A Mansourah, tu nous as separes

À MANSOURAH, TU NOUS AS SÉPARÉS

68 minutes, 2019
Réalisation : Dorothée-Myriam KELLOU (Algérie, France)
Production : Les Films du Bilboquet (France), HKE Production (Algérie), Lyon Capitale TV (France), Sonntag Pictures (Danemark)

Pendant la guerre d’Algérie, plus de deux millions de personnes ont été déplacées par l’Armée Française en lutte contre le FLN. Forcées de quitter leur lieu d’habitation, elles ont été regroupées dans des camps.
De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec Dorothée-Myriam, sa fille, une mémoire historique jusqu’à ce jour occultée, que la plupart des jeunes ignore, et qui pourtant a été sans précédent dans les bouleversements qu’elle a causé à cette Algérie rurale.

Dorothée-Myriam KELLOU est une journaliste et réalisatrice basée à Paris.
Elle a révélé dans Le Monde l’affaire des financements indirects de l’État islamique par Lafarge pendant la guerre en Syrie. Ce travail a été récompensé par le prix Trace International pour l’investigation journalistique à Washington D.C. Elle a également été nominée pour le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse dans le monde arabe à Beyrouth et le prix Albert Londres de la presse écrite à Paris.

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QUEEN LEAR

(REINE LEAR)

84 minutes, 2019
Réalisation : Pelin ESMER (Turquie)
Production : Sinefilm (Turquie)

Une troupe de théâtre ambulant composée de paysannes turques, se produit au fil des routes poussiéreuses et périlleuses qui mènent aux villages les plus reculés dans les montagnes, où même l’eau potable est difficilement accessible. Elle transforme le roi Lear de Shakespeare, en reine Lear.

Pelin ESMER est une cinéaste turque basée à Istanbul. Après des études de sociologie, elle s’oriente vers le cinéma. Alors qu’elle travaillait comme assistante réalisatrice dans le cinéma, elle a commencé à réaliser ses propres films. Après son premier documentaire « The Collector », elle fonde sa société cinématographique Sinefilm et écrit, réalise et produit : « The Play » (« Oyun », primé au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images en 2006), « 10 to 11 », « Watchtower » et « Something Useful ». Ses films ont été projetés dans de nombreux festivals à travers le monde, notamment à San Sebastian, Toronto, Rotterdam, Tribeca, Tallinn, Göteburg et ont reçu plusieurs prix.

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LA PASSION D’ANNA MAGNANI

60 minutes, 2019
Réalisation : Enrico Cerasuolo (Italie)
Production : Les Films du Poisson (France), Zenit Arti Audiovisive (Italie), Arte (France)
en collaboration avec Rai Com (Italie), en association avec Istituto Luce Cinecittà (Italie)

Qui peut oublier le visage et la course folle d’Anna Magnani dans « Rome, ville ouverte » ? Magnifique et ordinaire, comique et tragique, l’immense actrice, emblème du néoréalisme, a révolutionné la représentation de la femme. Aussi volcanique à la ville qu’à l’écran, elle a impressionné Hollywood par la puissance de son jeu et fut la première Italienne à obtenir un Oscar.
En s’appuyant sur un matériau d’archives inédites et privées, puisé notamment dans les fonds de l’Istituto Luce et de la RAI, et dans des extraits de shows télévisés, d’interviews avec les plus grands noms de l’époque, et bien sûr des extraits de films marquants, le documentaire nous plonge dans l’âge d’or du cinéma italien. Et retrace le parcours d’une actrice d’exception, qui a marqué l’histoire du cinéma.

