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LA VOIE NORMALE

73 minutes, 2018
Réalisation : Erige SEHIRI (France, Tunisie)
Production : Nomadis Images (Tunisie), Les Films de Zayna (France), Akka Films (Suisse)

Les cheminots tunisiens affectés à la ligne n°1 la surnomment La Voie Normale, car c’est la seule construite selon les normes internationales. Ironiquement, c’est aussi la plus délaissée et détériorée du réseau. Les accidents sont fréquents et les vies des passagers et des employés sont mises en danger. Aux commandes des locomotives, Ahmed, Afef, Issam, Abee et Najib sont acteurs et témoins du difficile processus de transformation des chemins de fer tunisiens, et par extension de la société post-révolutionnaire tunisienne dans son ensemble. Chacun d’entre eux essaye au mieux de trouver une nouvelle place dans une société qui peine à se créer un mode d’existence démocratique. En dénonçant l’incompétence et la corruption, ce film célèbre la dignité, l’espoir et la résilience.

Erige SEHIRI est réalisatrice et productrice. En 2012, elle participe au projet collectif « Albums de famille » avec le documentaire « Le Facebook de mon père », Prix Coup de coeur au Festival Cinemed de Montpellier en 2012. En 2013, elle co-fonde le média tunisien inkyfada et se consacre durant plusieurs années à filmer les chemins de fer tunisiens. Son long-métrage « La Voie Normale » sort en première en 2018 au festival Visions du Réel, en Suisse. En parallèle, elle prend la gérance de la société de production cinématographique Henia Production.

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EN FACE

61 minutes, 2019
Réalisation : Collectif Cinemakhia (France, Grèce)
Production : Les Batelières Productions (France)

Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. Chaque jour, des milliers d’exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu’au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de « ceux d’en face » bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus « d’en face » par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroir.

Cinemakhia est un collectif de réalisation composé de huit Grecs et Français souhaitant proposer une autre perspective sur la question des exilés et mener ce travail de façon collective. Le terme Cinemakhia, composé des mots grecs « cinema » et « symakhia » (alliance), résume l’objectif qu’ils se sont fixés : montrer qu’il est possible de réaliser un film à plusieurs, de manière horizontale, en mettant en commun les envies et les compétences. Issus de disciplines aussi variées que la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire ou encore l’économie, les membres de Cinemakhia n’appartiennent pas tous au monde du cinéma documentaire. Cette énergie collective et cette pluralité des approches représentent la preuve que d’autres manières de collaborer existent.

Le collectif est composé de Lucia BLEY, Clémence BOITEUX, Marguerite CHADI, Raphaël MARCHOU, Mary MICHA, Eva PANTAZOPOULOU, Eden SHAVIT et Mélissa VASSILAKIS.

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PHOTO DU FILM

WA DRARI

71 minutes, 2019
Réalisation : Fatim-Zahra BENCHERKI (Maroc)
Production : Ali n’ Productions, 2M (Maroc)

« Wa drari » est le résultat d’une immersion d’une année dans la vie d’un duo de rap marocain nommé Shayfeen. Partis de rien, Shobee et Small X ont réussi à imposer leur franc-parler et à fédérer des millions de jeunes dans un pays conservateur qui les maintient à la marge de la société. Notre rencontre débute alors qu’ils sont à un carrefour de leur carrière : conquérir l’Europe ou rester au Maroc, sans ressources et incompris à jamais.
À travers ce portrait intime, Shobee et Small-X nous révèlent une jeunesse qui se bat pour s’affranchir de la torpeur, dans un pays où meurent les rêves.

Née à Casablanca en 1985, diplômée d’un master en achats industriels et innovation, Fatim-Zahra BENCHERKI se reconvertit dans l’audiovisuel en 2015. Elle intègre la société de production Ali n’Productions et prend en charge la stratégie de développement de contenu du groupe, pour la télévision et les longs-métrages. Elle participe notamment à l’accompagnement des sorties des films « Much Loved » et « Razzia » de Nabil Ayouch et produit des mini-documentaires pour des institutions telles que l’Union Européenne, ou le think-thank Les Citoyens. En 2016 elle lance l’incubateur de talents Jawjab, nouvelle filiale du groupe, spécialisée dans le digital et la création de contenu web, dont elle est directrice générale jusqu’en 2018. Au sein de l’incubateur, elle crée un programme dédié à la libération de la parole féminine et produit dans ce cadre la web-série à l’impact international, « Marokkiat ». Dans la continuité de son travail sur la question du genre, elle produit la campagne « Because I’m a Man », sur les masculinités positives au Maghreb pour l’ONU Femmes.
Fatim-Zahra est également auteure de la série documentaire « Les Marocains du futur », produite par 2M, dont le film « Wa drari » fait partie.

