Sélection 2021

PESCAMARE

61 minutes, 2019
Réalisation : Andrea LODOVICHETTI (Italie)
Production : Lobecafilm (Italie)

Tradition générationnelle, respect de la mer, peur et défi de l’Homme, survie pour se nourrir et commercer. Rien n’est créé, rien n’est détruit, tout est transformé.
Les ports des petites villes, comme celui de Fano, sont différents. Ils ont changé au fil des ans, profondément même. Mais ils restent riches, riches d’une humanité bigarrée et infatigable, d’une richesse multiethnique. Les atmosphères du monde maritime d’aujourd’hui sont restées quasiment inchangées et vivent toujours fièrement dans les petites et grandes villes balnéaires. Les traditions ne mourront pas, ni ces voix rauques ni l’accent de ces « vieillards » avec lesquels on a grandi. Ils travaillent encore aujourd’hui avec la même détermination que par le passé.

Andrea LODOVICHETTI, diplômé en direction de cinéma au Centre expérimental de la cinématographie, vit entre l’Europe et les États-Unis depuis 2013. Réalisateur, scénariste et producteur, il a été assistant du réalisateur oscarisé Paolo Sorrentino pour les films « L’amico di famiglia » et « ll Divo ». De 2002 à aujourd’hui, les œuvres d’Andrea ont reçu plus de 50 prix et mentions, dont le Golden Globe italien et le Looking for Genius Award (Babelgum Film Fest) du Festival de Cannes 2008.

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Sélection 2021

AMORI

60 minutes, 2020
Réalisation : Stefano CECCARELLI (Italie) et Gabriele ANASTASIO (Italie)
Production : Laboratorio di Cinema Gabriele Anastasio (Italie), Stefano Ceccarelli (Italie), Regione Umbria (Italie)

« Amori » s’ouvre sur un hommage rendu à Pasolini et son film « Comizi d’amore », où micro à la main, le cinéaste interrogeait déjà les Italiens des années 60 sur leurs mœurs sexuelles et leurs expériences des relations intimes. Les auteurs du film nous emmènent dans un voyage explorant l’amour contemporain sous ses nombreuses facettes. Le sentiment par excellence, est aussi le plus insondable au point qu’une seule voix ne suffit pas pour le décrire. Un documentaire sur l’Amour, sur ceux qui aiment et sont aimés.

Stefano CECCARELLI est né en 1982 à Fano, en Italie. Depuis 2012, il vit à Pérouse. Il a commencé à fréquenter le Laboratorio di Cinema de Gabriele Anastasio, pour y collaborer ensuite ensemble. D’abord caméraman et monteur, il se spécialise dans la réalisation.

Gabriele ANASTASIO est né en 1959 à Castellammare di Stabia. Depuis plusieurs années, il vit à Pérouse où il travaille dans le domaine du théâtre et du cinéma. En 2001 à Pérouse, il a fondé le Laboratorio di Cinema Gabriele Anastasio.

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Sélection 2021

AGALMA

54 minutes, 2020
Réalisation : Doriana MONACO (Italie)
Production : Parallelo 41 Produzioni (Italie), Ladoc (Italie)

« Agalma » raconte le quotidien du Musée archéologique de Naples, entre équipements, restaurations et la puissance expressive des statues classiques.
Le film nous fait découvrir la passion des restaurateurs et conservateurs qui planifient la vie du musée. Dans l’immobilité illusoire du grand bâtiment Bourbon, ce tourbillon d’activités offre un nouveau souffle aux statues, fresques, et mosaïques.

Doriana MONACO est née à Bénévent en 1989. Elle a étudié l’archéologie et l’histoire de l’art à l’Université de Naples Federico II. En 2014, elle a travaillé sur le film « Perez » d’Edoardo De Angelis en tant qu’assistante réalisatrice. Elle a réalisé ses deux premiers courts-métrages en 2015 : « Anatomia di un pensiero triste » et « Lazyest Girl in Town ». En 2016, elle rejoint le FILMaP – Atelier de cinéma du réel de Ponticelli et y réalise le documentaire « Cronopios », sélectionné pour le Prix Corso Salani au Festival du film de Trieste en 2017.