Enrico Cerasuolo est né à Venise, en 1968. Il est diplômé en Sciences Politiques et Histoire contemporaine et président de la société Zenit Arti Audiovisive depuis sa fondation en 1992. Auteur et réalisateur de films documentaires, il a écrit et réalisé des oeuvres diffusées sur de nombreuses chaînes de télévisions dans le monde et récompensées dans des festivals italiens et européens. Ses principales réalisations sont : « Last Call » (2013, 52 / 90 minutes, ZDF ARTE, Zenit, Skoftland) ; « De Garibaldi à Berlusconi » (2011, 118 minutes, ARTE France, Les Films d’Ici, Zenit) ; « La Face cachée de la Peur » (2008, 52 minutes, ARTE France, Les Films d’Ici, Zenit), etc…

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DANS TES YEUX JE VOIS MON PAYS

75 minutes, 2019
Réalisation : Kamal HACHKAR (France, Maroc)
Production : HK’Art Studio (Maroc)
en coproduction avec Timbia Films (France), avec la participation de TV 2M (Maroc)

Neta Elkayam et Amit Haï Cohen vivent à Jérusalem. Ensemble, ils ont créé un groupe où ils se réapproprient et revisitent leur héritage musical judéo-marocain. À la scène comme dans la vie, ils explorent cette dualité identitaire, comme pour réparer les blessures de l’exil vécues par leurs parents. « Dans tes Yeux, je vois mon Pays » les suit durant un voyage au Maroc, jalonné de rencontres musicales, qui va transformer leur perception de qui ils sont et de ce qu’ils veulent devenir. Se dessine alors le rêve de recréer des ponts avec le pays de leurs ancêtres.

Kamal HACHKAR est un cinéaste indépendant franco-marocain. Né au Maroc, il quitte son pays natal à l’âge de six mois avec sa mère pour rejoindre son père immigré en France. Toute son enfance a été jalonnée par les déplacements de son père ouvrier. De tous ces déplacements, il a gardé une tendresse particulière pour les déracinés. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de la Sorbonne, il devient ensuite professeur d’histoire. En 2012, il réalise son premier long-métrage documentaire, « Tinghir-Jérusalem : les échos du mellah » : sélectionné au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images en 2013 et dans de nombreux festivals du monde, le film a remporté plusieurs prix et suscité un débat national sur les identités plurielles du Maroc.

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BUKRA FIL MISH-MISH

(QUAND LES POULES AURONT DES DENTS)

52 minutes, 2019
Réalisation : Tal MICHAEL (Israël)
Production : Cassis Films (Israël), Les Films d’Ici Méditerranée (France)

Dans un sous-sol près de Paris, des trésors de dessins animés égyptiens ont été retrouvés. Ils racontent l’histoire des pionniers du genre dans le monde arabe, les frères Frenkel : trois jeunes cinéastes d’exception, créateurs de Mish-Mish Effendi, le Mickey Mouse du monde arabe, disparu d’Égypte lors de la création de l’État d’Israël.
À travers leurs images d’animation, on découvre l’histoire de leur famille marquée par l’exil, un traumatisme qui perdure aujourd’hui encore.
« Bukra fil Mish-Mish » est une expression arabe courante. Elle fait référence à quelque chose qui n’arrivera probablement jamais, un peu comme « quand les poules auront des dents ». De la même façon, l’extraordinaire découverte de ces films révèle une époque oubliée et qui ne reviendra plus, quand la co-création cosmopolite se déroulait pendant un âge d’or arabo-juif qui a disparu et a été effacé des pages d’histoire.

Née à Haïfa en 1974, Tal MICHAEL est réalisatrice de cinéma et de télévision. Elle est diplômée du département cinéma et télévision de l’Université de Tel-Aviv et ancienne doctorante en littérature comparée. Parmi ses œuvres, figurent les documentaires « Around the Bed of a Dying Collaborator » (2018), « Pitbulls: Flesh and Blood » (2014)…

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NE NOUS RACONTEZ PLUS D’HISTOIRES !

88 minutes, 2020
Réalisation : Carole Filiu-Mouhali (France) et Ferhat Mouhali (Algérie)
Production : VraiVrai Films (France), Carole Filiu-Mouhali (France) et Ferhat Mouhali (Algérie)

Elle est française, il est algérien. Toute leur enfance a été bercée par la guerre d’Algérie.
Souvenirs traumatisants d’un départ forcé pour la journaliste, fille de pieds noirs ; récit mythifié d’une indépendance glorieuse pour le réalisateur, militant des droits humains. Chacun a eu droit à sa version de l’Histoire.
Loin de l’historiographie officielle, ils rencontrent des témoins aux discours volontairement oubliés et qui se battent contre la guerre des mémoires pour faire entendre une vérité plus apaisée.