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OSCURO-Y-LUCIENTES-GOYA

OSCURO Y LUCIENTES

82 minutes, 2018
Réalisation : Samuel ALARCÓN (Espagne)
Production : Tourmalet Films (Espagne), Marmitafilms (France), RTVE (Espagne), France 3 Nouvelle Aquitaine (France)

Le passé demeure enterré dans la mémoire, sous nos pieds.
C’est pour cette raison que nous retournons la terre à la recherche de ses reliques et d’ossements. 
Des fragments de nous qui expriment ceux que nous étions, ceux que nous sommes. D’où nous venons.

« Tu es un peintre majeur dont la vie est célèbre, mais peu connaissent les événements de ton dénouement mouvementé.
Je serai minutieux avec les faits, rigoureux avec les preuves et prudent avec les conclusions pour raconter l’histoire de ta mort. Francisco de Goya y Lucientes. »

Samuel ALARCÓN est né à Madrid en 1980. Il est cinéaste. Il réalise des longs-métrages documentaires, des essais et des vidéos d’artiste. Il travaille également à la Radio nationale espagnole depuis 2007 où il anime son propre programme depuis 2013 : El Cine que Viene (Radio 5) est un espace dédié au cinéma indépendant et expérimental espagnol, en faveur de la diversité culturelle.

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VIVE LE ROI DAVID

( LONG LIVE KING DAVID )
59 minutes, 2018
Réalisation et Production : Ido ZAND et Yael LEIBOVITZ ZAND (Israël)

L’histoire biblique du royaume de David est-elle vraie ? Cette question divise le monde académique. Typique de la Terre Sainte, elle implique désormais le monde politique, religieux et éveille beaucoup de passions. Le film essaye de trouver la réponse en dévoilant des découvertes inattendues.

Ido ZAND est né en 1976 à Hadera, en Israël. Dès sa sortie de son école professionnelle de montage, il commence à travailler dans l’industrie de la télévision. Après quelques années, il retourne à l’Université de Tel-Aviv où il étudie l’histoire et le cinéma. Il s’occupe du montage de plusieurs documentaires et en tant que réalisateur, travaille pour les principaux programmes d’investigation d’Israël. Ses films traitent de l’histoire juive et de l’actualité israélienne.

Yael LEIBOVITZ est née en 1975 à Rehovot, en Israël. A la sortie de l’Université de Tel-Aviv où elle se forme au cinéma, elle découvre le monde du montage, particulièrement celui du documentaire, de clips vidéo musicaux et de programmes de télévision. Elle commence ensuite à écrire des scénarios et à réaliser ses propres films. A travers eux, elle explore fréquemment le passé et le présent de l’histoire juive, le monde dans lequel elle a grandi.

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LETTRE A THEO

LETTRE À THÉO

63 minutes, 2018
Réalisation : Elodie LÉLU (France)
Production : Iota Production (Belgique), Blonde (Grèce), WIP Wallonie Image Production (Belgique), ERT (Grèce)

« Lettre à Théo » est l’histoire d’un retour dans la Grèce du cinéaste Théo Angelopoulos, dans cette Grèce meurtrie par une crise économique sans fin, dans cette Grèce dépassée par un afflux migratoire constant, dans cette Grèce engagée qui se bat malgré tout pour préserver sa dignité.

Elodie LÉLU est née en Bretagne en 1982. Après des études d’Histoire de l’Art, elle rejoint l’INSAS, l’école publique de cinéma belge. Elle a la chance d’avoir très bien connu le réalisateur grec Théo Angelopoulos qui lui a appris le cinéma. Elle se consacre aussi bien au documentaire (elle a réalisé une série de films sur des artistes) qu’à la fiction.

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OÙ EST PASSÉ RAMSÈS ?

( WHERE DID RAMSES GO ? )
62 minutes, 2019
Réalisation : Amr BAYOUMI (Egypte)
Production : Rahala Production and Distribution (Egypte)

Après la révolution de 2011 en Égypte, le réalisateur Amr Bayoumi se souvient qu’en 2006 il avait filmé avec sa caméra le parcours de la statue de Ramsès II de la place Ramsès, l’une des plus grandes du Caire, à son nouvel emplacement dans le Grand Musée égyptien. C’était le processus de transfert le plus important jamais observé dans les rues du Caire, un voyage de plus de 12 heures dans la charmante atmosphère de la capitale égyptienne.

Amr Bayoumi est un réalisateur égyptien né au Caire en 1962.
Diplômé de l’Ecole de cinéma, il a travaillé comme assistant réalisateur de plusieurs réalisateurs égyptiens connus.


