BEST UNKEPT SECRET

57 minutes, 2019
Réalisation : Ilan MIZRAHI (Israël)
Production : Blimey (Israël)

Pendant 15 ans, « Best Unkept Secret » suit l’histoire déchirante d’un adolescent qui découvre qu’il a été manipulé et utilisé toute sa vie par des organisations fanatiques juives. Commence alors pour lui un voyage de rédemption, à la recherche de la vérité sur les nombreuses rumeurs qui entourent son passé, tout en affrontant ses pires craintes.

Ilan MIZRAHI est un photojournaliste avec plus de vingt ans d’expérience, travaillant pour le Los Angeles Times, le Times of London, le Washington Post et bien d’autres. Son premier film documentaire « The rise of the right » a été acheté par Al Jazeera en 2008. « Best Unkept Secret » est son deuxième film documentaire.

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THERE IS NO OTHER PLACE

73 minutes, 2021
Réalisation : Anat TEL (Israël)
Production : Anat TEL (Israël), Ventana Film (Allemagne)

L’église du Saint-Sépulcre dans la vieille ville de Jérusalem, lieu le plus sacré de la chrétienté, est partagé entre différentes communautés : orthodoxes, catholiques, arméniennes, coptes, syriennes et éthiopiennes. Elles essaient constamment de maintenir l’ancien et fragile statu quo de ces lieux. Deux familles musulmanes détiennent la clé de l’église, chacune revendiquant le droit d’être le gardien de cette clé porteuse d’histoire. Quant à Johnny, officier de police israélien, il est chargé de préserver la paix du Saint-Sépulcre.

Anat TEL est diplômée en cinéma de l’Université de Tel Aviv. Elle a débuté sa carrière en 2005 en tant que productrice pour Channel 8. Elle a travaillé comme scripte et assistante réalisatrice sur des séries, des films et des spots publicitaires. Depuis 2010, elle est également enseignante et réalise des documentaires et reportages pour la télévision et internet. Elle a à son actif les films suivants : « Phoenix » (2018), « Palestine.net » (2016), « Mom, Dad, I’m Muslim » (2012) et « I’m not Filipina » (2010).

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PESCAMARE

61 minutes, 2019
Réalisation : Andrea LODOVICHETTI (Italie)
Production : Lobecafilm (Italie)

Tradition générationnelle, respect de la mer, peur et défi de l’Homme, survie pour se nourrir et commercer. Rien n’est créé, rien n’est détruit, tout est transformé.
Les ports des petites villes, comme celui de Fano, sont différents. Ils ont changé au fil des ans, profondément même. Mais ils restent riches, riches d’une humanité bigarrée et infatigable, d’une richesse multiethnique. Les atmosphères du monde maritime d’aujourd’hui sont restées quasiment inchangées et vivent toujours fièrement dans les petites et grandes villes balnéaires. Les traditions ne mourront pas, ni ces voix rauques ni l’accent de ces « vieillards » avec lesquels on a grandi. Ils travaillent encore aujourd’hui avec la même détermination que par le passé.

Andrea LODOVICHETTI, diplômé en direction de cinéma au Centre expérimental de la cinématographie, vit entre l’Europe et les États-Unis depuis 2013. Réalisateur, scénariste et producteur, il a été assistant du réalisateur oscarisé Paolo Sorrentino pour les films « L’amico di famiglia » et « ll Divo ». De 2002 à aujourd’hui, les œuvres d’Andrea ont reçu plus de 50 prix et mentions, dont le Golden Globe italien et le Looking for Genius Award (Babelgum Film Fest) du Festival de Cannes 2008.

