Blog

LES ENFANTS DE CAÏN

68 minutes, 2021
Réalisation : Keti STAMO (Albanie)
Production : MARGO Cinema (France), ANIMA PICTURES (Albanie), YOUNG FILMS PRODUCTIONS (Italie), en collaboration avec RAI Cinema et sous le patronage d’Amnesty International Italie

“Les Enfants de Cain” est un film qui se déroule dans un petit village du nord de l’Albanie. Dans cet endroit, le temps est suspendu et les règles sévères d’un ancien code (Kanun) dictent encore la vie et la mort des habitants.

Née à Tirana en 1982, Keti STAMO est une scénariste et cinéaste élevée entre l’Italie et la Suisse. Après avoir obtenu une licence en Psychologie et une maîtrise en Criminologie, elle étudie les relations entre la psychologie et le cinéma. Par la suite, elle collabore avec plusieurs ONG pour promouvoir l’éducation par les arts. Engagée par Amnesty International, elle crée des ateliers de rêve dans les camps de réfugiés en Grèce. Avec l’acteur Ashraf BARHOM, elle travaille sur différents aspects de la migration en construisant des techniques de psychodrame avec des groupes d’enfants syriens coincés dans les camps. “Les Enfants de Cain” est son premier long-métrage.

>Revenir à la catégorie

KASH KASH

90 minutes, 2022
Réalisation : Lea NAJJAR (Allemagne, Liban)
Production : FFL Film – Fernseh-Labor Ludwigsburg GmbH & Co. KG (Allemagne), en coproduction avec Doha Film Institute (Qatar)

Au-dessus de Beyrouth vole un porteur d’espoir inattendu : le pigeon. Les jeunes jouent avec lui à « Kash Hamam ».
Pendant le récent effondrement politique dystopique, la réalisatrice nous embarque dans un voyage de toit en toit à la rencontre de trois joueurs et une jeune fille. Celle-ci se bat pour rejoindre le groupe.

Lea NAJJAR, née en 1994 à Vienne, a grandi à Beyrouth et a obtenu son diplôme d’études secondaires à la City International School puis son diplôme de première année à l’Université américaine de Beyrouth en 2013. Pendant ses années d’études, elle a travaillé comme photographe de presse. À partir de 2014, elle a étudié à la Filmakademie Baden-Württemberg et a tourné « Kash Kash » en 2021, son film de fin d’études et premier long-métrage.

>Revenir à la catégorie

LASSU’

(Là-haut)

80 minutes, 2022
Réalisation : Bartolomeo PAMPALONI (Italie)
Production : Aeternam Films (France), Graffiti Doc (Italie)

Au sommet de la montagne surplombant Palerme, se dresse un bâtiment entièrement décoré de mosaïques naïves. C’est un ancien observatoire abandonné qui est devenu depuis plus de vingt ans la demeure de Nino, alias Isravele, un ancien maçon du quartier de Brancaccio qui vit là-haut, tout seul, en marge du monde. Jour après jour, il se consacre corps et âme à cette œuvre prodigieuse, à la limite de l’inhumain : mais maintenant qu’elle est presque achevée, les visiteurs se pressent de plus en plus, menaçant sa tranquillité.

Diplômé en Philosophie à l’université de Florence, Bartolomeo PAMPALONI étudie les Arts et le Spectacle à l’université Paris 8. Parallèlement, il réalise ses premiers courts-métrages et commence à travailler sur des plateaux de cinéma et de télévision. Étudiant réalisateur au Centro Sperimentale di Cinematografia, l’École nationale de cinéma italien, il écrit et réalise plusieurs courts-métrages et un documentaire. Son premier long-métrage documentaire, « Roma Termini », remporte la Mention spéciale du jury au Festival du film de Rome 2014 et est sélectionné au Raindance Film Festival 2015.

>Revenir à la catégorie

MEMENTO

78 minutes, 2021
Réalisation : Nikos ZIOGAS (Grèce)
Production : Boo Productions (Grèce)

« Memento » est un film documentaire lyrique, une élégie à l’Épire (région des Balkans partagée entre la Grèce et l’Albanie) qui s’éteint, mais aussi à l’Épire qui survit. Un chant d’amour pour ceux qui sont restés, pour ceux qui ont migré, pour ses musiciens et sa nature unique. Le film nous fait voyager à Giromeri en Thesprotie, pendant les fêtes de Pâques, à la découverte de la vie quotidienne de ce petit village, à la recherche de ses racines et d’une coutume très particulière. À travers les chansons, les quelques habitants du village tentent de maintenir en vie les traditions et les légendes, et d’assurer la continuité de la vie même lorsqu’elle prend fin.

