Sélection 2021

#BOZA

17 minutes, 2020
Réalisation : Séverine SAJOUS (France) et Anna SURINYACH (Espagne)
Production : Revista 5W (Espagne)

« #boza » est un film sur ces femmes et ces hommes venus du continent africain en transit vers l’Europe. C’est à la première personne, en se servant de leurs selfies et vidéos amateurs, qu’Alhassane, Aminata, Mamadou, Mariam et Yahya racontent leur voyage et ce fameux but : « faire leur boza ». « boza », un mot à l’origine contestée, que ceux qui tentent de traverser, utilisent pour raconter les épreuves qu’ils ont traversées et célébrer leur arrivée, une fois sain et sauf, de l’autre côté. « #boza » supprime les filtres, et devient un selfie collectif de la migration.

Séverine SAJOUS est une photographe et cinéaste française diplômée en linguistique. Profondément intéressée par la condition humaine et les questions de migration, elle collabore avec ses sujets, leur permettant de s’exprimer et développer leurs propres capacités artistiques. Depuis 2016, elle travaille sur une trilogie de courts-métrages qui s’inspire du vocabulaire commun inventé pour redéfinir l’acte de migrer et communiquer l’expérience collective. Son premier court-métrage « Password: Fajara » a été primé dans différents festivals. Son deuxième documentaire « #boza », a reçu la bourse devReporter 2019.

Anna SURINYACH est photographe documentaire et rédactrice photo du magazine spécialisé dans l’information internationale 5W. Son travail s’est concentré sur la documentation des mouvements de population dans le monde. Elle a photographié la situation des personnes migrantes dans des pays comme le Soudan du Sud, la République centrafricaine, le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Yémen et la Syrie. Elle a également documenté les routes migratoires de l’Amérique centrale vers les États-Unis et de l’Afrique et du Moyen-Orient vers l’Europe. Ces dernières années, elle centre sa documentation sur la situation des femmes qui quittent leurs foyers pour fuir la violence, la pauvreté et le manque d’opportunités.


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Sélection 2021

YAHIA LE RESCAPÉ

29 minutes, 2019
Réalisation : Lassaad HAJJI (Tunisie)
Production : Lassaad HAJJI (Tunisie), Al Jazeera Documentary Channel (Qatar)

Son bateau a fait naufrage en Méditerranée. Tout l’équipage a péri. Il est le seul rescapé. La camera l’accompagne au large au moment où il décide de revivre ce miracle et raconter les péripéties dramatiques qu’il a vécues.

Après avoir quitté l’université des sciences, Lassaad HAJJI s’est formé aux techniques vidéo (son et image) au sein de diverses sociétés tunisiennes de postproduction. Après plus de huit ans d’expérience en montage, il a commencé à réaliser ses premiers films documentaires au sein de la société Cinétéléfilms et ce depuis 2009. « El Kontra » est son premier long-métrage documentaire (Prix spécial du jury Douz Doc Days), suivi des films « Abdelaziz Thaalbi », « Maluf » et « Sfax intramuros ». « Yahia le rescapé » est sa dernière œuvre.

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Sélection 2021

VITORIA, MARS 1976

21 minutes, 2019
Réalisation : Luis E. HERRERO (Espagne)
Production : Hanoi Films (Espagne), Aved Producciones (Espagne)

Au début de l’année 1976, l’Espagne est prise dans une spirale de conflits. La situation politique délicate après la mort de Franco est aggravée par l’impact de la crise, acculant le gouvernement. À Vitoria, les assemblées de travailleurs appellent à une grève le 3 mars. Une tragédie se profile, elle marquera la Transition espagnole vers la démocratie.

Né à Madrid en 1976, Luis E. HERRERO est historien, cinéaste et chercheur culturel. Son travail dans le domaine de la recherche et de la diffusion dans la culture l’a amené à collaborer avec différentes institutions et à produire des publications sur l’histoire, la littérature et le cinéma. Au sein de la société de production Hanoi Films spécialisée dans le cinéma documentaire, il a réalisé et produit des documentaires historiques : « El Entusiasmo » (2018, 80 minutes) et « Vitoria, mars 1976 » (2019, 22 minutes).