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AMORI

60 minutes, 2020
Réalisation : Stefano CECCARELLI (Italie) et Gabriele ANASTASIO (Italie)
Production : Laboratorio di Cinema Gabriele Anastasio (Italie), Stefano Ceccarelli (Italie), Regione Umbria (Italie)

« Amori » s’ouvre sur un hommage rendu à Pasolini et son film « Comizi d’amore », où micro à la main, le cinéaste interrogeait déjà les Italiens des années 60 sur leurs mœurs sexuelles et leurs expériences des relations intimes. Les auteurs du film nous emmènent dans un voyage explorant l’amour contemporain sous ses nombreuses facettes. Le sentiment par excellence, est aussi le plus insondable au point qu’une seule voix ne suffit pas pour le décrire. Un documentaire sur l’Amour, sur ceux qui aiment et sont aimés.

Stefano CECCARELLI est né en 1982 à Fano, en Italie. Depuis 2012, il vit à Pérouse. Il a commencé à fréquenter le Laboratorio di Cinema de Gabriele Anastasio, pour y collaborer ensuite ensemble. D’abord caméraman et monteur, il se spécialise dans la réalisation.

Gabriele ANASTASIO est né en 1959 à Castellammare di Stabia. Depuis plusieurs années, il vit à Pérouse où il travaille dans le domaine du théâtre et du cinéma. En 2001 à Pérouse, il a fondé le Laboratorio di Cinema Gabriele Anastasio.

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AGALMA

54 minutes, 2020
Réalisation : Doriana MONACO (Italie)
Production : Parallelo 41 Produzioni (Italie), Ladoc (Italie)

« Agalma » raconte le quotidien du Musée archéologique de Naples, entre équipements, restaurations et la puissance expressive des statues classiques.
Le film nous fait découvrir la passion des restaurateurs et conservateurs qui planifient la vie du musée. Dans l’immobilité illusoire du grand bâtiment Bourbon, ce tourbillon d’activités offre un nouveau souffle aux statues, fresques, et mosaïques.

Doriana MONACO est née à Bénévent en 1989. Elle a étudié l’archéologie et l’histoire de l’art à l’Université de Naples Federico II. En 2014, elle a travaillé sur le film « Perez » d’Edoardo De Angelis en tant qu’assistante réalisatrice. Elle a réalisé ses deux premiers courts-métrages en 2015 : « Anatomia di un pensiero triste » et « Lazyest Girl in Town ». En 2016, elle rejoint le FILMaP – Atelier de cinéma du réel de Ponticelli et y réalise le documentaire « Cronopios », sélectionné pour le Prix Corso Salani au Festival du film de Trieste en 2017.

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there_is_still_someone_in_the_woods

THERE IS STILL SOMEONE IN THE WOODS

52 minutes, 2020
Réalisation : Erol ILERI LLORDELLA (Espagne)
Production : Cultura i Conflicte (Espagne), Bonobo Films (Espagne)
Avec la collaboration de TV3 Televisió de Catalunya (Espagne)

Lejla Damon est une jeune femme de 25 ans pleine de vie. Elle a grandi dans une famille de la classe moyenne à Londres. Ses parents, journalistes, ont couvert la guerre de Bosnie pour Sky News. En décembre 1992, alors qu’ils tournaient dans un hôpital de Sarajevo bombardé, ils ont vu une femme tentant de noyer son nouveau-né. Issu d’un viol, l’enfant était considéré comme la semence de l’ennemi. Pendant la guerre des Balkans, entre 25.000 et 50.000 femmes ont été victimes de violences sexuelles. Il n’existe pas de chiffre officiel car de nombreuses victimes n’ont pas survécu ou vivent (encore) sous le silence. Lejla, Alen, Ajna sont des enfants nés des suites d’un viol de guerre. 25 ans plus tard, ils rejoignent les survivantes dans leur lutte pour briser le silence et vaincre la stigmatisation. La guerre a-t-elle pris fin pour eux tous ?

Erol ILERI LLORDELLA est diplômé en production musicale de l’Ecole d’ingénierie audio d’Amsterdam. Il est technicien supérieur en réalisation audiovisuelle et spectacles, et a été responsable du contenu audiovisuel pour l’ONG Agermanament. Il combine le travail de producteur audiovisuel et de producteur de musique dans la coopérative Bonobo Films, où il réalise depuis cinq ans des contenus audiovisuels dans le domaine de la publicité, du théâtre, du reportage social et du documentaire.

