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BUKRA FIL MISH-MISH

(QUAND LES POULES AURONT DES DENTS)

52 minutes, 2019
Réalisation : Tal MICHAEL (Israël)
Production : Cassis Films (Israël), Les Films d’Ici Méditerranée (France)

Dans un sous-sol près de Paris, des trésors de dessins animés égyptiens ont été retrouvés. Ils racontent l’histoire des pionniers du genre dans le monde arabe, les frères Frenkel : trois jeunes cinéastes d’exception, créateurs de Mish-Mish Effendi, le Mickey Mouse du monde arabe, disparu d’Égypte lors de la création de l’État d’Israël.
À travers leurs images d’animation, on découvre l’histoire de leur famille marquée par l’exil, un traumatisme qui perdure aujourd’hui encore.
« Bukra fil Mish-Mish » est une expression arabe courante. Elle fait référence à quelque chose qui n’arrivera probablement jamais, un peu comme « quand les poules auront des dents ». De la même façon, l’extraordinaire découverte de ces films révèle une époque oubliée et qui ne reviendra plus, quand la co-création cosmopolite se déroulait pendant un âge d’or arabo-juif qui a disparu et a été effacé des pages d’histoire.

Née à Haïfa en 1974, Tal MICHAEL est réalisatrice de cinéma et de télévision. Elle est diplômée du département cinéma et télévision de l’Université de Tel-Aviv et ancienne doctorante en littérature comparée. Parmi ses œuvres, figurent les documentaires « Around the Bed of a Dying Collaborator » (2018), « Pitbulls: Flesh and Blood » (2014)…

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The Weavers Archives

THE WEAVERS

(LES TISSERANDES)

52 minutes, 2020
Réalisation : Dimitris Koutsiabasakos (Grèce)
Production : Domaine Gerovassiliou (Grèce)

En 1963, IM, une association caritative suédoise, s’établit à Vlasti, un village montagneux de Grèce, un centre de tissage.
Pendant 25 ans, cette aventure interculturelle soutiendra les femmes de ce village sévèrement touché par les guerres, la pauvreté et l’abandon.
« The Weavers » offre un regard doux-amer sur le développement de la campagne grecque.

Dimitris KOUTSIABASAKOS est né en 1967. Il a étudié la réalisation cinématographique et télévisuelle à l’Institut National de la Cinématographie V.G.I.K. de Moscou. Il a réalisé de nombreux documentaires, séries, courts-métrages et longs-métrages.Parmi ses dernières œuvres : « The Grocer » (2013, documentaire, 81 et 52 minutes – Prix à la diffusion France 3 Corse ViaStella au PriMed – le Festival de la Méditerranée en images 2015), « Becoming an actor » (2014, documentaire, 61 minutes), « Silent Witness » (2016, documentaire, 72 minutes) et « Yannis Kastritsis: the man and his shadow » (2017, documentaire, 72 minutes).

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NE NOUS RACONTEZ PLUS D’HISTOIRES !

88 minutes, 2020
Réalisation : Carole Filiu-Mouhali (France) et Ferhat Mouhali (Algérie)
Production : VraiVrai Films (France), Carole Filiu-Mouhali (France) et Ferhat Mouhali (Algérie)

Elle est française, il est algérien. Toute leur enfance a été bercée par la guerre d’Algérie.
Souvenirs traumatisants d’un départ forcé pour la journaliste, fille de pieds noirs ; récit mythifié d’une indépendance glorieuse pour le réalisateur, militant des droits humains. Chacun a eu droit à sa version de l’Histoire.
Loin de l’historiographie officielle, ils rencontrent des témoins aux discours volontairement oubliés et qui se battent contre la guerre des mémoires pour faire entendre une vérité plus apaisée.

