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L’ENFER BLANC

( THE WHITE HELL )
15 minutes, 2018
Réalisation et Production : Ahmed ASSEM, Mahmoud KHALED et Omar SHASH (Egypte)

C’est peut-être l’un des lieux de travail les plus dangereux et les plus meurtriers en Égypte. Les tailleurs de pierre et les conducteurs circulent à travers les nuages de poussière blanche qui pénètre dans les poumons, réduisant leur capacité respiratoire. 300 kilomètres carrés de carrières de calcaire où 35.000 travailleurs souffrent de conditions de travail sévères, le tout pour un très maigre salaire de 3 à 4 dollars par jour.

Ahmed ASSEM, Mahmoud KHALED et Omar SHASH font partie d’une équipe de réalisateurs diplômés du département de cinéma de la Faculté des arts appliqués de l’Université de Helwan, au Caire. Ensemble, ils ont tourné de nombreux courts-métrages. L’un d’entre eux a remporté le Prix du meilleur montage au Festival du Film Masr Dot Bokra en 2018.

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LA FIN DES TÉNÈBRES

( THE END OF DARKNESS )

27 minutes, 2018
Réalisation : Ranko PAUKOVIC (Croatie)
Production : Spiritus Movens Productions (Croatie)

Dans la mine de charbon de Breza, en Bosnie-Herzégovine, peu de choses ont changé au cours des 50 dernières années. En dépit de la poussière de charbon et de l’obscurité, à 400 mètres sous la surface, des mineurs continuent de bénéficier de la solidarité et de la sécurité d’emploi qui caractérisaient l’époque de la Yougoslavie socialiste. Le capitalisme et l’individualisme sont maintenant à l’ordre du jour.
Ce film suit Sakiba, l’une des dernières ouvrières des mines de Breza. Son existence souterraine est un vestige d’un autre âge, lorsque la crise du pétrole et les pénuries de main-d’œuvre avaient forcé les femmes à travailler et que le gouvernement cherchait à améliorer leur situation. À l’âge de 50 ans, Sakiba pourra partir à la retraite. Quand elle refera surface et qu’elle dira au revoir à ce chapitre déterminant de sa vie, y laissera-t-elle une partie de son identité ? « The End of Darkness » explore ce que signifie travailler dans les mines à la fin de l’ère des combustibles fossiles, et être une femme dans la Bosnie-Herzégovine d’aujourd’hui.

Ranko PAUKOVIC est né à Zagreb en 1960. Diplômé de l’Académie d’art dramatique, il a travaillé comme assistant monteur sur plusieurs coproductions internationales tournées en Croatie. En 1991, il est parti vivre aux Pays-Bas où il a travaillé comme monteur sonore pour des réalisateurs néerlandais. En 1993, il a fondé la société Editson Studios et il s’est spécialisé dans la conception sonore, le montage sonore et le mixage sonore. Il est basé à Amsterdam.Il y a quelques années, il a fait ses débuts en tant que réalisateur avec le long-métrage documentaire « White House » (2015) qui traite de la pierre blanche de l’île de Brač, en Croatie. Son deuxième documentaire, « 90 seconds in North Korea », a été présenté dans de nombreux festivals. Ranko est également enseignant de design sonore à l’Université de Zagreb.

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LA BONNE NOUVELLE

( LA BUONA NOVELLA )
15 minutes, 2018
Réalisation : Sebastiano Luca INSINGA (Italie)
Production : Jump Cut (Italie)

Lorsque le climat devient clément en Méditerranée, des bateaux remplis de migrants partent des côtes africaines et asiatiques pour rejoindre l’Europe, la « terre promise ». Une nuit d’été, le bateau Bochra est arrivé sur une plage de Sicile avec plus de 130 personnes à bord. Tous se sont vite échappés. Et le bateau est resté seul dans les limbes entre mer et terre… jusqu’à l’arrivée des touristes.

Sebastiano Luca INSINGA est né à Catane, en Italie, en 1984. Pendant ses études en lettres à Trente, il a commencé à utiliser la vidéo et la photographie comme moyens d’expression. En 2008, il réalise son premier court-métrage « Maledetta primavera » avec des films de famille tournés en super8. En 2012, il participe à Berlinale Talent Campus avec son documentaire « Nulla è accaduto », et en 2013 au programme Film Factory Italia. En 2015, il réalise son premier long-métrage documentaire « Complimenti per la festa », suivi du court-métrage de fiction « Non gioco più » en 2017.

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CITY PLAZA HOTEL

14 minutes, 2019
Réalisation : Anna-Paula HÖNIG (Allemagne, Argentine) et Violeta PAUS (Chili)
Production : Triade Films (France)

Un calme apparent semble régner au City Plaza Hotel d’Athènes. Ce bâtiment auparavant abandonné, s’est peu à peu rempli de gens chassés de chez eux par les guerres. Zhenos a onze ans et vit avec sa famille dans l’hôtel, dans un état d’incertitude perpétuelle. Ce film raconte la réalité complexe d’une jeune afghane dont les rêves sont hantés par de sombres souvenirs.