Nikos ZIOGAS est né en 1986 à Florina, en Grèce. Il a travaillé en tant que directeur de la photographie dans de nombreuses productions cinématographiques et télévisuelles. En 2018, il a réalisé le court-métrage « Spring » (10′), qui a été présenté en première mondiale au 21e Festival international du documentaire de Thessalonique. Il a participé à plusieurs projets sur des personnes vivant en marge de la société. Des sans-abri, des réfugiés, des migrants. Ces dernières années, il a surtout filmé la crise des réfugiés, toujours en cours, pendant la guerre en Syrie, en suivant des personnes qui tentent de retrouver une nouvelle vie. Son premier long-métrage documentaire « Memento » a été présenté en avant-première au 24e Festival du documentaire de Thessalonique, où il a reçu le prix du meilleur nouveau réalisateur grec.

> Revenir à la catégorie

LE MODERNISSIMO DE BOLOGNE

54 minutes, 2022
Réalisation : Giuseppe SCHILLACI (France)
Production : Kolam Productions (France)

En plongeant dans le cinéma souterrain du Modernissimo creusé en 1914 dans les entrailles de Bologne puis abandonné dans les années 2000, ce documentaire raconte, à la façon d’un film amateur, l’histoire du cinéma italien. Les archives officielles de Bologne au XXème siècle s’entrelacent avec les archives personnelles du protagoniste, un père qui s’adresse à son fils perdu de vue. Il lui dédie ce film artisanal. Entre ses rêves inaboutis de révolutionnaire et de cinéaste, ce père retrace l’histoire familiale habitée de fantômes, et invite son fils à Bologne pour la réouverture du Modernissimo, salle mythique de toute une vie.

Giuseppe SCHILLACI est né à Palerme et vit à Paris, où il travaille comme réalisateur et auteur de cinéma. Après une maîtrise de Sciences de la communication à l’université de Lettres et Philosophie de Bologne (mémoire de maîtrise avec Umberto Eco), il travaille dans le théâtre et le cinéma en tant que producteur exécutif, responsable du développement et assistant de production dans plusieurs films internationaux, parmi lesquels « The Palermo Shooting » de Wim Wenders et « Rehearsal for a Sicilian tragedy » de John Turturro. En 2019 il est sélectionné en tant qu’artiste résident pour Matera Ville européenne de la Culture pour la création d’un film en réalité virtuelle en collaboration avec des poètes euro-méditerranéens.

>Revenir à la catégorie

THE LAST TAPE FROM BOSNIA

(La dernière cassette de Bosnie)

66 minutes, 2021
Réalisation : Albert SOLÉ (Espagne)
Production : Minimal Films (Espagne), Clack (Espagne)

Tous les hommes de la famille de Sifa ont disparu lors du massacre de Srebenica et ont été identifiés plus tard dans les fosses communes, à l’exception de son frère aîné. Maintenant, Sifa doit retourner dans sa Bosnie natale pour un autre enterrement. Ce voyage lui permet de saisir la situation dans ce pays des Balkans 25 ans après la fin de la guerre et de se poser une question : cela pourrait-il se reproduire ?

Né à Bucarest en 1962, Albert SOLÉ a travaillé pendant de nombreuses années, comme journaliste de télévision spécialisé dans les sujets sociaux et internationaux pour les chaînes publiques Tve et Tv3. En 2002, il a commencé à réaliser des documentaires pour des chaînes de télévision et des institutions espagnoles et internationales, telles que Tve, Tv3, Canal Cuatro, Arte, l’Unesco, Expo Zaragoza, et Canal 22 au Mexique, entre autres.
Après une longue série de travaux dans ce domaine, il réalise en 2007 son premier film documentaire destiné au cinéma : « Bucarest, mémoire perdue », qui a remporté le prix Goya du meilleur documentaire en 2009, ainsi que de nombreux autres prix dont le prix Mémoire de la Méditerranée au PriMed 2009. Ses documentaires ont été diffusés sur des chaînes de télévision du monde entier et sélectionnés pour participer à de nombreux festivals nationaux et internationaux.