Carole FILIU est fille de pieds noirs, originaires d’Alger et de Tiaret.
Diplômée de l’école de journalisme de Bordeaux en 2009, elle travaille d’abord pour le journal régional Sud Ouest puis pour le site de celui-ci, SudOuest.fr. Durant deux ans, elle écrit, réalise et monte le web-documentaire « Fatea (Femmes au travail en Algérie) » constitué de neuf portraits de femmes sur l’ensemble du territoire algérien.


Ferhat MOUHALI est algérien, né en Kabylie.
Il obtient une licence en sciences économiques en 2005 à l’Université de Bejaia et montre un parcours rythmé par son engagement militant. Il adhère à l’association nationale RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) dans laquelle il occupe le poste de secrétaire général de la section de Bejaia.
En parallèle, il suit une formation de théâtre durant deux ans.
En 2010, il participe à la formation Bejaia Doc, mise en place par la documentariste Habiba Djahnine. Il y réalise son premier court-métrage documentaire, « Heureusement que le temps passe », sur le délabrement du système hospitalier algérien. En 2012, ce film obtient le prix du jury au festival national du film amazigh de Tizi Ouzou et en 2013 le coup de cœur du public du festival parisien Point Doc. Durant l’université d’été de la Fémis en 2012 à Paris, il réalise le court-métrage « Des vies sous silence » où il interroge la participation des Français à la libération de l’Algérie. Il travaille avec Carole Filiu sur la réalisation et le montage du web-documentaire « Fatea (Femmes au travail en Algérie) ».

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LOS QUE BUSCAMOS

(CEUX QUI CHERCHENT)

86 minutes, 2019
Réalisation : Óscar Bernàcer (Espagne)
Production : Kaishaku Films S.L. (Espagne), Nakamura Films S.L. (Espagne)

Enrique a été séparé de sa mère à sa naissance.
Ascensión a été forcée de donner sa fille après son accouchement. Tous deux sont victimes du complot des « enfants volés » en Espagne pendant le Franquisme. Ils mènent une bataille juridique, et continuent par ailleurs leurs recherches. Ils vivent avec le poids de la culpabilité, le rejet tout en essayant de se construire leur propre identité.

Óscar BERNACER est scénariste et réalisateur.
Il a réalisé plusieurs courts-métrages – « Las zapatillas de Laura », « Desayuno con diadema », « Bikini » et « Apolo 81 » – qui ont été diffusés à la télévision et dans des festivals du monde entier où ils ont remporté de nombreux prix.
En 2016, il a réalisé son troisième documentaire « El hombre que embotelló el sol » (« The man who bottled the sun »).

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BEHIND THE FENCE

(DERRIÈRE LA CLÔTURE)

58 minutes, 2019
Réalisation : Tamara ABU LABAN (Palestine)
Production : Shoruq Organization (Palestine)

« Behind the fence » présente la première intifada comme une phase importante de la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne.
Il se concentre sur les échecs et les victoires des habitants du camp de réfugiés de Dheisheh. Ils expliquent comment leur foi en la libération et le rejet des conditions de vie misérables qu’ils endurent, leur ont permis de continuer à développer des mécanismes pour démanteler les murs de l’occupation.

Tamara ABU LABAN est née dans le camp de réfugiés de Dheisheh, près de Bethléem. Elle a étudié les médias en Égypte et a obtenu son diplôme de master en cinéma à l’Institut des Arts Cinématographiques de la Mer Rouge, en Jordanie. Elle est l’initiatrice du projet Women Make A Change, qui vise à l’émancipation des femmes à travers le cinéma et les médias. Elle a également travaillé pour des chaînes de télévision telles que Al-Jazeera et Al-Arabi.

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OBJECTOR

75 minutes, 2019
Réalisation : Molly STUART (États-Unis)
Production : Buried Seed Productions (États-Unis)

Comme tous les jeunes israéliens, Atalya est obligée de faire son service militaire. Contrairement à la plupart de ses camarades, elle remet en question les pratiques de l’armée de son pays et est déterminée à défier ce rite de passage. Malgré les désaccords politiques et les préoccupations de sa famille, elle refuse son service militaire et est emprisonnée pour sa dissidence. Son courage pousse ceux qui l’entourent à reconsidérer leurs propres positions politiques et à utiliser leur pouvoir pour aider les mentalités à changer.
« Objector » suit Atalya en prison et au-delà, offrant un regard sur le conflit israélo-palestinien du point de vue d’une jeune femme qui cherche la vérité et prend position pour la justice.