Anna-Paula HÖNIG est née en 1981 à Berlin.Après des études de relations internationales à la Sorbonne à Paris et au King’s College de Londres, elle a travaillé en tant que journaliste. En 2010, elle étudie le cinéma à l’Universidad del Cine à Buenos Aires. Elle y réalise les courts-métrages « Les couleurs d’Helena » et « Catalina et le Soleil ».
Violeta PAUS est née en 1987 à Santiago, au Chili. Elle étudie le cinéma en Argentine à l’UBA Université de Buenos Aires. Son premier long-métrage est un documentaire tourné dans les montagnes péruviennes, « Ajawaska, fragmentos de un viaje a las alturas » (2013). En 2014 elle déménage à Paris où elle développe l’installation multimedia « Sin Panteón » (2015). À Paris, elle travaille comme programmatrice du Festival Silence on Court ! et comme monteuse pour YessirFilm. Actuellement elle réalise une installation multimédia au Chili, « Re.incorporar » (2018), sur les féminicides en Amérique du Sud.

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NUMÉRO 387

61 minutes, 2019
Réalisation : Madeleine LEROYER (France)
Production : Little Big Story (France), Stenola Productions (Belgique), Graffiti Doc (Italie), Arte (France), RTBF (Belgique)

Un sweat à capuche, un pantalon, une ceinture… C’est le peu qui reste du « numéro 387 », l’un des 800 migrants morts le 18 avril 2015, au large des côtes libyennes. En Sicile, la médecin légiste Cristina Cattaneo mène la plus vaste opération d’identification jamais entreprise à ce jour en Méditerranée.
Sur le terrain, dans les plus petits villages d’Afrique de l’Ouest, l’anthropologue du CICR Jose Pablo Baraybar rencontre les familles des disparus pour recueillir toutes les informations ante mortem possibles.
De part et d’autre de la Méditerranée, nos personnages convergent progressivement dans la matrice de la recherche de l’identité.

Madeleine LEROYER réalise avec « Numéro 387 » son premier long-métrage documentaire. Journaliste et auteure, elle se forme au cinéma documentaire aux Ateliers Varan et à l’IDFAcademy. Avec « Numéro 387 », elle fait partie des dix lauréates du Chicken & Egg Accelerator Lab 2018 pour les cinéastes émergentes.

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NAR

52 minutes, 2019
Réalisation : Meriem ACHOUR-BOUAKKAZ (Algérie)
Production : Afkar Films (Canada)

« Nar » explore une forme de violence extrême en Algérie, celle de l’immolation par le feu, un acte que le film tente de déchiffrer à travers le témoignage de survivants et de familles endeuillées par la perte d’un frère ou d’un fils qui a choisi le feu pour crier son désespoir. Les jeunes se réfugient dans les cafés pour tuer le temps, et dans les stades pour crier leur rage de vivre, avec un fort sentiment d’enfermement, tous cultivent le même rêve : « la harga », quitter le pays clandestinement. Ce qui semble être leur seul espoir est en réalité une autre forme de suicide.

Diplômée en médecine vétérinaire, Meriem ACHOUR-BOUAKKAZ est une cinéaste algérienne établie à Montréal depuis 2011. Elle a suivi une formation en réalisation de documentaires à l’INIS Institut National de l’Image et du Son de Montréal. Elle a à son actif deux films : « Harguine harguine » (2008) sur les jeunes qui veulent partir à tout prix au péril de leur vie, et elle a co-réalisé « Nous dehors » qui explore le vécu des femmes et leurs conditions à travers ce qu’elles vivent dans l’espace public

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LA VOIE NORMALE

73 minutes, 2018
Réalisation : Erige SEHIRI (France, Tunisie)
Production : Nomadis Images (Tunisie), Les Films de Zayna (France), Akka Films (Suisse)

Les cheminots tunisiens affectés à la ligne n°1 la surnomment La Voie Normale, car c’est la seule construite selon les normes internationales. Ironiquement, c’est aussi la plus délaissée et détériorée du réseau. Les accidents sont fréquents et les vies des passagers et des employés sont mises en danger. Aux commandes des locomotives, Ahmed, Afef, Issam, Abee et Najib sont acteurs et témoins du difficile processus de transformation des chemins de fer tunisiens, et par extension de la société post-révolutionnaire tunisienne dans son ensemble. Chacun d’entre eux essaye au mieux de trouver une nouvelle place dans une société qui peine à se créer un mode d’existence démocratique. En dénonçant l’incompétence et la corruption, ce film célèbre la dignité, l’espoir et la résilience.

