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LE RÊVE DES MINEURS

47 minutes, 2019
Réalisation : Mohamed KENAWI (Egypte, Italie)
Production : Domino Film (Italie), AlJazeera Documentary Channel (Qatar)

À mi-chemin entre le documentaire et le journalisme d’investigation, ce film tente de brosser un tableau général du phénomène des mineurs migrants non accompagnés, en racontant l’histoire de trois garçons qui étaient mineurs à leur arrivée en Italie et en suivant le cheminement de leur tuteur. Ce superviseur d’un centre d’accueil pour mineurs isolés accompagne les jeunes au sein de la structure et il s’efforce aussi de les aider à l’extérieur du centre, en essayant de mieux comprendre leurs motivations, comment l’État et les lois les considèrent, ce qui les attend après leur départ de la structure, les dangers qui les guettent, mais aussi leurs peines et leurs espoirs.

Mohamed KENAWI est né en Egypte. Il a obtenu son diplôme en langue et littérature italienne à l’Université d’Ain Chams au Caire. Il a travaillé comme traducteur et auteur avant d’émigrer en Italie en 2000, où il a suivi des études de réalisation cinématographique et de montage à Rome. De 2003 à 2006, il a travaillé comme assistant producteur pour le réseau de télévisions satellitaires Orbit. Depuis 2006 il est réalisateur, auteur et producteur au sein de sa société de production Domino Film. Il a à son actif une série de documentaires qui explorent le multiculturalisme, les minorités ethniques et les droits de l’homme.

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AFFICHE DU FILM

FORTE

31 minutes, 2018
Réalisation et Production : Salim SAAB (France, Liban)

Le documentaire « Forte » est né de l’envie de montrer une image des femmes arabes différente de celle qu’il y a dans les médias ou le cinéma. Des femmes qui s’expriment par le biais de domaines artistiques comme la danse, le graffiti, le tatouage mais également les sports de combats. Elles nous parlent de leur passion, leur quotidien, de la place de la femme au sein de la société dans laquelle elles vivent et reviennent sur leur perception du féminisme. Elles sont principalement du Liban mais aussi du Koweït, d’Arabie Saoudite et de Tunisie.

Ancien rappeur, journaliste, cinéaste et animateur radio, Salim SAAB est un véritable activiste de la culture Hip Hop. Également connu sous le pseudonyme Royal S, ce Franco-Libanais de 37 ans a un CV déjà bien garni. Animateur et journaliste sur la radio internationale et pan Arabique Radio Monte Carlo Doualiya, où il reçoit des artistes issus de tout le monde Arabe,  animateur de l’émission rap Old School/New School sur la radio parisienne Aligre FM, auteur de trois disques rap parus au milieu des années 2000 et rédacteur pigiste pour plusieurs titres de presse. En 2017, il réalise « Beyrouth Street : Hip Hop au Liban », un documentaire qui revient sur l’histoire du Hip Hop au pays du cèdre.  Projeté dans plusieurs pays et festivals, il bénéficie d’une couverture médiatique internationale qui permet à Salim de se faire connaître en tant que réalisateur. En 2018,  il revient avec « Forte », un documentaire sur les artistes femmes dans le monde arabe.

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ZULU REMA QUI A APPRIS À VOLER

14 minutes, 2019
Réalisation : Gaia VIANELLO (Italie)
Production: La Furia Film (Italie)

Ce film raconte l’histoire de Emeer – aka B-boy Zulu Rema – adolescent tunisien, amputé des jambes à l’âge de deux ans, et de sa passion pour l’art et pour la danse. Celle-ci l’a amené à devenir champion national de breakdance et un modèle pour les jeunes du monde entier.

Gaia VIANELLO est réalisatrice et productrice. Après ses études à Sciences-Po Paris, elle a vécu plusieurs années en Afrique du Nord et au Moyen Orient, en travaillant comme project manager experte en migrations internationales pour le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et différentes Ong internationales. Elle a réalisé et produit les documentaires « Aicha è tornata » (2011), « This is not paradise » (2014) et « Les amoureux des bancs publics » (sélectionné au PriMed 2018 – le Festival de la Méditerranée en images) avec la boîte de production Sunset. Actuellement elle collabore avec l’Université Ca’Foscari de Venise et avec plusieurs boîtes de production dans le secteur audiovisuel.

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SUR LES TRACES D’ADDAI

( TRACING ADDAI )
30 minutes, 2018
Réalisation : Esther NIEMEIER (Allemagne)
Production : Université du cinéma de Babelsberg Konrad Wolf (Allemagne)

Le documentaire animé « Tracing Addai » raconte l’histoire d’un jeune homme d’une vingtaine d’années vivant en Allemagne et dont l’intention est d’aider les gens. En 2013, Addai rejoint un groupe salafiste en Syrie. Quelques années plus tard, la mère d’Addai rencontre Ilias, de retour de Syrie. À travers leurs histoires personnelles, le film reconstruit peu à peu l’histoire d’Addai.