Molly STUART est une réalisatrice, productrice et monteuse basée dans la région de San Francisco. Elle a suivi des études en cinéma à l’Université de San Francisco.
Ses œuvres ont remporté de nombreuses récompenses.

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MÈRES

62 minutes, 2020
Réalisation : Myriam BAKIR (Maroc)
Production : Sedna Films (France), Abel Aflam (Maroc)
en coproduction avec TV 2M (Maroc), Lyon Capitale TV (France), Ostinato Production (France)

Au Maroc, l’article 490 du code pénal condamne les mères célibataires à de la prison ferme. La société, quant à elle, les fustige comme des parias.
Pour les défendre, Mahjouba Edbouche a fondé l’association Oum El Banine (mère des enfants) qui accueille les femmes enceintes non mariées.
Dans ce lieu qui les protège, la réalisatrice nous entraîne dans leur quotidien et nous montre leur parcours, de leur arrivée à l’association jusqu’à la naissance d’un enfant et parfois jusqu’à la réconciliation avec leur famille.

De parents marocains, Myriam BAKIR est née à Paris. Après des études au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris, puis un cycle de formation à la photographie aux États-Unis et une expérience professionnelle à la télévision aux Antilles, elle réalise trois courts-métrages.
« Samia » avec Neza Rahil, prix du Public aux Rencontres Cinématographiques de Meknès, prix d’interprétation féminine au Festival National de Casablanca, est diffusé sur Canal+.
En 2011, son premier long-métrage « Agadir-Bombay » avec Noufissa Benchehida, obtient le prix d’interprétation féminine au Festival National du Film de Tanger. Dans ce film sur la place de la prostitution au Maroc, c’est toujours la position de la femme que la réalisatrice défend. Aujourd’hui son oeuvre sert de plaidoyer auprès d’associations de défense des droits des femmes et des enfants. Avec le concours du Ministère de l’Éducation Nationale marocain, il est régulièrement visionné dans les établissements scolaires.

Avec « Mères », Myriam BAKIR signe son premier documentaire. La réalisatrice se réfère au réel, celui de Mahjouba Edbouche, femme engagée auprès des mères célibataires au Maroc. Le film confronte son action, le sort de ces femmes et la loi qui les condamne.

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Agora2-Chained En direct du PriMed

CHAINED – AGORÁ II

(ENCHAÎNÉS – AGORÁ II)

90 minutes, 2020
Réalisation : Yorgos AVGEROPOULOS (Grèce)
Production : SmallPlanet Productions (Grèce)
en coproduction avec Westdeutscher Rundfunk (WDR) (Allemagne),
en collaboration avec Arte (Allemagne, France)

La pandémie de Covid-19 est la troisième crise consécutive que traverse le continent européen, après celle de la dette dans la zone euro et celle des réfugiés. Pendant cinq ans, le journaliste Yorgos Avgeropoulos a suivi les personnalités du gouvernement grec dans leur confrontation aux exigences d’austérité de l’UE, tandis que l’extrémisme de droite explose dans le pays et que des réfugiés affluent autour des côtes. Un virus a réussi à révéler non seulement les faiblesses du néolibéralisme – une croyance fondée sur la foi dans les marchés libres, la déréglementation – mais aussi l’échec des valeurs portées par l’Europe.