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LE PROCÈS DE RATKO MLADIC

( THE TRIAL OF RATKO MLADIC )
100 minutes, 2018
Réalisation : Henry SINGER et Robert MILLER (Royaume-Uni)
Production : Sandpaper Films (Royaume-Uni), Peggy Pictures (Royaume-Uni), Sant & Usant (Norvège)

À quoi, ou à qui sert la justice internationale ? En 2012, un procès historique débute à La Haye, celui du général Ratko Mladić, qui a mené le siège de Sarajevo et le génocide de Srebrenica. Pendant cinq ans, les cinéastes ont effectué un travail titanesque à partir de centaines d’heures d’archives et donné la parole aux victimes, mais aussi aux avocats de Mladić et à ses proches.

Henry SINGER est l’un des réalisateurs de documentaires les plus acclamés par la critique britannique. Il a remporté ou a été nominé pour tous les grands prix du documentaire britannique, notamment le BAFTA, la Royal Television Society, Grierson, le Broadcast, le Broadcasting Press Guild, le Televisual et l’Emmy. Ses films ont été projetés dans des festivals du monde entier. Parmi ses longs-métrages primés figurent « The Falling Man » sur la photo de quelqu’un qui a sauté ou est tombé du World Trade Center le 11 septembre, « The Untold Story of Baby P » qui raconte la mort d’un enfant de dix-sept mois dans le nord de Londres, et « The Blood of the Rose » sur le meurtre brutal du cinéaste et conservateur Joan Root au Kenya.

Robert MILLER a commencé sa carrière au sein d’une organisation de défense des droits de l’homme avant de passer au documentaire. Il a plus de quinze ans d’expérience dans le développement et la production de documentaires pour la BBC et Channel Four, collaborant avec Henry Singer dans « Last Orders », « On A Cold Friday in November » et « The Betrayed Girls ». Sa série télévisée sur les soins aux personnes âgées, intitulée « Protecting Our Parents », a été décrite par Radio Times comme l’une des plus importantes jamais diffusée à la télévision britannique et a été nominée pour les prix Broadcast, Royal Television Society et BAFTA.

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ORAN, LE MASSACRE OUBLIÉ

57 minutes, 2018
Réalisation : Georges-Marc BENAMOU et Jean-Charles DENIAU (France)
Production : Siècle Productions (France), avec la participation de Toute l’Histoire et France Télévisions

Oran, 5 juillet 1962. Alors que les Algériens en liesse célèbrent l’Indépendance, la fête tourne au drame. 700 habitants, Européens ou musulmans ayant choisi la France, sont massacrés en quelques heures. La chasse à l’homme, déclenchée mystérieusement, dure une journée sous le regard passif de l’armée française, bouclée dans les casernes sur ordre du Président de Gaulle.


Georges-Marc Benamou fonde Siècle Productions en 2009. Collaborant principalement avec France 3, France 5 ou Arte, Siècle produit entre cinq et dix films par an, avec comme axe principal le film documentaire. Quelques-unes de ses productions : « Robert Mitchum, le mauvais garçon d’Hollywood », « Mai 68, les coulisses de la révolte », « Brigitte Macron, un roman français », « La Traversée », « Nos années Julien Clerc ».

Jean-Charles DENIAU est auteur et réalisateur de films documentaires. Parmi ses derniers films : « Balladur Chirac – mensonges et trahisons » (2016, 60 minutes), « Profession Homme d’État » (2016, 52 minutes), « Ethiopie, le pays des origines » (2016, 80 minutes), « Il était une fois dans l’ouest – Le roman noir des Hauts de Seine » (2015, 60 minutes), « Karpov-Kasparov, deux rois pour une couronne » (2014, 53 minutes)

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CAMORRA

70 minutes, 2018
Réalisation : Francesco PATIERNO (Italie)
Production : Todos Contentos Y Yo Tambien, Rai Cinema, Rai Teche (Italie)

Le développement de la Camorra à Naples a façonné l’évolution de la ville. De la simple contrebande à ses débuts aux puissants clans organisés d’aujourd’hui, la Camorra a développé son propre pouvoir militaire. Grâce à l’utilisation de films d’archives et de bulletins d’informations, « Camorra » est un reportage sur le vrai visage de l’une des organisations les plus puissantes de la mafia.

Francesco PATIERNO est né en 1964 à Naples. Il est réalisateur, scénariste et auteur. Après des études en architecture, il a été directeur créatif dans une agence de publicité. Il a travaillé ensuite comme réalisateur pour de nombreuses émissions TV. Il a réalisé plusieurs œuvres, parmi lesquelles : « Pater Familias » (2002), « Il mattino ha l’oro in bocca » (2007), la série TV « Donne assassine » (2008), « Cose dell’altro mondo » (2011), « La gente che sta bene » (2014), « Naples ’44 » (2016), « Diva! » (2017).

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