Carole FILIU est fille de pieds noirs, originaires d’Alger et de Tiaret.
Diplômée de l’école de journalisme de Bordeaux en 2009, elle travaille d’abord pour le journal régional Sud Ouest puis pour le site de celui-ci, SudOuest.fr. Durant deux ans, elle écrit, réalise et monte le web-documentaire « Fatea (Femmes au travail en Algérie) » constitué de neuf portraits de femmes sur l’ensemble du territoire algérien.


Ferhat MOUHALI est algérien, né en Kabylie.
Il obtient une licence en sciences économiques en 2005 à l’Université de Bejaia et montre un parcours rythmé par son engagement militant. Il adhère à l’association nationale RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) dans laquelle il occupe le poste de secrétaire général de la section de Bejaia.
En parallèle, il suit une formation de théâtre durant deux ans.
En 2010, il participe à la formation Bejaia Doc, mise en place par la documentariste Habiba Djahnine. Il y réalise son premier court-métrage documentaire, « Heureusement que le temps passe », sur le délabrement du système hospitalier algérien. En 2012, ce film obtient le prix du jury au festival national du film amazigh de Tizi Ouzou et en 2013 le coup de cœur du public du festival parisien Point Doc. Durant l’université d’été de la Fémis en 2012 à Paris, il réalise le court-métrage « Des vies sous silence » où il interroge la participation des Français à la libération de l’Algérie. Il travaille avec Carole Filiu sur la réalisation et le montage du web-documentaire « Fatea (Femmes au travail en Algérie) ».

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LOS QUE BUSCAMOS

(CEUX QUI CHERCHENT)

86 minutes, 2019
Réalisation : Óscar Bernàcer (Espagne)
Production : Kaishaku Films S.L. (Espagne), Nakamura Films S.L. (Espagne)

Enrique a été séparé de sa mère à sa naissance.
Ascensión a été forcée de donner sa fille après son accouchement. Tous deux sont victimes du complot des « enfants volés » en Espagne pendant le Franquisme. Ils mènent une bataille juridique, et continuent par ailleurs leurs recherches. Ils vivent avec le poids de la culpabilité, le rejet tout en essayant de se construire leur propre identité.

Óscar BERNACER est scénariste et réalisateur.
Il a réalisé plusieurs courts-métrages – « Las zapatillas de Laura », « Desayuno con diadema », « Bikini » et « Apolo 81 » – qui ont été diffusés à la télévision et dans des festivals du monde entier où ils ont remporté de nombreux prix.
En 2016, il a réalisé son troisième documentaire « El hombre que embotelló el sol » (« The man who bottled the sun »).

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OBJECTOR

75 minutes, 2019
Réalisation : Molly STUART (États-Unis)
Production : Buried Seed Productions (États-Unis)

Comme tous les jeunes israéliens, Atalya est obligée de faire son service militaire. Contrairement à la plupart de ses camarades, elle remet en question les pratiques de l’armée de son pays et est déterminée à défier ce rite de passage. Malgré les désaccords politiques et les préoccupations de sa famille, elle refuse son service militaire et est emprisonnée pour sa dissidence. Son courage pousse ceux qui l’entourent à reconsidérer leurs propres positions politiques et à utiliser leur pouvoir pour aider les mentalités à changer.
« Objector » suit Atalya en prison et au-delà, offrant un regard sur le conflit israélo-palestinien du point de vue d’une jeune femme qui cherche la vérité et prend position pour la justice.

Molly STUART est une réalisatrice, productrice et monteuse basée dans la région de San Francisco. Elle a suivi des études en cinéma à l’Université de San Francisco.
Ses œuvres ont remporté de nombreuses récompenses.

