UNE FEMME DE DAMAS

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de Diana EL JEIROUDI
53 minutes, 2008

Dans un milieu traditionnel à Damas, Manal doit prouver au quotidien ses capacités à être une excellente femme au foyer. Mais elle tient à son rêve secret : reprendre le travail. Tandis qu’elle essaie frénétiquement de tout faire dans la maison, ses deux filles sont hypnotisées par le visage souriant qu’elles voient tous les jours à la télévision : Fulla, la célèbre poupée arabe. Derrière le sourire de Fulla, se trouve un directeur marketing qui sait bien que les traditions sociales de Damas sont des produits qui se vendent très bien. En personnifiant ces traditions, Fulla a pu détrôner Barbie non seulement en Syrie mais dans tout le monde arabe.

Élevée à Damas et Bagdad, Diana EL JEIROUDI est diplômée en littérature anglaise et a travaillé dans le marketing et la publicité. En 2002 elle a rejoint la fondation Proaction Film où elle a occupé divers postes de production pour des films syriens et internationaux avant de tourner son premier documentaire, “Al Qaroura” (Le Pot), en 2005.

LES OUBLIÉS DE CASSIS

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de Sonia KICHAH
71 ou 54 minutes, 2008

La carrière Fontblanche, l’un des derniers bidonvilles de France en bordure de Cassis.
Une sorte de village sans nom, sans enfant, sans femme. Un village comme un faubourg honteux, une petite banlieue d’une petite ville trop riche et trop précieuse pour en faire un étalage. Le documentaire propose de raconter la vie de ces hommes, tous d’origine tunisienne et de ce bidonville vieux de trente ans, fait de planches, de bâches et de débris, que l’on va détruire, poussant ainsi ses habitants maintenant trop vieux vers un relogement, vers un deuxième déracinement.

Sonia KICHAH a obtenu en 1998 un diplôme de cinéma à la Sorbonne. Tout en travaillant comme assistante à la réalisation sur plusieurs films, en 2002 elle passe derrière la caméra pour signer son premier court métrage « Feu vert ». Elle réalise son premier documentaire « Identité voilées » en 2005 et son deuxième « Les oubliés de Cassis » en 2008.

GERBOISE BLEUE

de Djamel OUAHAB
90 minutes, 2008

« Gerboise Bleue »’ raconte l’histoire des vétérans français et des Touaregs algériens, victimes des premiers essais atomiques français dans le Sahara de 1960 à 1966. Pour la première fois, les derniers survivants témoignent de leurs combats pour la reconnaissance de leurs maladies, et révèlent dans quelles conditions les tirs se sont véritablement déroulés.

Scénariste et réalisateur, Djamel OUAHAB a été trésorier et membre actif de l’ACID (Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) de 2000 à 2006. Il est intervenant réalisateur aux ateliers de la FEMIS en 2001 et au cours Florent de 2002 à 2003.
Il a réalisé son premier long-métrage « Cour interdit »’ en 1999, un drame autour d’un jeune homme se livrant au trafic de drogue pour faire vivre sa famille.
« Gerboise Bleue » est son premier documentaire, dont le sujet est le premier essai atomique français effectué à Reggane, en Algérie, le 13 février 1960.

MURGIA

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de Cosimo TERLIZZI

60 minutes, 2008

Grâce à un regard attentif à la relation entre culture, géomorphologie et anthropologie, mais dans une esthétique pop, le documentaire parle de la beauté des pierres, de la préciosité de l’eau, des épines qui caractérisent la Murgia, région au sud de l’Italie ; des animaux adaptés à l’environnement que l’homme a rendu hostile.
La Murgia est un territoire unique en son genre. La déforestation a créé un paysage dénudé que l’on pense à tort pauvre. Au contraire, la Murgia est riche de ses plantes petites et résistantes de la garrigue méditerranéenne, un monde de petits arbustes qui résistent et croient dans des conditions extrêmes.

Cosimo TERLIZZI, né à Bitonto (Bari) en 1973, a suivi des études artistiques en parallèle avec la spécialisation dans les médias audiovisuels, en particulier la photographie et la vidéo. Il vit et travaille à Bologne.

MURGIA

LES BELLES DE CADIX

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de Sarah BENILLOUCHE

53 minutes, 2007

Résumé

A Cadix, une ville en proie au chômage et à la spéculation, quatre actrices et leurs amis se présentent au casting d’un film sur le Carnaval : une comédie documentaire politiquement incorrecte où les couplets satiriques composés sur l’actualité révèlent tout un art de vivre en chantant et de résister en riant…

Biographie

D’origine juive de Tunisie, Sarah BENILLOUCHE a grandi en France. Après des études de lettres, elle voyage, fait de la musique, photographie. Son cinéma tourne autour de l’Exil, de l’Identité, de la Musique, de l’Utopie, de ce qui rassemble et rend humain. Son avant-dernier film « Sur un air andalou », enquêtait sur l’héritage musical arabo-andalou comme lieu de « Convivance ». « Les Belles de Cadix », tourné durant le carnaval de Cadix révèle un art de vivre en chantant et de résister en riant. En projet, « L’Aimée de Tous, Habiba » évoquera à travers la chanteuse tunisienne mythique Habiba Messika, une mémoire judéo-arabe trop souvent occultée… »

LA FIUMA – INCONTRI SUL PO E DINTORNI

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de Rossella SCHILLACI et Giancorrado BAROZZI

61 minutes, 2008

Résumé

Le Pô et ses affluents décrits à travers les récits des gens qui vivent sur les rives : de petites histoires où le temps semble arrêté; les contes des pêcheurs, leurs légendes et de la poésie récitées en dialecte lombarde ; des témoignages sur la vie à côté d’un fleuve et ses environs, au contact de la nature et de ses rythmes.