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there_is_still_someone_in_the_woods Sélection 2021

THERE IS STILL SOMEONE IN THE WOODS

52 minutes, 2020
Réalisation : Erol ILERI LLORDELLA (Espagne)
Production : Cultura i Conflicte (Espagne), Bonobo Films (Espagne)
Avec la collaboration de TV3 Televisió de Catalunya (Espagne)

Lejla Damon est une jeune femme de 25 ans pleine de vie. Elle a grandi dans une famille de la classe moyenne à Londres. Ses parents, journalistes, ont couvert la guerre de Bosnie pour Sky News. En décembre 1992, alors qu’ils tournaient dans un hôpital de Sarajevo bombardé, ils ont vu une femme tentant de noyer son nouveau-né. Issu d’un viol, l’enfant était considéré comme la semence de l’ennemi. Pendant la guerre des Balkans, entre 25.000 et 50.000 femmes ont été victimes de violences sexuelles. Il n’existe pas de chiffre officiel car de nombreuses victimes n’ont pas survécu ou vivent (encore) sous le silence. Lejla, Alen, Ajna sont des enfants nés des suites d’un viol de guerre. 25 ans plus tard, ils rejoignent les survivantes dans leur lutte pour briser le silence et vaincre la stigmatisation. La guerre a-t-elle pris fin pour eux tous ?

Erol ILERI LLORDELLA est diplômé en production musicale de l’Ecole d’ingénierie audio d’Amsterdam. Il est technicien supérieur en réalisation audiovisuelle et spectacles, et a été responsable du contenu audiovisuel pour l’ONG Agermanament. Il combine le travail de producteur audiovisuel et de producteur de musique dans la coopérative Bonobo Films, où il réalise depuis cinq ans des contenus audiovisuels dans le domaine de la publicité, du théâtre, du reportage social et du documentaire.

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affiche film THE SILENT GENERATION Sélection 2021

THE SILENT GENERATION

61 minutes, 2020
Réalisation : Ferran NAVARRO-BELTRAN (Espagne)
Production : Amoros Producciones (Espagne)


Ce documentaire est un hommage aux personnes âgées LGBTQI de Barcelone, à cette « Génération du Silence » contrainte de se cacher de tous, à ces pionniers du « mouvement » ainsi qu’à ceux qui sont restés anonymes. Un recueil de témoignages où chacun raconte les événements et les moments forts qui ont marqué leur vie : l’éducation religieuse, la répression de la dictature franquiste, la naissance de la démocratie, les premières associations LGTBQI, la lutte contre le sida et la légalisation du mariage homosexuel.

Ferran NAVARRO-BELTRAN est un cinéaste et un graphiste de Barcelone. Il travaille en tant que designer indépendant depuis 8 ans. Ses deux court-métrages, « The Orchid » et « Forget-Me-Not » ont été sélectionnés dans plus de 60 festivals internationaux.

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POSTWAR ALBUM Sélection 2021

POSTWAR ALBUM

75 minutes, 2020
Réalisation : Angel LEIRO (Espagne) et Airy MARAGALL (Espagne)
Production : Lukimedia (Espagne)
En coproduction avec ZDF (Allemagne)
En collaboration avec Arte (Allemagne, France)

Le photographe de guerre espagnol Gervasio Sánchez a documenté le siège de Sarajevo des années 1990. Des scènes de rues barricadées, de murs criblés d’impacts de balles, de voitures brûlées, et au milieu d’elles, des gens qui continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes, tout en combattant, ou en pleurant leurs morts. Les enfants sont souvent au centre de ces clichés, jouant au milieu des ruines. Gervasio est resté en contact avec certains d’entre eux et les rencontre à nouveau pour la première fois à Sarajevo 25 ans après la fin du siège. Certains sont bouleversés lorsqu’ils voient les images, car ils n’ont pas de photos de l’époque. Ces personnes durement touchées par la guerre, regardent tout de même leur enfance avec nostalgie et affection.

Angel LEIRO est réalisateur pour la télévision et le cinéma depuis plus de trente ans. Il a commencé à travailler à la Televisión Española, et a rejoint la nouvelle Televisió de Catalunya en 1984. Son long-métrage documentaire « Portraits of the soul » raconte la rencontre entre la photoreporter Sandra Balsells et les personnes qu’elle a photographiées pendant la guerre des Balkans.