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MÈRES

62 minutes, 2020
Réalisation : Myriam BAKIR (Maroc)
Production : Sedna Films (France), Abel Aflam (Maroc)
en coproduction avec TV 2M (Maroc), Lyon Capitale TV (France), Ostinato Production (France)

Au Maroc, l’article 490 du code pénal condamne les mères célibataires à de la prison ferme. La société, quant à elle, les fustige comme des parias.
Pour les défendre, Mahjouba Edbouche a fondé l’association Oum El Banine (mère des enfants) qui accueille les femmes enceintes non mariées.
Dans ce lieu qui les protège, la réalisatrice nous entraîne dans leur quotidien et nous montre leur parcours, de leur arrivée à l’association jusqu’à la naissance d’un enfant et parfois jusqu’à la réconciliation avec leur famille.

De parents marocains, Myriam BAKIR est née à Paris. Après des études au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris, puis un cycle de formation à la photographie aux États-Unis et une expérience professionnelle à la télévision aux Antilles, elle réalise trois courts-métrages.
« Samia » avec Neza Rahil, prix du Public aux Rencontres Cinématographiques de Meknès, prix d’interprétation féminine au Festival National de Casablanca, est diffusé sur Canal+.
En 2011, son premier long-métrage « Agadir-Bombay » avec Noufissa Benchehida, obtient le prix d’interprétation féminine au Festival National du Film de Tanger. Dans ce film sur la place de la prostitution au Maroc, c’est toujours la position de la femme que la réalisatrice défend. Aujourd’hui son oeuvre sert de plaidoyer auprès d’associations de défense des droits des femmes et des enfants. Avec le concours du Ministère de l’Éducation Nationale marocain, il est régulièrement visionné dans les établissements scolaires.

Avec « Mères », Myriam BAKIR signe son premier documentaire. La réalisatrice se réfère au réel, celui de Mahjouba Edbouche, femme engagée auprès des mères célibataires au Maroc. Le film confronte son action, le sort de ces femmes et la loi qui les condamne.

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Agora2-Chained

CHAINED – AGORÁ II

(ENCHAÎNÉS – AGORÁ II)

90 minutes, 2020
Réalisation : Yorgos AVGEROPOULOS (Grèce)
Production : SmallPlanet Productions (Grèce)
en coproduction avec Westdeutscher Rundfunk (WDR) (Allemagne),
en collaboration avec Arte (Allemagne, France)

La pandémie de Covid-19 est la troisième crise consécutive que traverse le continent européen, après celle de la dette dans la zone euro et celle des réfugiés. Pendant cinq ans, le journaliste Yorgos Avgeropoulos a suivi les personnalités du gouvernement grec dans leur confrontation aux exigences d’austérité de l’UE, tandis que l’extrémisme de droite explose dans le pays et que des réfugiés affluent autour des côtes. Un virus a réussi à révéler non seulement les faiblesses du néolibéralisme – une croyance fondée sur la foi dans les marchés libres, la déréglementation – mais aussi l’échec des valeurs portées par l’Europe.

Yorgos AVGEROPOULOS est né à Athènes en 1971. Il est journaliste et réalisateur de documentaires. Il a travaillé pour les chaînes de télévision grecques. Il a été correspondant pendant les conflits en Bosnie, Croatie, Irak, Afghanistan, Kosovo et Palestine. En 2000, il a créé la série « Exandas », avec plus de 100 documentaires qui ont été diffusés sur la télévision publique grecque et partout dans le monde. Parmi ses derniers films documentaires : « Jusqu’à la dernière goutte. La guerre secrète de l’eau en Europe » (2017), « Agorá » (2015, sélectionné au PriMed 2015 – le Festival de la Méditerranée en images), « Le signal perdu de la démocratie » (2014, lauréat du Prix Reportage au PriMed 2014), « People and Numbers » (2013), « El Sistema – Saving Lives » (2013), « Golden Times: Cassandra’s Treasure » (2012), « Black Vilva (2012) », « Charity, Diplomacy and Business » (2012), « The Midas Effect » (2011) et « Stealing from the Poor » (2011).

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