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Sélection 2021

PARADISE

20 minutes, 2020
Réalisation : Mateo CABEZA (Espagne)
Production : Habitat Films (Espagne)

Ahmed, Taha et l’intimité entre un père et un fils qui survivent dans une chambre d’hôpital pour enfants.

Né à Séville en 1986, Mateo CABEZA est réalisateur, chercheur et enseignant de cinéma documentaire de création. Il s’est formé dans différentes spécialités cinématographiques : photographie, montage, son, production, conception artistique… Il a suivi des cours et des ateliers avec des artistes et des cinéastes tels que Víctor Erice, José Luis Guerín, Ricardo Íscar et Nicolas Philibert. Il fait partie de la génération du nouveau cinéma andalou, ses films ont un caractère réaliste et social. Ses œuvres ont remporté de nombreux prix et ont été projetées dans plus de vingt pays.

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NAPOLI-MIO-PADRE palmarès PriMed 2021 Sélection 2021

LA NAPOLI DI MIO PADRE

20 minutes, 2020
Réalisation : Alessia BOTTONE (Italie)
Production : Alessia BOTTONE (Italie)
En collaboration avec Istituto Luce Cinecittà (Italie), AAMOD – Archivio Audiovisivo del Movimento Operaio e Democratico (Italie), K-Studio (Italie)

Giuseppe regardait l’horizon comme s’il y avait là quelque chose de libérateur. Sa fille Alessia, la réalisatrice, le voyait souvent regarder ainsi par la fenêtre, se demandant ce qui pouvait bien attirer son attention avec tant d’intensité.
L’histoire de Giuseppe s’articule autour des thèmes de l’exil et de la peur de l’inconnu, qui lient les migrants italiens du XXe siècle, avec leurs valises en carton, aux migrants qui débarquent aujourd’hui sur les côtes du sud de l’Italie.
Alors que le train dévore les rails kilomètre après kilomètre, Alessia parvient à comprendre ce que son père pensait : ses souvenirs. Le retour à Naples devient l’occasion de raconter le voyage de sa vie et de découvrir ses propres origines. Car peu importe jusqu’où nous allons, nous retournons toujours là où tout a commencé.

Alessia BOTTONE est réalisatrice, scénariste et journaliste. Elle est diplômée en Institutions et politiques pour les droits de l’homme et la paix, et a suivi le Master en écriture de scénario Carlo Mazzacurati à l’Université de Padoue.
Elle a écrit et réalisé le court-métrage « Violenza invisibile » sur la violence psychologique subie par les femmes, et les deux documentaires « Ritratti in controuce » et « Ieri come oggi ». En 2013, elle a publié « Amore ai tempi dello stage », et en 2015 « Papà mi presti i soldi che devo lavorare? ». En 2017, elle a été récompensée par plusieurs prix : le Prix de journalisme Claudia Basso pour l’enquête Pfas, le Prix Alessandra Bisceglia pour la communication sociale et enfin le Prix Massimiliano Goattin pour la réalisation d’une enquête vidéo sur les barrières architecturales. En 2018, elle a été parmi les finalistes du Prix Cesare Zavattini pour la réalisation de projets de réutilisation créative du cinéma d’archives et du Prix Luzzati pour les courts-métrages. « La Napoli di mio padre » est son premier court-métrage à base d’archives. Il a remporté une Mention spéciale aux Nastri d’argento en 2021.

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Sélection 2021

MILLE NUITS ET UNE AUBE

52 minutes, 2020
Réalisation : Nasser BENABDERAHMAN (Maroc)
Production : Bingo Films (Maroc)
En coproduction avec 2M (Maroc)

« Mille nuits et une aube » offre un regard poétique sur la vie des gardiens de nuit du Maroc, entre misère, sagesse de vie et espérance. Le film dévoile les histoires de ces travailleurs. La nuit façonne leurs caractères, leurs comportements et leurs visions du monde. Une réflexion sur le temps de ces nuits et l’espace, à la fois prison et échappatoire vers d’autres univers.


Nasser BENABDERAHMAN est né en 1986 au Maroc. Après ses études de cinéma, il commence à travailler dans la conception et la réalisation de différents projets audiovisuels. En 2016, il réalise un premier court-métrage, « Occupation ». « Milles nuits et une aube » est son premier documentaire.

