Toutes les nouveautés du PriMed 2020 ont été dévoilées lors de la conférence de presse organisée jeudi 15 octobre à l’Hôtel de Région.
Valérie Gerbault, Déleguée Générale du CMCA, a présenté le programme de la manifestation ainsi que les actions en directions des lycéens de la Méditerranée. Philippe VITEL, Vice-Président délégué à l’Identité régionale, aux traditions et aux relations entre la défense et la Région Sud, partenaire principal du PriMed, a confirmé le soutient de la Région à cette manifestation.
14 minutes, 2019 Réalisation : Anne RAVEAU (France) et Nicolas TRAVAUX (France) Production : Aix-Marseille Université – département SATIS (France)
Une carte mobile de la France, avec des villes algériennes, imprimée en grand format dans différents endroits de Marseille interpelle sur les difficultés à aborder les relations Franco-Algériennes. Les réactions sont spontanées, diverses et souvent vives. En parallèle, des groupes de 2 ou 3 personnes dans des lieux emblématiques de Marseille réagissent à la carte. D’abord spontanés, les propos développés face à la carte se structurent progressivement autour de visions personnelles et intimes, ou générales et historiques.
Après des études à l’IAD Institut des Arts de Diffusion en Belgique en section image, Anne RAVEAU a commencé à travailler en images en régie et puis en réalisation en tant qu’assistante. Elle a ensuite rejoint le SATIS à Aubagne.
Nicolas TRAVAUX a suivi des études en art du spectacle à Montpellier. Puis il s’est engagé dans de nombreux projets bénévoles en tant que chef opérateur ou réalisateur. C’est en rejoignant le parcours SATIS en spécialité prise de vue qu’il a réalisé le documentaire « La terre passe ». Ce qui lui a permis de traiter deux sujets importants pour lui : le colonialisme et son héritage.
Situé au cœur de Marseille, Lorenzo Styl’ est un salon de coiffure renommé. Entre confidences et plaisanteries, la clientèle essentiellement masculine s’abandonne aux mains expertes de leur coiffeur préféré.
Titulaire d’une licence des Beaux-Arts et d’un master de recherches en anthropologie, sociologie et histoire de l’EHESS, Anaïs BASEILHAC décide de se tourner vers le cinéma documentaire. Elle intègre alors le Master écritures documentaires : recherche et création, de l’Université Aix-Marseille, où elle réalise son premier film documentaire, « La mi-temps », terminé en janvier 2020.
26 minutes, 2020 Réalisation et production : Stefano CONCA BONIZZONI (Italie)
À Kertch, en Crimée, une minorité d’origine italienne installée depuis le XIX siècle, survit et lutte pour que son histoire tragique soit reconnue et racontée. Ces Italiens ont été accusés en 1942 de soutenir le régime fasciste et d’avoir collaboré avec les troupes allemandes pendant l’occupation de la ville. Entre le 29 et le 30 janvier, des soldats soviétiques ont commencé leur déportation. Toute la communauté a été mise dans des trains de marchandises vers les steppes glacées du Kazakhstan. Seuls quelques-uns, après la mort de Staline, ont réussi à retourner à Kertch.
Né à Crémone en 1982, Stefano CONCA BONIZZONI sillonne le monde entier en tant que cinéaste. Il a obtenu un diplôme en communication interculturelle et multimédia en 2007 à l’Université de Pavie avec une thèse sur l’activisme médiatique et le piratage social. Pendant des années, il a travaillé comme cameraman pour Sky Italia et a collaboré à de nombreuses productions télévisées. En 2010, il a suivi une formation au cinéma documentaire au sein de l’Institut européen de design. En 2010, il a réalisé son premier documentaire, « La fabbrica di benzina ». En 2011, il a suivi le cours de spécialisation en réalisation cinématographique Fare Cinema, dirigé par Marco Bellocchio. Il collabore actuellement avec des marques et des agences sur des films documentaires et des installations muséales.
Un film sur la pression sociale que subissent les femmes célibataires de plus de trente ans lorsqu’elles ne se marient pas. La réalisatrice elle-même est une célibataire de 35 ans. Elle emmène des jeunes femmes de son âge en balade en voiture, où elles racontent les pressions subies et expriment leurs propres points de vue sur la question du mariage.
Lamia IDRISS est née à Alexandrie, en Égypte, en 1983. Passionnée de cinéma, elle suit depuis 2015 des formations à la réalisation de films. Elle réalise, dans le cadre de l’atelier Cindelta, son premier court-métrage documentaire « Heart, you deserve that! ».
11 minutes, 2019 Réalisation : Tim ALSIOFI (Syrie) Production : Bidayyat for Audiovisual Arts (Liban)
Alors que les bombes artisanales pleuvaient sur la Ghouta, les civils trouvaient refuge dans le sous-sol de leurs maisons. J’étais parmi eux. Armé de ma caméra, j’ai tenté de filmer ce que je ne pouvais exprimer par les mots.