Erige SEHIRI est réalisatrice et productrice. En 2012, elle participe au projet collectif « Albums de famille » avec le documentaire « Le Facebook de mon père », Prix Coup de coeur au Festival Cinemed de Montpellier en 2012. En 2013, elle co-fonde le média tunisien inkyfada et se consacre durant plusieurs années à filmer les chemins de fer tunisiens. Son long-métrage « La Voie Normale » sort en première en 2018 au festival Visions du Réel, en Suisse. En parallèle, elle prend la gérance de la société de production cinématographique Henia Production.

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EN FACE

61 minutes, 2019
Réalisation : Collectif Cinemakhia (France, Grèce)
Production : Les Batelières Productions (France)

Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. Chaque jour, des milliers d’exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu’au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de « ceux d’en face » bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus « d’en face » par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroir.

Cinemakhia est un collectif de réalisation composé de huit Grecs et Français souhaitant proposer une autre perspective sur la question des exilés et mener ce travail de façon collective. Le terme Cinemakhia, composé des mots grecs « cinema » et « symakhia » (alliance), résume l’objectif qu’ils se sont fixés : montrer qu’il est possible de réaliser un film à plusieurs, de manière horizontale, en mettant en commun les envies et les compétences. Issus de disciplines aussi variées que la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, l’histoire ou encore l’économie, les membres de Cinemakhia n’appartiennent pas tous au monde du cinéma documentaire. Cette énergie collective et cette pluralité des approches représentent la preuve que d’autres manières de collaborer existent.

Le collectif est composé de Lucia BLEY, Clémence BOITEUX, Marguerite CHADI, Raphaël MARCHOU, Mary MICHA, Eva PANTAZOPOULOU, Eden SHAVIT et Mélissa VASSILAKIS.

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WA DRARI

71 minutes, 2019
Réalisation : Fatim-Zahra BENCHERKI (Maroc)
Production : Ali n’ Productions, 2M (Maroc)

« Wa drari » est le résultat d’une immersion d’une année dans la vie d’un duo de rap marocain nommé Shayfeen. Partis de rien, Shobee et Small X ont réussi à imposer leur franc-parler et à fédérer des millions de jeunes dans un pays conservateur qui les maintient à la marge de la société. Notre rencontre débute alors qu’ils sont à un carrefour de leur carrière : conquérir l’Europe ou rester au Maroc, sans ressources et incompris à jamais.
À travers ce portrait intime, Shobee et Small-X nous révèlent une jeunesse qui se bat pour s’affranchir de la torpeur, dans un pays où meurent les rêves.

Née à Casablanca en 1985, diplômée d’un master en achats industriels et innovation, Fatim-Zahra BENCHERKI se reconvertit dans l’audiovisuel en 2015. Elle intègre la société de production Ali n’Productions et prend en charge la stratégie de développement de contenu du groupe, pour la télévision et les longs-métrages. Elle participe notamment à l’accompagnement des sorties des films « Much Loved » et « Razzia » de Nabil Ayouch et produit des mini-documentaires pour des institutions telles que l’Union Européenne, ou le think-thank Les Citoyens. En 2016 elle lance l’incubateur de talents Jawjab, nouvelle filiale du groupe, spécialisée dans le digital et la création de contenu web, dont elle est directrice générale jusqu’en 2018. Au sein de l’incubateur, elle crée un programme dédié à la libération de la parole féminine et produit dans ce cadre la web-série à l’impact international, « Marokkiat ». Dans la continuité de son travail sur la question du genre, elle produit la campagne « Because I’m a Man », sur les masculinités positives au Maghreb pour l’ONU Femmes.
Fatim-Zahra est également auteure de la série documentaire « Les Marocains du futur », produite par 2M, dont le film « Wa drari » fait partie.

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OSCURO-Y-LUCIENTES-GOYA En direct du PriMed

OSCURO Y LUCIENTES

82 minutes, 2018
Réalisation : Samuel ALARCÓN (Espagne)
Production : Tourmalet Films (Espagne), Marmitafilms (France), RTVE (Espagne), France 3 Nouvelle Aquitaine (France)

Le passé demeure enterré dans la mémoire, sous nos pieds.
C’est pour cette raison que nous retournons la terre à la recherche de ses reliques et d’ossements. 
Des fragments de nous qui expriment ceux que nous étions, ceux que nous sommes. D’où nous venons.

« Tu es un peintre majeur dont la vie est célèbre, mais peu connaissent les événements de ton dénouement mouvementé.
Je serai minutieux avec les faits, rigoureux avec les preuves et prudent avec les conclusions pour raconter l’histoire de ta mort. Francisco de Goya y Lucientes. »

Samuel ALARCÓN est né à Madrid en 1980. Il est cinéaste. Il réalise des longs-métrages documentaires, des essais et des vidéos d’artiste. Il travaille également à la Radio nationale espagnole depuis 2007 où il anime son propre programme depuis 2013 : El Cine que Viene (Radio 5) est un espace dédié au cinéma indépendant et expérimental espagnol, en faveur de la diversité culturelle.

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