Airy MARAGALL est titulaire d’un Master en écriture de scénarios de l’Université autonome de Barcelone et travaille dans le secteur audiovisuel depuis 1991. Elle écrit des scénarios pour des films, des documentaires et des séries télévisées, ainsi que pour différents programmes de télévision en Espagne et en Argentine. Elle a vécu à Sarajevo pendant dix mois durant la période de l’immédiat après-guerre.

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Sélection 2021

LES OUBLIÉS DE L’ESPAGNE

52 minutes, 2020
Réalisation : Xavier ViLLETARD (France)
Production : Les Films du Sillage (France), France 3 Corse ViaStella
En coproduction avec Playtime Films (Belgique), RTBF (Belgique)

Ce 24 octobre 2019, le cercueil de Francisco Franco quittait son mausolée de la Vallée de los Caídos ( la vallée de ceux qui sont tombés ) où il était enterré depuis 1975. Il laisse derrière lui une œuvre architecturale à la gloire du national catholicisme et la plus grande fosse commune du pays comptant près de 30.000 cadavres, la majorité appartenant aux combattants du camp franquiste, le tiers restant issu du camp républicain. Ce partage entre morts des camps opposés devait symboliser le grand projet de réconciliation nationale destiné à éteindre le feu de la guerre civile.
Dans le contexte politique actuel du pays, l’exhumation de Franco, s’il est un geste fort, ne règle pas tous les problèmes. Car ceux qui demandent à récupérer aussi les corps de leurs parents ou grands-parents installés dans la crypte de la basilique depuis 70 ans ou qui réclament l’excavation des fosses qui recouvrent encore le pays, peinent à être entendus.
L’Espagne ne cesse de payer un passé encombrant qu’elle a voulu exclure. Au risque d’entendre s’exprimer tous ceux que la transition démocratique a oubliés…

Dans la filmographie de Xavier Villetard, ancien journaliste de 1982 à 1988 dans la presse et pour la télévision (Libération, l’émission « Cinéma, Cinémas »), passé à la réalisation avec un premier court-métrage documentaire sur David Lynch, trois grands axes se dessinent.
Le premier se dédie à la Russie avec des films comme « Forever Lénine » ou « La Campagne de Russie ». Le second s’attache à des personnages de femmes remarquables (Edith Piaf, Frida Kahlo, Oum Kalthoum) ou plus anonymes (« Les Filles des ruines », « Les Femmes de la Libération »). Le troisième plonge dans les aventures intellectuelles du XX° siècle au carrefour de la culture et de l’histoire comme « Beat génération », Prix du meilleur essai au Festival international du film d’art de Montréal 2014, ou « André Malraux, l’épreuve du pouvoir » réalisé en 2017. Il a réalisé plus de 20 films documentaires et travaille régulièrement avec France Télévisions et Arte France.

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Sélection 2021

MADE IN FRANCE – AU SERVICE DE LA GUERRE

52 minutes, 2020
Réalisation : Sophie NIVELLE-CARDINALE (France) et Alice ODIOT (France)
Production : Les Films du Tambour de Soie (France), Bonne Pioche Télévision (France), Arte (Allemagne, France), Stenola Productions (Belgique), RTBF (Belgique)
Avec la participation de Public Sénat (France)
En coproduction avec Shelter Prod (Belgique)

Le 17 juillet 2014, pendant l’opération « Bordure protectrice », un drone israélien cible une maison dans un quartier populaire de Gaza. Wassim, Afnan et Jihad, trois enfants qui jouaient sur le toit, meurent, les corps criblés par les éclats d’un missile.
Un enquêteur palestinien, Yamin al-Madhoun, chargé par l’ONG Al Mezan de récolter les preuves des crimes de guerre commis lors de l’offensive, découvre un petit bout de métal parmi les débris. Il y est inscrit « Paris, France » et le nom d’une entreprise française.
Pour la première fois, un lien juridique pourrait être établi entre un crime de guerre et un industriel français. Cette pièce à conviction permet le démarrage d’une procédure opposant les parents des enfants disparus à un fabricant de matériel de guerre.