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affiche film THE SILENT GENERATION

THE SILENT GENERATION

61 minutes, 2020
Réalisation : Ferran NAVARRO-BELTRAN (Espagne)
Production : Amoros Producciones (Espagne)


Ce documentaire est un hommage aux personnes âgées LGBTQI de Barcelone, à cette « Génération du Silence » contrainte de se cacher de tous, à ces pionniers du « mouvement » ainsi qu’à ceux qui sont restés anonymes. Un recueil de témoignages où chacun raconte les événements et les moments forts qui ont marqué leur vie : l’éducation religieuse, la répression de la dictature franquiste, la naissance de la démocratie, les premières associations LGTBQI, la lutte contre le sida et la légalisation du mariage homosexuel.

Ferran NAVARRO-BELTRAN est un cinéaste et un graphiste de Barcelone. Il travaille en tant que designer indépendant depuis 8 ans. Ses deux court-métrages, « The Orchid » et « Forget-Me-Not » ont été sélectionnés dans plus de 60 festivals internationaux.

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POSTWAR ALBUM

POSTWAR ALBUM

75 minutes, 2020
Réalisation : Angel LEIRO (Espagne) et Airy MARAGALL (Espagne)
Production : Lukimedia (Espagne)
En coproduction avec ZDF (Allemagne)
En collaboration avec Arte (Allemagne, France)

Le photographe de guerre espagnol Gervasio Sánchez a documenté le siège de Sarajevo des années 1990. Des scènes de rues barricadées, de murs criblés d’impacts de balles, de voitures brûlées, et au milieu d’elles, des gens qui continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes, tout en combattant, ou en pleurant leurs morts. Les enfants sont souvent au centre de ces clichés, jouant au milieu des ruines. Gervasio est resté en contact avec certains d’entre eux et les rencontre à nouveau pour la première fois à Sarajevo 25 ans après la fin du siège. Certains sont bouleversés lorsqu’ils voient les images, car ils n’ont pas de photos de l’époque. Ces personnes durement touchées par la guerre, regardent tout de même leur enfance avec nostalgie et affection.

Angel LEIRO est réalisateur pour la télévision et le cinéma depuis plus de trente ans. Il a commencé à travailler à la Televisión Española, et a rejoint la nouvelle Televisió de Catalunya en 1984. Son long-métrage documentaire « Portraits of the soul » raconte la rencontre entre la photoreporter Sandra Balsells et les personnes qu’elle a photographiées pendant la guerre des Balkans.

Airy MARAGALL est titulaire d’un Master en écriture de scénarios de l’Université autonome de Barcelone et travaille dans le secteur audiovisuel depuis 1991. Elle écrit des scénarios pour des films, des documentaires et des séries télévisées, ainsi que pour différents programmes de télévision en Espagne et en Argentine. Elle a vécu à Sarajevo pendant dix mois durant la période de l’immédiat après-guerre.

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LES OUBLIÉS DE L’ESPAGNE

52 minutes, 2020
Réalisation : Xavier ViLLETARD (France)
Production : Les Films du Sillage (France), France 3 Corse ViaStella
En coproduction avec Playtime Films (Belgique), RTBF (Belgique)

Ce 24 octobre 2019, le cercueil de Francisco Franco quittait son mausolée de la Vallée de los Caídos ( la vallée de ceux qui sont tombés ) où il était enterré depuis 1975. Il laisse derrière lui une œuvre architecturale à la gloire du national catholicisme et la plus grande fosse commune du pays comptant près de 30.000 cadavres, la majorité appartenant aux combattants du camp franquiste, le tiers restant issu du camp républicain. Ce partage entre morts des camps opposés devait symboliser le grand projet de réconciliation nationale destiné à éteindre le feu de la guerre civile.
Dans le contexte politique actuel du pays, l’exhumation de Franco, s’il est un geste fort, ne règle pas tous les problèmes. Car ceux qui demandent à récupérer aussi les corps de leurs parents ou grands-parents installés dans la crypte de la basilique depuis 70 ans ou qui réclament l’excavation des fosses qui recouvrent encore le pays, peinent à être entendus.
L’Espagne ne cesse de payer un passé encombrant qu’elle a voulu exclure. Au risque d’entendre s’exprimer tous ceux que la transition démocratique a oubliés…

