THE WIRE

(La clôture)

75 minutes, 2021
Réalisation : Tiha K. GUDAC (Croatie)
Production : Off World (Belgique), Kinoteka (Croatie), URGH!(Slovénie), RELATION04 MEDIA (Norvège), IN SCRIPT (Lituanie)

En construisant une clôture en fer, à travers la magnifique région de Kupa, la Slovénie a fait de la Croatie une sorte de tampon contre l’afflux de réfugiés venant de Bosnie et essayant d’atteindre l’Europe. Cette clôture a changé le mode de vie des habitants. La région est devenue une arène où s’expriment les différents visages de la nature humaine en temps de crise, et où la population locale doit trouver un moyen de faire face à cette situation pour survivre.

Tiha K. GUDAC est une cinéaste croate. Elle est réalisatrice, scénariste et productrice. Elle est titulaire d’une maîtrise en Arts cinématographiques et d’une maîtrise en Marketing commercial. Le premier film qu’elle a réalisé, « Naked Island » (2014), a reçu de nombreux prix lors de festivals internationaux et a été distribué dans les salles de cinéma, à la télévision et dans l’enseignement. Ces dernières années, elle a réalisé, écrit et co-produit trois programmes de séries documentaires télévisées pour le diffuseur national croate HRT. Elle est membre de Director’s Guild of Croatia, Croatian Filmmaker Association et Croatian Independent Artists Association.

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ERASMUS A GAZA

88 minutes, 2021 (54 minutes pour la catégorie Prix des jeunes de la Méditerranée)
Réalisation : Chiara AVESANI et Matteo DELBO’ (Italie)
Production : Arpa Films (Espagne)

Riccardo, un étudiant italien en dernière année de médecine, part en Erasmus.
Sa destination : Gaza. Il veut en effet devenir chirurgien de guerre et rédige sa thèse sur les blessures par balles explosives. Entrer à Gaza n’est pas facile. Il doit obtenir l’autorisation de trois autorités différentes : l’armée israélienne, l’autorité palestinienne et le Hamas. Dès son arrivée, la pression monte. De son expérience dépendra le succès du programme d’échanges. L’imminence de la guerre n’arrange rien et il commence à souffrir de crises de panique. Lorsque la guerre reprend, Riccardo doit faire des choix difficiles. En traversant la frontière entre Israël et la bande de Gaza, il franchit également la frontière entre l’adolescence et l’âge adulte.

Chiara AVESANI est journaliste. Pendant de nombreuses années, elle a travaillé pour la RAI dans des programmes d’investigation tels que Agorà ou Report. Elle a collaboré avec la chaîne Al Jazeera en freelance pour des reportages sur l’exode des migrants. Elle a participé à Compass, un programme de politique étrangère, et à America Tonight, une vitrine pour les reportages qui suscitent la réflexion. Elle a également été correspondante de Sky News à Mossoul. Depuis 2016, elle a fait équipe avec Matteo Delbò sur le projet « Frontline of peace », une série de web documentaires sur les efforts de la société civile irakienne pour reconstruire le pays. « Ghadeer » est la première histoire du projet.

Matteo DELBÒ est cinéaste. Après avoir été diplômé de l’École nationale du cinéma de Rome, il a remporté le prix David di Donatello pour le meilleur court-métrage. Pendant longtemps, il a réalisé des émissions en direct pour le premier journal numérique italien il Corriere della Sera, en couvrant des catastrophes naturelles, des manifestations et des opérations de sauvetage de migrants pour Mare Nostrum de 2013.
Il a également travaillé pour Al Jazeera dans le cadre du programme Witness et pour Sky News depuis Mossoul.
Ils a réalisé avec Chiara Avesani, « Ghadeer ». Il a récemment été directeur de la photographie du film « One More Jump ». Ce documentaire a reçu le Prix des jeunes de la Méditerranée au PriMed 2020. Il travaille désormais pour la RAI.

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ENFANTS DE DAECH, LES DAMNÉS DE LA GUERRE

70 minutes, 2021
Réalisation : Anne POIRET (France)
Production : Cinétévé (France)

Ils seraient plusieurs dizaines de milliers d’enfants de Daech, dont la famille avait prêté allégeance au califat. Stigmatisés, ils sont privés de toute existence légale dans l’Irak de l’après État Islamique. Sans papiers, ils n’ont accès ni aux soins médicaux, ni à l’aide alimentaire, ni surtout, à l’école. D’autres enfants, fanatisés, recrutés ou raptés comme petites mains du Djihad par l’organisation terroriste sont aujourd’hui incarcérés dans des conditions inhumaines. D’autres encore – par dizaines de milliers – sont retenus dans des camps de déplacés coté syrien, avec les femmes les plus radicalisées. Leur situation humanitaire catastrophique est encore plus fragilisée par la crise du Coronavirus.
Cette enquête inédite donne la voix à ces mineurs, les laissés pour compte de ce nouvel Irak que seule une poignée d’ONG tente d’aider. Le documentaire prend la forme d’un voyage sur ces terres brûlées par la guerre que sont la région de Mossoul, au Kurdistan Irakien et le nord-est syrien. On part à la rencontre de cette génération qui a traversé le règne de l’État Islamique, la guerre de libération et son cortège de violences, et qui tente aujourd’hui de se trouver un avenir, entre résilience et vengeance. Comment les aider à retrouver une place dans la société et éviter qu’ils ne deviennent une menace pour la communauté internationale ?

Lauréate du prix Albert Londres 2007, auteure et journaliste, Anne POIRET réalise des documentaires depuis 15 ans et notamment : « Mon Pays Fabrique des Armes », (France 5) ; « Syrie : Mission Impossible » (Arte) ; « Bienvenue au Réfugistan » (Arte) ; « Soudan du sud : fabrique d’un Etat » (Arte) et « Namibie : le Génocide du IIème Reich » (France 5). Elle s’intéresse particulièrement aux zones grises des après-guerres. Son dernier documentaire « Mossoul après la guerre » (Arte), a reçu le prix spécial du Jury au FIGRA 2020. « Enfants de Daech, les damnés de la guerre » a reçu prix du public + de 40 minutes au FIGRA 2022.

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AS I WANT

(Comme je le veux)
79 minutes, 2021
Réalisation : Samaher ALQADI (Palestine)
Production : Prophecy Films (Égypte)

Le Caire, 25 janvier 2013 : une série d’agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir le jour du deuxième anniversaire de la révolution. En réponse, un déferlement massif de femmes en colère se répand dans les rues et la réalisatrice Samaher ALQADI les rejoint, sans savoir où cette histoire la mènera.

La cinéaste palestinienne Samaher ALQADI est issue d’une fratrie de neuf enfants. Elle a grandi dans le camp de réfugiés de Jalazone, près de Ramallah. Elle a d’abord travaillé pour le ministère palestinien de la culture avant d’être acceptée à l’Institut supérieur égyptien du cinéma au Caire. Voix émergente du documentaire arabe, ses films portent sur l’évolution du statut des femmes et des artistes dissidents au Moyen-Orient.
« As I Want » est son premier long-métrage documentaire.