Esther NIEMEIER est une réalisatrice et productrice qui travaille entre le Royaume-Uni et l’Allemagne. Son premier court-métrage documentaire « Walz » a été sélectionné au Festival International de Cinéma d’ Édimbourg et il a été diffusé partout en Europe sur les chaînes Canal+, Future Shorts et Okto TV. « Tracing Addai » est son film de fin d’études.

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L’ENFER BLANC

( THE WHITE HELL )
15 minutes, 2018
Réalisation et Production : Ahmed ASSEM, Mahmoud KHALED et Omar SHASH (Egypte)

C’est peut-être l’un des lieux de travail les plus dangereux et les plus meurtriers en Égypte. Les tailleurs de pierre et les conducteurs circulent à travers les nuages de poussière blanche qui pénètre dans les poumons, réduisant leur capacité respiratoire. 300 kilomètres carrés de carrières de calcaire où 35.000 travailleurs souffrent de conditions de travail sévères, le tout pour un très maigre salaire de 3 à 4 dollars par jour.

Ahmed ASSEM, Mahmoud KHALED et Omar SHASH font partie d’une équipe de réalisateurs diplômés du département de cinéma de la Faculté des arts appliqués de l’Université de Helwan, au Caire. Ensemble, ils ont tourné de nombreux courts-métrages. L’un d’entre eux a remporté le Prix du meilleur montage au Festival du Film Masr Dot Bokra en 2018.

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LA FIN DES TÉNÈBRES

( THE END OF DARKNESS )

27 minutes, 2018
Réalisation : Ranko PAUKOVIC (Croatie)
Production : Spiritus Movens Productions (Croatie)

Dans la mine de charbon de Breza, en Bosnie-Herzégovine, peu de choses ont changé au cours des 50 dernières années. En dépit de la poussière de charbon et de l’obscurité, à 400 mètres sous la surface, des mineurs continuent de bénéficier de la solidarité et de la sécurité d’emploi qui caractérisaient l’époque de la Yougoslavie socialiste. Le capitalisme et l’individualisme sont maintenant à l’ordre du jour.
Ce film suit Sakiba, l’une des dernières ouvrières des mines de Breza. Son existence souterraine est un vestige d’un autre âge, lorsque la crise du pétrole et les pénuries de main-d’œuvre avaient forcé les femmes à travailler et que le gouvernement cherchait à améliorer leur situation. À l’âge de 50 ans, Sakiba pourra partir à la retraite. Quand elle refera surface et qu’elle dira au revoir à ce chapitre déterminant de sa vie, y laissera-t-elle une partie de son identité ? « The End of Darkness » explore ce que signifie travailler dans les mines à la fin de l’ère des combustibles fossiles, et être une femme dans la Bosnie-Herzégovine d’aujourd’hui.

Ranko PAUKOVIC est né à Zagreb en 1960. Diplômé de l’Académie d’art dramatique, il a travaillé comme assistant monteur sur plusieurs coproductions internationales tournées en Croatie. En 1991, il est parti vivre aux Pays-Bas où il a travaillé comme monteur sonore pour des réalisateurs néerlandais. En 1993, il a fondé la société Editson Studios et il s’est spécialisé dans la conception sonore, le montage sonore et le mixage sonore. Il est basé à Amsterdam.Il y a quelques années, il a fait ses débuts en tant que réalisateur avec le long-métrage documentaire « White House » (2015) qui traite de la pierre blanche de l’île de Brač, en Croatie. Son deuxième documentaire, « 90 seconds in North Korea », a été présenté dans de nombreux festivals. Ranko est également enseignant de design sonore à l’Université de Zagreb.

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LA BONNE NOUVELLE

( LA BUONA NOVELLA )
15 minutes, 2018
Réalisation : Sebastiano Luca INSINGA (Italie)
Production : Jump Cut (Italie)

Lorsque le climat devient clément en Méditerranée, des bateaux remplis de migrants partent des côtes africaines et asiatiques pour rejoindre l’Europe, la « terre promise ». Une nuit d’été, le bateau Bochra est arrivé sur une plage de Sicile avec plus de 130 personnes à bord. Tous se sont vite échappés. Et le bateau est resté seul dans les limbes entre mer et terre… jusqu’à l’arrivée des touristes.