Biographie

Rossella SCHILLACI est née à Turin en 1973. Elle est diplômée du Granada Centre for Visual Anthropology de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Elle travaille actuellement aux Archives Ethnographiques et réalise des documentaires. Parmi ses derniers films: « Vjesh – Canto » (2007), lauréat du Prix Art, Patrimoine et Cultures de la 13ème édition du Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen, « Pratica e Maestria » (2005), « Living beyond Borders » (2004), « Euro Blows over Stromboli » (2001), « Ascuntami » (2000).

FACES

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de Gerard MAXIMIN

75 minutes, 2008

Résumé

Des visages souriants ou grimaçants ont couvert les murs israéliens et palestiniens et nous avons eu l’impression pour un instant, trop court, que cette terre meurtrie s’était mise à rire.
C’est pour montrer qu’au-delà de ce qui les sépare, Palestiniens et Israéliens se ressemblent suffisamment pour pouvoir se comprendre que JR et Marco ont entrepris de réaliser, sans autorisation, la plus grande exposition d’art urbaine au monde.
Des hommes et des femmes israéliens et palestiniens, exerçant le même métier, ont ainsi accepté de pleurer, de rire, de crier, de grimacer devant l’objectif de JR. Les portraits réalisés ont été collés face à face, dans des formats gigantesques, des deux côtés du mur de séparation / barrière de sécurité et dans plusieurs villes palestiniennes et israéliennes. Une salutaire démonstration en images que l’art et le rire peuvent ensemble faire reculer les préjugés.

Biographie

Gérard MAXIMIN est un voyageur et un réalisateur qui a toujours essayé de porter l’attention sur les aspects sociologiques et politiques des sujets de ses œuvres. Il a suivi des jeunes des banlieues françaises qui ont reconstruit leur image et leur estime à travers la photographie, en s’exprimant à travers cet art. Il a travaillé pour l’émission Tracks de ARTE.
Il a réalisé les films suivants : « Faces », 2008, 75’ – « Braceros / Batey Zero », 2007, 26’ – « Africa in Central America – Belize », 2000, 26’ – « A mariachi on the line from Paris to Dakar », 2000, 26’.

THE CALL OF THE MOUNTAIN

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de Stelios APOSTOLOPOULOS

52 minutes, 2009
Production :
Anemon Productions
Athènes, Grèce

‘The call of the mountain’ c’est l’histoire d’un homme qui abandonne femme et enfant à Athènes, après l’assassinat de son cousin dans les Montagnes Blanches de Crète. Yannis revient dans une petite communauté isolée où il se confronte à son passé. Il s’engage à honorer la mort de son cousin Helias, en reprenant son métier : dans les Montagnes Blanches, qui surplombent la mer Libyenne, être berger est une tradition mourante, entretenue par une poignée d’hommes.

Stelios APOSTOLOPOULOS est un caméraman. Depuis plus de quinze ans il tourne pour des programmes sur la nature et filme des images sous-marines. Il est collaborateur permanent du WWF et de Greenpeace.
Il est également membre fondateur de ANEMONA Productions à Athènes.
‘The call of the mountain’ est son premier long-métrage.

SEUTHÈS L’IMMORTEL, LES SECRETS D’UN ROI THRACE

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de Zlatina ROUSSEVA

52 minutes, 2009

En 2004, Gueorgui Kitov archéologue bulgare, fait la découverte spectaculaire de la tombe du roi Seuthès (IVème siècle avant J-C), un gigantesque mausolée avec de nombreux objets précieux. A l’entrée, l’archéologue déterre une magnifique tête en bronze, grandeur nature. Ce portrait du défunt, sa disposition, l’architecture exceptionnelle du tombeau posent plusieurs énigmes : la tête représente-t-elle le défunt ? Que signifient ces indices de rites funèbres ? Quels secrets a-t-on enfoui dans cette tombe ? Avec l’aide d’archéologues et d’historiens qui déchiffrent les vestiges laissés par ce roi, le film reconstitue le puzzle de la vie de Seuthès III.

PREMIÈRE PASSION

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de Philippe BARON

54 minutes, 2010
Production :
Vivement Lundi !
Rennes, France

Tourné en Palestine en 1912, ‘From the manger to the cross’ est le premier long-métrage inspiré des Evangiles.
Le temps d’une enquête qui nous mène à Jérusalem, Nantes et New York, ‘Première Passion’ exhume ce film et nous fait revivre l’épopée de son tournage dans la Palestine du début du 20e siècle.
En interrogeant cette première fresque cinématographique mettant en scène le Christ, ce documentaire nous embarque dans un voyage aux origines du cinéma, questionnant les relations de l’image et de la religion.

Philippe BARON est né en 1963 à Rennes. Il a suivi des études d’histoire et de journalisme. De 1987 à 1992 il a été pigiste au journal télévisé d’Antenne 2. De 1993 à 1998 il a travaillé pour les émissions de France 3 ‘Faut pas rêver’ et ‘Strip-tease’.
Parmi ses derniers documentaires : ‘Deux Papas à Manhattan’, 65 minutes, 2007 ; ‘Neuf récits d’avortements clandestins’, 54 minutes, 2005 ; ‘Rue des Mésanges’, 55 minutes, 2002 ; ‘Andréa, née à 35 ans’, 59 minutes, 2001 ; ‘Robic & Bobet, duel sur le Tour’, 60 minutes, 2000.