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Sélection 2021

LES ENFANTS TERRIBLES

52 minutes, 2021
Réalisation : Ahmet Necdet CUPUR (Turquie, France)
Production : TS Productions (France), Jyoti Film (Allemagne), Liman Film (Turquie), Al Jazeera Documentary Channel (Qatar) avec la participation de France Télévisions

« Les enfants terribles » nous plonge dans le quotidien d’une famille turque, celle du réalisateur, dans laquelle les jeunes adultes se battent chaque jour pour affirmer leur liberté et leur indépendance face à une autorité paternelle ancrée dans des valeurs traditionnelles. Ahmet Necdet Cupur nous livre ici le portrait intime d’une jeunesse prête à changer les choses. 


Ahmet NECDET CUPUR est né dans un village situé à la frontière syrienne en Turquie. Il a quitté sa maison à l’âge de treize ans et s’est installé à Antakya. Il est devenu ingénieur civil et a travaillé en Irak et en Afghanistan pendant la guerre puis s’est installé à Paris pour devenir cinéaste. Il réalise son court-métrage « Latin Babylon ». Il retourne ensuite dans son village natal pour l’écriture de « Les enfants terribles ».

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Sélection 2021

FIANCÉES

80 minutes, 2019
Réalisation : Julia BÜNTER (Suisse)
Production : Intermezzo Films (Suisse)
en coproduction avec Nouvelle Tribu (Suisse)

« Fiancées » suit le parcours de trois femmes égyptiennes vers le mariage. Le film esquisse sans tabou ni jugement un portrait de la société contemporaine du Caire et de sa jeunesse, tiraillée entre des traditions immuables et un désir grandissant de liberté.

Née à Genève en 1990, Julia BÜNTER grandit en Valais avant de poursuivre ses études au département cinéma de l’ECAL à Lausanne. Son film de fin d’études « Jour J » est projeté dans de nombreux festivals internationaux, dont celui du Court-Métrage de Clermont Ferrand. Elle réalise ensuite « À la maison », un court-métrage documentaire, puis déménage au Caire pour se consacrer en 2015 à la réalisation de « Fiancées », son premier long-métrage documentaire.

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Sélection 2021

BEST UNKEPT SECRET

57 minutes, 2019
Réalisation : Ilan MIZRAHI (Israël)
Production : Blimey (Israël)

Pendant 15 ans, « Best Unkept Secret » suit l’histoire déchirante d’un adolescent qui découvre qu’il a été manipulé et utilisé toute sa vie par des organisations fanatiques juives. Commence alors pour lui un voyage de rédemption, à la recherche de la vérité sur les nombreuses rumeurs qui entourent son passé, tout en affrontant ses pires craintes.

Ilan MIZRAHI est un photojournaliste avec plus de vingt ans d’expérience, travaillant pour le Los Angeles Times, le Times of London, le Washington Post et bien d’autres. Son premier film documentaire « The rise of the right » a été acheté par Al Jazeera en 2008. « Best Unkept Secret » est son deuxième film documentaire.

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Sélection 2021

THERE IS NO OTHER PLACE

73 minutes, 2021
Réalisation : Anat TEL (Israël)
Production : Anat TEL (Israël), Ventana Film (Allemagne)

L’église du Saint-Sépulcre dans la vieille ville de Jérusalem, lieu le plus sacré de la chrétienté, est partagé entre différentes communautés : orthodoxes, catholiques, arméniennes, coptes, syriennes et éthiopiennes. Elles essaient constamment de maintenir l’ancien et fragile statu quo de ces lieux. Deux familles musulmanes détiennent la clé de l’église, chacune revendiquant le droit d’être le gardien de cette clé porteuse d’histoire. Quant à Johnny, officier de police israélien, il est chargé de préserver la paix du Saint-Sépulcre.

Anat TEL est diplômée en cinéma de l’Université de Tel Aviv. Elle a débuté sa carrière en 2005 en tant que productrice pour Channel 8. Elle a travaillé comme scripte et assistante réalisatrice sur des séries, des films et des spots publicitaires. Depuis 2010, elle est également enseignante et réalise des documentaires et reportages pour la télévision et internet. Elle a à son actif les films suivants : « Phoenix » (2018), « Palestine.net » (2016), « Mom, Dad, I’m Muslim » (2012) et « I’m not Filipina » (2010).

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