Arabe en Galilée. Les Bédouins qui vivent là depuis plus d’un siècle, servent d’éclaireurs dans l’armée israélienne. Ils vivent dans des baraquements depuis 1963, sans électricité ni route goudronnée, l’eau rationnée. L’un d’eux, Fahim, est le protagoniste du film.
Malgré le changement de statut du village qui a été reconnu officiellement en 1999, les lenteurs de la bureaucratie et diverses considérations politiques ont retardé les permis de construire. Fahim, qui veut rétablir la justice et apporter le progrès, met un point d’honneur à obtenir l’autorisation de se connecter à l’électricité là où les habitants se débrouillent avec des groupes électrogènes et des feux de camp.

Gil KARNI est né en Israël en 1966. Il est le réalisateur de plusieurs documentaires : « Present, absent » (1988), « Tuba and Migdal » (1988), « Jessie Kongo » (1988), « Cinderella in the waddy » (1999), « Wake me up when the nightmare is over » (2001), « Dugit over troubled waters » (2002), « SAZ » (2004), « Troubled Water » (2005), « Baabaa the Sheep sets out to Bring Love to the World » (2008).