Dans la filmographie de Xavier Villetard, ancien journaliste de 1982 à 1988 dans la presse et pour la télévision (Libération, l’émission « Cinéma, Cinémas »), passé à la réalisation avec un premier court-métrage documentaire sur David Lynch, trois grands axes se dessinent.
Le premier se dédie à la Russie avec des films comme « Forever Lénine » ou « La Campagne de Russie ». Le second s’attache à des personnages de femmes remarquables (Edith Piaf, Frida Kahlo, Oum Kalthoum) ou plus anonymes (« Les Filles des ruines », « Les Femmes de la Libération »). Le troisième plonge dans les aventures intellectuelles du XX° siècle au carrefour de la culture et de l’histoire comme « Beat génération », Prix du meilleur essai au Festival international du film d’art de Montréal 2014, ou « André Malraux, l’épreuve du pouvoir » réalisé en 2017. Il a réalisé plus de 20 films documentaires et travaille régulièrement avec France Télévisions et Arte France.

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MADE IN FRANCE – AU SERVICE DE LA GUERRE

52 minutes, 2020
Réalisation : Sophie NIVELLE-CARDINALE (France) et Alice ODIOT (France)
Production : Les Films du Tambour de Soie (France), Bonne Pioche Télévision (France), Arte (Allemagne, France), Stenola Productions (Belgique), RTBF (Belgique)
Avec la participation de Public Sénat (France)
En coproduction avec Shelter Prod (Belgique)

Le 17 juillet 2014, pendant l’opération « Bordure protectrice », un drone israélien cible une maison dans un quartier populaire de Gaza. Wassim, Afnan et Jihad, trois enfants qui jouaient sur le toit, meurent, les corps criblés par les éclats d’un missile.
Un enquêteur palestinien, Yamin al-Madhoun, chargé par l’ONG Al Mezan de récolter les preuves des crimes de guerre commis lors de l’offensive, découvre un petit bout de métal parmi les débris. Il y est inscrit « Paris, France » et le nom d’une entreprise française.
Pour la première fois, un lien juridique pourrait être établi entre un crime de guerre et un industriel français. Cette pièce à conviction permet le démarrage d’une procédure opposant les parents des enfants disparus à un fabricant de matériel de guerre.

Grand reporter, Sophie NIVELLE-CARDINALE couvre les conflits au Moyen-Orient depuis plusieurs années. Dès 2011, elle a été parmi les premiers journalistes à entrer clandestinement en Syrie. Ses reportages ont montré l’incroyable brutalité de la répression du régime syrien. Son travail a été récompensé par le Prix Bayeux des Correspondants de Guerre (2013), le Prix Albert Londres et les Etoiles de la SCAM (2016). En 2017, son équipe est la première télévision étrangère à entrer dans Raqqa avec les forces kurdes qui reprendront la ville à l’Etat Islamique (« La Bataille de l’Euphrate », Arte 2017). Elle continue aujourd’hui de réaliser des reportages et des documentaires sur les conflits au Moyen-Orient.

Alice ODIOT est une journaliste et réalisatrice française née en 1976. Elle est lauréate du Prix Albert Londres en 2012 pour son film « Zambie, à qui profite le cuivre ». Son travail s’intéresse au monde du travail, aux dérives du capitalisme et au milieu carcéral. Parmi ses documentaires : « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » (2015), « Le mauvais œil » (2015) et « Des hommes » (2019, co-réalisé avec Jean-Robert Viallet).

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