Sebastiano Luca INSINGA est né à Catane, en Italie, en 1984. Pendant ses études en lettres à Trente, il a commencé à utiliser la vidéo et la photographie comme moyens d’expression. En 2008, il réalise son premier court-métrage « Maledetta primavera » avec des films de famille tournés en super8. En 2012, il participe à Berlinale Talent Campus avec son documentaire « Nulla è accaduto », et en 2013 au programme Film Factory Italia. En 2015, il réalise son premier long-métrage documentaire « Complimenti per la festa », suivi du court-métrage de fiction « Non gioco più » en 2017.

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CITY PLAZA HOTEL

14 minutes, 2019
Réalisation : Anna-Paula HÖNIG (Allemagne, Argentine) et Violeta PAUS (Chili)
Production : Triade Films (France)

Un calme apparent semble régner au City Plaza Hotel d’Athènes. Ce bâtiment auparavant abandonné, s’est peu à peu rempli de gens chassés de chez eux par les guerres. Zhenos a onze ans et vit avec sa famille dans l’hôtel, dans un état d’incertitude perpétuelle. Ce film raconte la réalité complexe d’une jeune afghane dont les rêves sont hantés par de sombres souvenirs.

Anna-Paula HÖNIG est née en 1981 à Berlin.Après des études de relations internationales à la Sorbonne à Paris et au King’s College de Londres, elle a travaillé en tant que journaliste. En 2010, elle étudie le cinéma à l’Universidad del Cine à Buenos Aires. Elle y réalise les courts-métrages « Les couleurs d’Helena » et « Catalina et le Soleil ».
Violeta PAUS est née en 1987 à Santiago, au Chili. Elle étudie le cinéma en Argentine à l’UBA Université de Buenos Aires. Son premier long-métrage est un documentaire tourné dans les montagnes péruviennes, « Ajawaska, fragmentos de un viaje a las alturas » (2013). En 2014 elle déménage à Paris où elle développe l’installation multimedia « Sin Panteón » (2015). À Paris, elle travaille comme programmatrice du Festival Silence on Court ! et comme monteuse pour YessirFilm. Actuellement elle réalise une installation multimédia au Chili, « Re.incorporar » (2018), sur les féminicides en Amérique du Sud.

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NUMÉRO 387

61 minutes, 2019
Réalisation : Madeleine LEROYER (France)
Production : Little Big Story (France), Stenola Productions (Belgique), Graffiti Doc (Italie), Arte (France), RTBF (Belgique)

Un sweat à capuche, un pantalon, une ceinture… C’est le peu qui reste du « numéro 387 », l’un des 800 migrants morts le 18 avril 2015, au large des côtes libyennes. En Sicile, la médecin légiste Cristina Cattaneo mène la plus vaste opération d’identification jamais entreprise à ce jour en Méditerranée.
Sur le terrain, dans les plus petits villages d’Afrique de l’Ouest, l’anthropologue du CICR Jose Pablo Baraybar rencontre les familles des disparus pour recueillir toutes les informations ante mortem possibles.
De part et d’autre de la Méditerranée, nos personnages convergent progressivement dans la matrice de la recherche de l’identité.

Madeleine LEROYER réalise avec « Numéro 387 » son premier long-métrage documentaire. Journaliste et auteure, elle se forme au cinéma documentaire aux Ateliers Varan et à l’IDFAcademy. Avec « Numéro 387 », elle fait partie des dix lauréates du Chicken & Egg Accelerator Lab 2018 pour les cinéastes émergentes.

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NAR

52 minutes, 2019
Réalisation : Meriem ACHOUR-BOUAKKAZ (Algérie)
Production : Afkar Films (Canada)

« Nar » explore une forme de violence extrême en Algérie, celle de l’immolation par le feu, un acte que le film tente de déchiffrer à travers le témoignage de survivants et de familles endeuillées par la perte d’un frère ou d’un fils qui a choisi le feu pour crier son désespoir. Les jeunes se réfugient dans les cafés pour tuer le temps, et dans les stades pour crier leur rage de vivre, avec un fort sentiment d’enfermement, tous cultivent le même rêve : « la harga », quitter le pays clandestinement. Ce qui semble être leur seul espoir est en réalité une autre forme de suicide.

Diplômée en médecine vétérinaire, Meriem ACHOUR-BOUAKKAZ est une cinéaste algérienne établie à Montréal depuis 2011. Elle a suivi une formation en réalisation de documentaires à l’INIS Institut National de l’Image et du Son de Montréal. Elle a à son actif deux films : « Harguine harguine » (2008) sur les jeunes qui veulent partir à tout prix au péril de leur vie, et elle a co-réalisé « Nous dehors » qui explore le vécu des femmes et leurs conditions à travers ce qu’elles vivent dans l’espace public

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