Né à Douma, dans la campagne de Damas en 1994, Tim ALSIOFI étudie le son et la musique. Il n’a pu terminer ses études en raison du blocus imposé à la ville de Douma et de la Ghouta orientale. Il a été forcé de s’exiler en 2018. Pendant cette période, il travaille en tant que réalisateur et ingénieur du son au Russel Studio à Douma (2014-2018). Il travaille également en tant que présentateur et reporter pour plusieurs stations de radio locale et internationales. Après ses débuts dans la photographie de terrain en 2013, il participe à l’envoi d’images depuis le cœur de la Ghouta orientale vers de nombreuses agences de presse. Il fait partie de l’équipe de Sam Lenses et Russel Studio, et est membre fondateur du projet caritatif Humanity in Syria. Tim a aussi travaillé en tant que vidéaste et chef opérateur pour plusieurs courts et longs-métrages documentaires. « Still Recording » est l’un de ses derniers projets (2018, lauréat de cinq prix à la Semaine de la Critique à Venise). Il a filmé et réalisé le court-métrage « Sons of War » et « The Flute and the Cemetery » pour Orient TV.
75 minutes, 2020 Réalisation : Mahmoud JEMNI (Tunisie) Production : Klil Productions (Tunisie), Baburka Production (Italie), Play Production (Tunisie)
« Non.Oui » raconte l’histoire d’une jeune diplômée noire originaire de Gabès, ville du sud-est tunisien, qui rentre au pays déterminée à mettre son savoir-faire en matière de communication au profit de la patrie. Mais ses multiples contacts lui ouvrent les yeux sur des attitudes discriminatoires allant à l’encontre des préceptes religieux et des choix politiques de son pays. « Non.Oui » suit également d’autres protagonistes de tout âge, génération et niveau social ainsi qu’une élue du peuple, une représentante d’association, un sociologue et un psychiatre. Ce documentaire traite de la question du racisme sur les plans historique, géographique, économique, culturel, psychologique et social. Un réquisitoire contre le racisme, à travers le regard de personnages forts et émouvants.
Mahmoud JEMNI a été assistant de René Vautier sur les documentaires « Avoir vingt ans dans les Aurès » et « La folle de Toujane ». Il a réalisé trois courts-métrages avec des jeunes âgés de 11 à 12 ans. Il a également suivi la coordination et produit des courts-métrages réalisés par des adolescents. Il est critique de cinéma, auteur du livre « Quarante ans de cinéma tunisien : regards croisés ». Il est fondateur et président du Festival de cinéma de Gabès depuis 2015. Il a à son actif les documentaires « Coloquinte » (2012), « Warda, la passion de la vie » (2015) et « Non.Oui » (2020).
52 minutes, 2020 Réalisation : Mehdi AHOUDIG (France) Production : Squaw (France), France Télévisions (France)
Dans une petite ville du Sud marocain, abrités entre les murs d’un camping, des retraités modestes s’installent tous les hivers. Pour la première fois, ils prennent le temps de vivre et pensent échapper à une France qu’ils ne comprennent pas. Entre Maroc fantasmé et marocain imaginé, ils tentent l’aventure. À quelques mètres d’eux, un jeune ouvrier marocain s’échappe de sa condition, porté par son apprentissage de la musique classique. Dans un décor de ville de western, ce petit monde se frôle et croise ses peurs et ses désirs.
Mehdi Ahoudig a réalisé de nombreux documentaires radiophoniques pour Arte Radio : pour « Qui a connu Lolita ? » (2010), il a reçu le Prix Europa du meilleur documentaire radiophonique à Berlin, et avec « Poudreuse dans la Meuse », de nouveau lauréat du Prix Europa du meilleur documentaire radiophonique à Berlin en 2015, il remporte également le Prix Grandes Ondes à Brest en 2016. Il a co-réalisé deux films documentaires : « La parade » avec Samuel Bollendorf (Étoile de la SCAM) et « On ira à Neuilly inch’allah » avec Anna Salzberg (Mention spéciale au Festival Traces de Vies à Clermont-Ferrand).
62 minutes, 2019 Réalisation : Nejra LATIC HULUSIC (Bosnie-Herzégovine) Production : Hava Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
Un jeune bosniaque, grandi dans un foyer d’islamistes radicaux, tente de reconstruire sa vie après avoir été accusé d’avoir participé à une attaque terroriste.
Nejra Latić Hulusić réalisatrice et productrice, est basée à Sarajevo. Diplômée en réalisation cinématographique de l’Académie des arts du spectacle de Sarajevo, elle a fondé avec Sabrina Begović–Ćorić la société de production Hava Sarajevo. Elle réalise et produit des films documentaires et de fiction. Elle a à son actif le documentaire « Her Cinema Love », projeté dans plusieurs festivals internationaux de cinéma documentaire.
83 minutes, 2019 Réalisation : Emanuele GEROSA (Italie) Production : GraffitiDoc (Italie), Amka Films Productions (Suisse), ITAR Productions (Liban), Rai Cinema (Italie)
Abdallah, athlète professionnel de parkour, a réussi à s’échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes pour qui le sport reste le seul espace teinté d’espoir au milieu du conflit. Faut-il partir pour accomplir ses rêves ou rester pour se battre pour son pays ? La question forme le fil rouge de ce récit bouleversant sur le dépassement personnel.
Emanuele GEROSA est né en 1975 à Rovereto, en Italie. Il a étudié l’histoire contemporaine à l’Université de Bologne, en Italie, avant de partir vivre en Espagne où il a travaillé comme réalisateur et auteur de documentaires, séries TV et spots publicitaires. De retour dans son pays, à Milan, il se consacre à la réalisation de documentaires. En 2015, il réalise son premier long-métrage documentaire, « Between Sisters ». Il a été présenté dans de nombreux festivals internationaux et a reçu plusieurs prix, en Italie, en Égypte, en Espagne et en France. En 2019, Emanuele a terminé son nouveau documentaire, « One More Jump », présenté en première en octobre 2019 au Festival du film de Rome (Italie).
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