Grand reporter, Sophie NIVELLE-CARDINALE couvre les conflits au Moyen-Orient depuis plusieurs années. Dès 2011, elle a été parmi les premiers journalistes à entrer clandestinement en Syrie. Ses reportages ont montré l’incroyable brutalité de la répression du régime syrien. Son travail a été récompensé par le Prix Bayeux des Correspondants de Guerre (2013), le Prix Albert Londres et les Etoiles de la SCAM (2016). En 2017, son équipe est la première télévision étrangère à entrer dans Raqqa avec les forces kurdes qui reprendront la ville à l’Etat Islamique (« La Bataille de l’Euphrate », Arte 2017). Elle continue aujourd’hui de réaliser des reportages et des documentaires sur les conflits au Moyen-Orient.

Alice ODIOT est une journaliste et réalisatrice française née en 1976. Elle est lauréate du Prix Albert Londres en 2012 pour son film « Zambie, à qui profite le cuivre ». Son travail s’intéresse au monde du travail, aux dérives du capitalisme et au milieu carcéral. Parmi ses documentaires : « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » (2015), « Le mauvais œil » (2015) et « Des hommes » (2019, co-réalisé avec Jean-Robert Viallet).

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L’ÉCOLE DE L’ESPOIR

78 minutes, 2020
Réalisation : Mohamed EL ABOUDI (Maroc, Finlande)
Production : Illume (Finlande), Bellota Films (France), Vulcan Productions (Etats-Unis), La Prod (Maroc)
Avec la participation de France Télévisions, YLE (Finlande)
En coproduction avec 2M (Maroc)

Ce film suit les enfants de la tribu nomade des Oulad Boukais, dans le Haut Atlas du Maroc. Au cours des 15 dernières années, le changement climatique et la surexploitation agricole ont forcé ces nomades à se sédentariser, entraînant une grande pauvreté. Au bord du désert, cette tribu a pourtant décidé de se battre, en restant sur son territoire et en donnant une éducation à ses enfants dans une petite école loin de tout, sans eau ni électricité. Ce film raconte l’histoire de cette école et des familles qui l’ont construite.

Mohamed EL ABOUDI est né et a grandi au Maroc. Il est diplômé d’une Licence de Théâtre de l’Université de Fès (1991) et d’un Master en Film et Télévision de l’Université de Bond, en Australie (1997). Le travail de Mohamed est fait d’histoires de vie : il a réalisé des documentaires sur des demandeurs d’asile, des mères d’immigrants, des artistes, et sur une petite fille atteinte de trisomie 21. Ses films ont été montrés dans plusieurs festivals du monde entier. Son documentaire « Dance of Outlaws » a remporté le Grand Prix Enjeux Méditerranéens au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images en 2013.

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drowningletters-site Sélection 2021

LETTRES A LA MER

81 minutes, 2020
Réalisation : Paula PALACIOS (Espagne)
Production : Morada Films (Espagne)

Des milliers de personnes ont traversé la Méditerranée ces dernières années pour tenter d’atteindre les rives de l’Europe au péril de leurs vies. À travers une voix mystérieuse venue du fond de la mer, « Drowning Letters » raconte l’un des chapitres les plus tragiques de notre histoire contemporaine. En lisant des lettres écrites par des mères à leurs enfants, la voix accompagne le navire de sauvetage de l’ONG espagnole Open Arms dans sa mission la plus dramatique pour sauver la vie de 550 personnes dans les eaux internationales. Le film nous emmène également à bord d’un navire militaire des garde-côtes libyens et nous montre l’endroit le plus dangereux du monde, en Libye, où des êtres humains sont maltraités et réduits en esclavage.

Née en 1983 à Madrid, Paula PALACIOS est une réalisatrice de documentaires qui travaille entre Madrid et Paris. Elle a produit et réalisé plus de 25 documentaires pour la télévision. Dans son travail, elle aborde des questions sociales, notamment la migration et la place de la femme. En 2015, son film « Ali’Ens » a été nommé dans la catégorie meilleur documentaire aux Asian TV Awards. Paula Palacios est une spécialiste du monde arabe, où elle participe souvent à des festivals en tant que membre du jury. « Drowning Letters » est son premier long-métrage pour le cinéma.

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