> Revenir à la catégorie

SPARKS IN TIME

(Des étincelles dans le temps)

81 minutes, 2021
Réalisation : Jurij GRUDEN (Slovénie)
Production : Senca Studio (Slovénie), Avi Film (Slovénie) en coproduction avec RTV Slovenia (Slovénie)

Nous sommes en 1978. Un groupe de camarades de classe en génie électrique crée une entreprise informatique, Iskra Delta Computers à Ljubljana, en Slovénie. Aux États-Unis, c’est l’époque de Bill Gates, Gary Kildall, Steve Jobs et Steve Wozniak. Iskra Delta connaît une ascension fulgurante et construit le premier et le plus grand réseau informatique du monde en Chine, en 1985. Lorsque la technologie de l’entreprise devient trop puissante et trop grande, elle attire l’attention de la CIA, qui veut empêcher l’ennemi d’y accéder. De l’autre côté du front, le KGB voit en Iskra Delta Computers une dernière occasion de combler les lacunes de l’informatique soviétique. La société a également des problèmes avec la police secrète yougoslave, la UDBA, et les autorités locales en raison de leur corruption.
Pour couronner le tout, la Yougoslavie est confrontée à une guerre sanglante.

Jurij GRUDEN est né en 1975 à Trieste, en Italie. En 1996, il entre à l’Académie du théâtre, de la radio, du cinéma et de la télévision de Ljubljana, en Slovénie, et obtient un diplôme en réalisation de films et de télévision. Pendant ses études, il tourne des courts-métrages documentaires comme « Images of the City » (1998), suivis de courts-métrages de fiction « You Need to Love Somebody » (2001), « Moving Away » (2002) et « Waiting » (2003, Prix Babic pour le court-métrage de fiction télévisé étudiant). Il a depuis réalisé plusieurs documentaires parmi lesquels : « Sparks In Time » (2021), « Coffee Time » (2016), « Living Stone » (2014), « Music from Trieste to Tarvisio » (2010). Il travaille actuellement sur le projet de documentaire « From Sevnica to the White House » (en postproduction).

>Revenir à la catégorie

CE QUE LA GUERRE A FAIT DE NOUS

51 minutes, 2021
Réalisation : Romano BOTTINELLI (France)
Production : Les Films du Carry (France), France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (France), Lyon Capitale TV (France)

Je ne sais pas ce que mon père a vécu pendant la guerre d’Algérie. Une seule certitude, il en est rentré marqué. Pour donner forme à ce récit manquant, je pars à la rencontre d’anciens appelés qui ont trouvé le moyen de se délivrer du silence. Ils refusent de toucher la retraite du combattant qui leur est dûe. Ce geste symbolique témoigne d’un remord : avoir été contraints d’obéir à des ordres indignes visant à soumettre un peuple réclamant son indépendance. Auprès de ces hommes à la conscience malmenée, la blessure de mon père devient enfin palpable.

Danseur-chorégraphe de formation, aujourd’hui documentariste et réalisateur, Romano Bottinelli est un artiste qui explore et mêle différents univers. A travers ses œuvres, il souhaite s’approcher de l’intime, et porter un regard décalé, décadré et original.

>Revenir à la catégorie

#SCHOOLYARD. AN UNTOLD STORY

(#COUR D’ÉCOLE. UNE HISTOIRE TUE)

70 minutes, 2021
Réalisation : Nurit KEDAR (Israël)
Production : Nurit KEDAR (Israël)

En 1982, Israël a envahi le Liban. Ce qui était considéré comme une simple opération pour déloger les forces de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) de la région frontalière méridionale, s’est transformé en une guerre massive suivie d’une occupation militaire qui a duré presque deux décennies. Dans la ville côtière de Sidon, une compagnie de soldats israéliens s’est vue confier la tâche de garder plus de 1000 détenus dans une cour d’école.
Parmi eux se trouvaient une poignée de militants, de nombreux civils et quelques médecins de l’hôpital du Croissant Rouge adjacent. Ce que l’on croyait être une tâche simple a dégénéré. Il y a eu de nombreux dérapages qui ont entraîné la mort de plusieurs prisonniers. Les soldats qui ont pris part à cet événement tragique, les médecins qui ont été témoins de leurs crimes de guerre, et les détenus qui ont enduré leurs tortures, n’ont jamais parlé. Jusqu’à aujourd’hui.

Nurit Kedar est une documentariste israélienne. Elle a reçu plusieurs récompenses pour sa carrière comme pour ses œuvres documentaires. Elle a notamment remporté les prix de la Fondation du groupe Van Leer pour le meilleur film documentaire et l’Objectif d’or au Festival du film de Jérusalem 2013, ainsi que le Prix du public au Millenium Film Festival, avec « Life Sentences ».
À la télévision, elle a notamment été productrice principale au bureau de CNN Jérusalem.
Elle est également productrice exécutive de la chaîne israélienne 12 (chaîne commerciale) pour laquelle elle a aussi réalisé des documentaires. Tous ses films ont été diffusés sur les réseaux de radiodiffusion israéliens.

>Revenir à la catégorie