Yorgos AVGEROPOULOS est né à Athènes en 1971. Il est journaliste et réalisateur de documentaires. Il a travaillé pour les chaînes de télévision grecques. Il a été correspondant pendant les conflits en Bosnie, Croatie, Irak, Afghanistan, Kosovo et Palestine. En 2000, il a créé la série « Exandas », avec plus de 100 documentaires qui ont été diffusés sur la télévision publique grecque et partout dans le monde. Parmi ses derniers films documentaires : « Jusqu’à la dernière goutte. La guerre secrète de l’eau en Europe » (2017), « Agorá » (2015, sélectionné au PriMed 2015 – le Festival de la Méditerranée en images), « Le signal perdu de la démocratie » (2014, lauréat du Prix Reportage au PriMed 2014), « People and Numbers » (2013), « El Sistema – Saving Lives » (2013), « Golden Times: Cassandra’s Treasure » (2012), « Black Vilva (2012) », « Charity, Diplomacy and Business » (2012), « The Midas Effect » (2011) et « Stealing from the Poor » (2011).

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sélection primed 2020 En direct du PriMed

TOUS LES FILMS SÉLECTIONNÉS AU PriMed 2020

Retrouvez ici la sélection des films retenus pour la phase finale de la 24ème édition du PriMed – Festival de la Méditerranée en images.
Cette année nous avons reçu 397 films en provenance de 32 pays.
Le PriMed 2020 se tiendra à Marseille du 28 novembre au 5 décembre.
Les résumés et les extraits des documentaires sélectionnés seront bientôt disponibles en ligne.

logo PriMed

PriMed 2020 – SÉLECTION

ENJEUX MÉDITERRANÉENS

CHAINED – AGORÁ II (ENCHAÎNÉS – AGORÁ II) de Yorgos AVGEROPOULOS
MÈRES de Myriam BAKIR
OBJECTOR de Molly STUART
OVERBOOKING de Álex DIOSCÓRIDES

MÉMOIRE DE LA MÉDITERRANÉE

BEHIND THE FENCE (DERRIÈRE LA CLÔTURE) de Tamara ABU LABAN
LOS QUE BUSCAMOS (CEUX QUI CHERCHENT) de Óscar BERNACER
NE NOUS RACONTEZ PLUS D’HISTOIRES ! de Carole FILIU-MOUHALI et Ferhat MOUHALI
THE WEAVERS (LES TISSERANDS) de Dimitris KOUTSIABASAKOS

ART, PATRIMOINE ET CULTURES DE LA MÉDITERRANÉE

BUKRA FIL MISH-MISH (QUAND LES POULES AURONT DES DENTS) de Tal MICHAEL
DANS TES YEUX, JE VOIS MON PAYS de Kamal HACHKAR
LA PASSION D’ANNA MAGNANI de Enrico CERASUOLO
QUEEN LEAR (REINE LEAR) de Pelin ESMER

PREMIÈRE ŒUVRE

À MANSOURAH, TU NOUS AS SÉPARÉS de Dorothée-Myriam KELLOU
ONE MORE JUMP (ENCORE UN SAUT) de Emanuele GEROSA
THE INFIDEL (L’INFIDÈLE) de Nejra LATIC HULUSIC
UNE CARAVANE EN HIVER de Mehdi AHOUDIG

COURT MÉDITERRANÉEN

DOUMA UNDERGROUND de Tim ALSIOFI
HEART, YOU DESERVE THAT! (COEUR, TU LE MÉRITES !) de Lamia IDRISS
I NAUFRAGHI DI KERCH (LES NAUFRAGÉS de KERTCH) de Stefano CONCA BONIZZONI
LA MI-TEMPS de Anaïs BASEILHAC
LA TERRE PASSE de Anne RAVEAU et Nicolas TRAVAUX

PRIX DES JEUNES DE LA MÉDITERRANÉE

BABEL SUR SCÈNE de Dominique FISCHBACH
NON.OUI de Mahmoud JEMNI
ONE MORE JUMP (ENCORE UN SAUT) de Emanuele GEROSA

Retrouvez ici toutes les statistique sur les films inscrits et primés au PriMed.

sélection primed 2020